Tonton Vegakiller raconte... Burnout 2
- Publiée le 09.05.2016, à 15:13
- Par Vincent P.
Les simulations de courses de voiture ça va un moment. Etudier au millimètre près chaque trajectoire et calculer précisément quand freiner, c’est loin d’être ce qu’on a fait de plus fun. Heureusement,
Burnout est là ! Après un premier opus qui imposait fièrement son côté arcade et fun,
Criterion Games nous offre un second volet à sa (future) saga qui respecte à la lettre ce qu’on attend d’une suite : l’esprit « premier jeu » poussé à l’excellence.
En voiture Simone ! C’est moi qui conduis, c’est toi qui cartonne !
Burnout 2 : Point of Impact, c’est un concentré de sensations. Rouler comme un taré, c’est une chose. Le faire en prenant un max de risques pour faire monter la jauge de turbo, ça en est une autre. Ici, le but est simple et clair : foncer à tombeau ouvert au milieu du trafic, frôler le maximum de voitures, rouler à contresens, dans le but de remplir cette fameuse jauge pour aller encore plus vite, prendre encore plus de risques et accessoirement finir premier de la course. L’inconscience à l’état pur me direz-vous… L’esprit arcade vous répondrai-je ! Car si par malheur vous tentez de faire « bisous-bisous » avec un semi-remorque ou une barrière, vous aurez droit à une magnifique et impressionnante scène de crash. Ne vous en faites pas, deux secondes plus tard, vous serez de nouveau sur la route pour en découdre avec vos adversaires. Je me rappelle très bien le nombre de fois où j’ai « provoqué en duel » le camion qui arrivait en face juste pour voir le crash, ou pour em*erdez mon frère qui arrivait juste derrière et lui faire bouffer des morceaux de tôles. Ah, les joies du split-screen… On dira ce qu’on veut, jouer en réseau, ça n’a quand même rien à voir avec être à quatre sur le même canapé…
Que dire encore sur Burnout 2... Fun, nerveux, fluide, beau. Très beau même, avec des environnements finement modélisés et de nombreuses caisses ayant largement gagné en pixels depuis le premier opus, et proposant plusieurs skins. Alors oui, graphiquement on se rapproche plus des couleurs vives de Crazy Taxi que de l’ambiance d’un Project Gotham Racing, mais je vous ai dit que le jeu était orienté arcade, vous n’écoutez rien... D’ailleurs, comme tout bon jeu arcade qui se respecte, la durée de vie n’est pas à la hauteur du reste. Oui, oui, y’a plein de tournois, mais faudrait pas non plus nous prendre pour des quiches, on a vu que c’était les mêmes circuits mais à l’envers et/ou sous la pluie. Pluie qui d’ailleurs n’influe pas sur la conduite, c’est un jeu arca… Ah ça y est, vous avez compris ! De toute façon, la conduite arcade est vitale à la vitesse où on passe à travers les centres-villes, c’est plus qu’utile de pouvoir se servir de la rambarde de sécurité pour négocier son virage (référence que vous ne pouvez comprendre qu’en ayant déjà joué au jeu).
Le verdict de Tonton Vegakiller // Qui veut aller loin ne ménage pas forcément sa monture…
Rien de plus grisant que d’arriver à un croisement pied au plancher, un flot ininterrompu de véhicules croisant votre route, et de me dire : « Mais si, ça passe tranquille entre les deux voitures là ». Et rien de plus marrant que de me dire : « Ah bah non en fait », une fois mon bolide en pièces détachées au milieu de carcasses d’autres voitures. Dire que Burnout est fun est un doux euphémisme. La prise en main étant immédiate, on prend vraiment son pied au bout de quelques secondes de jeu. Même si le tout est un peu répétitif, on en redemande quand même. Et comme dirait l’autre, à plusieurs, c’est encore meilleur ! |
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