Quand j'étais gamin, j'adorais aller manger au Buffalo (placement de produit spotted, j'aurai un steack gratuit demain). Non pas pour leur viande pour être honnête, mais parce qu'à l'étage du resto, à côté des toilettes (malheureusement...), il y avait une borne d'arcade : celle d'Outrun. Et j'en ai claqué des pièces dans cette borne, après avoir mangé mes frittes fissa. Du coup, cette licence a accompagné ma vie de gamer, sur Master System ou encore sur Saturn. Aujourd'hui, c'est Outrun 2 qui nous intéresse, sorti sur Xbox en 2003. Outrun 2 sur Xbox, c'est de la bombe mon gars, si, si. Alors mettons les choses au clair, oui c'est de l'arcade : de ce fait, je peux comprendre les mecs qui pleuraient à l'époque d'avoir claqué 60 balles dans un jeu qui se termine (en apparence) en 15 minutes. Ici, pas de carambolages à la Burnout, pas de kikoo tuning à la Need for Speed et pas de flics qui vous cassent la tête au moindre excès de vitesse. Dans Outrun 2, on emmène sa blonde en balade et on dérape pour la faire kiffer et récolter les meilleures notes et le plus de cœurs. Je ne vous raconte pas la récompense à la maison en rentrant le soir. C'est de l'arcade pur jus, on roule à fond de balle, on dérape et on choisit son itinéraire via des embranchements entre chaque zone. À vous de la jouer petit bras en partant du côté facile ou de prendre des risques du côté difficile.

Les transitions entre les zones sont superbes et il est vraiment appréciable de passer du désert à la montagne en quelques secondes. Le jeu est vraiment très beau et les voitures bien modélisées. En plus du mode arcade, il y a plein de défis et de véhicules à débloquer. Si le jeu paraît court lors d'une première partie, on se rend vite compte qu’il est bien plus long qu'il n'en a l'air. Outrun 2, c'est l'arcade à l'ancienne, à la bonne époque où on ne comptait pas les pixels, ni le nombre d'images par seconde (le jeu est à 60 fps au passage), où les parties s'enchaînaient sans regarder l'heure, juste pour battre le score de son pote. C'était aussi l'époque où Sega arrivait encore à nous proposer quelques jeux potables sur un malentendu (surtout sur Xbox).

Le jeu est facile à prendre en main, beau, rapide, fun et le scoring pousse à recommencer encore et encore. Certains trouveront ça basique, je trouve moi au contraire que c'était la base du jeu vidéo : un concept simple, addictif et kiffant. Le jeu est compatible sur Xbox 360 mais attention : le frame rate en prend un coup. J'y joue finalement sur ma première Xbox ou dans sa version Coast 2 Coast sur PS2 (qui contient quelques bonus). Pour une dizaine d'euros, faut pas se priver !

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