La dream team est de retour ! Dirigés par Justin Lin, Vin Diesel, Dwayne Johnson et Paul Walker sont rassemblés pour la fin de la seconde trilogie Fast & Furious, sobrement intitulée Fast & Furious 6. Au programme : les retrouvailles avec Letty (Michelle Rodriguez), passée dans le camp adverse, de nouveaux jouets, un peu de nitro, et surtout des cascades improbables, des muscles bien huilés et de gros dialogues. Après un cinquième volume tout aussi improbable et chargé en gros calibres sous le soleil de Rio, c’est à Londres que le sixième volet nous envoie. Good morning England…

« J’ai inversé les rotors » Fast & Furious 6 est tout aussi riche que ses prédécesseurs en cascades improbables, dialogues entre Vin Diesel et The Rock, grosses cylindrées et courses de rue. La formule du cinquième est de retour : la bande est cette fois réunie pour déjouer les plans d’un nouvel ennemi qui sévit dans douze pays, sans compter qu’il opère en quelques secondes. Cette fois, un tank sera de la partie, ainsi que de nombreux combats à mains nues. Durant les 2h20 de film, c’est un scénario plutôt classique qui nous est servi : d’un point A à un point B, chaque personnage suit le groupe, à quelques excursions près, et la fin est ultra prévisible (du moins avant l’after credits qui ravira les fans de films d’action). Les ficelles sont ultra visibles et tout est prévisible. Ce qui fait le charme de ce sixième volet n’est pas dans le scénario, ni dans tout autre chose d’ailleurs : c’est un film que l’on ne va pas voir seul, mais à plusieurs, pour rire.

Une fois ce postulat de départ accepté, s’ensuit une bonne série de fous rires, et un plaisir qui prend fin seulement après la toute dernière image. Clichés, manques de logique, répliques sans fond, voitures sur deux roues, sauts et prises de catch, tout y est. La recette est la même que pour les quatrième et cinquième volets, marquant le retour aux sources de Vin Diesel. Au niveau du 5, Fast & Furious 6 est toujours aussi nerveux et riche en scènes d’action, accompagnées de musiques orientées rap/hip-hop. A la moindre réplique de Vin Diesel, on sourit : peu de mots sont utilisés, donc lorsqu’un mot comme « succombe » sort de sa bouche, accompagné de « V8 » et « Muscle Car », forcément, cela prête à sourire. Les acteurs sont donc au niveau des précédents volets, et on se surprendra à vouloir savoir ce qui va arriver aux protagonistes durant leur nouvelle aventure. Fast & Furious 6, c’est simplement du pur Fast & Furious, avec une nouvelle intrigue tenant comme d’habitude sur un timbre poste.



Mains en l’air, on pose le cerveau sur le sol !

C’est avec le sourire que Fast & Furious 6 prend son spectateur : les réalisateurs et producteurs ont compris qu’en essayant de faire un film sérieux et probable, le spectateur s’ennuierait. En ajoutant Dwayne Johnson au casting, tout était clair : produire un pur divertissement. Posez votre cerveau, allez voir ce film entre amis, rigolez et attendez le 7 avec impatience… Le casting risque de s’enrichir. Sinon, faites simplement l’impasse sur ce long-métrage.

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