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[MXG+] XG Film Club - Dragon Ball Super : Broly

- Publiée le 14.04.2019, à 16:50
- Par Vincent P.
[MXG+] XG Film Club - Dragon Ball Super : Broly

Ah Dragon Ball... Je ne vais pas vous reparler de la genèse de cette licence ô combien culte, je l’avais déjà fait au début de ma critique de l’animé Dragon Ball Super. Un animé terminé depuis plusieurs mois mais qui n’empêche pas la licence de continuer à vivre. D’un côté au format papier via le manga DB Super qui a enchaîné sur un nouvel arc scénaristique inédit (avec toujours Toriyama au scénario et Toyotaro au dessin). De l’autre, avec un nouveau film, et pas des moindres, puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de l’introduction officielle de Broly en tant que personnage canon de l’œuvre. Les fans avaient déjà pu le voir plusieurs fois… Une première en 1993 via l’OAV Broly le super guerrier devenu rapidement culte. Goku et ses compères y croisaient la route d’un dénommé Broly, le fameux guerrier millénaire ultra puissant. Puis deux autres fois via le deuxième film DBZ sorti chez nous au ciné (un film d’1h30 composé en réalité de 2 OAV de 45 minutes). Dans Rivaux Dangereux (très bon et assez sous coté), Goten et Trunks tombaient par hasard nez à nez avec Broly et étaient sauvés par un Gohan adulte venu prendre la relève de son père. Dans Bio Broly, sans doute l’OAV le plus détesté de tout DBZ, Broly revenait sous la forme d’un monstre difforme à la DA totalement foireuse… un naufrage complet dont il n’y avait rien à sauver.

Le petit truc avec les OAV de DBZ, c’est qu’ils n’ont jamais été canons (exception faite de l’excellent L’histoire de Trunks). Comprenez par là qu’il faut les considérer comme des histoires parallèles. En effet, il est impossible de les insérer dans la série sans casser la frise chronologique et provoquer moult incohérences. Pour l’ère DB Super, ce n’est plus du tout le cas, les deux films basés sur Beerus et le retour de Freezer se sont révélés êtres canons et ont même été adaptés dans l’animé. Broly, l’un des personnages favoris des fans, va donc enfin devenir légitime. Petit détail cependant, le Broly des années 90 n’a pas été créé par Toriyama. Le créateur de la licence ne connaissait même pas l’histoire du personnage, il s’y est intéressé car il a vu qu’il plaisait beaucoup aux fans. Du coup exit la version de 93, le nouveau Broly change de look et de background pour ce film chapeauté à 100% par le papa de Dragon Ball himself au niveau du scénario. Est-ce que le Broly made in Toriyama saura faire oublier la version culte de 93 ? Pas besoin de réunir les Dragon Ball pour le savoir, il suffit juste de lire ce qui suit.

Toriyama Style




Environ 40 ans avant les événements de DB Super, le roi Cold décide de confier les rênes de sa grande armée à son jeune fils Freezer. Une armée parmi laquelle on peut compter plusieurs races dont les redoutables sayans dirigés par le roi Vegeta. Ce dernier est particulièrement fier de son jeune fils (le Vegeta que nous connaissons) qui est doté d’un potentiel de combat hors norme. Cependant il va devenir fou de rage en découvrant qu’un autre enfant, nommé Broly, possède un potentiel encore plus grand. Le roi va alors décider d’exiler l’enfant sur une planète dangereuse, le condamnant ainsi à une mort certaine. Paragus, le père de Broly, se lance à son secours et tous deux se retrouvent bloqués sur la planète en question. Quelque temps plus tard, Freezer décide d’en finir avec les sayans à qui il ne fait pas confiance en les piégeant. Dans un baroud d’honneur, un guerrier nommé Bardock lance un assaut désespéré sur Freezer mais échoue, la planète Vegeta est détruite et avec elle la quasi totalité des sayans. Cependant Bardock, ayant senti la menace émanant de Freezer, avait secrètement réussi à envoyer son jeune fils sur une planète lointaine afin qu’il échappe au massacre. Un fils nommé… Kakarotto.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que DBS Broly ne fait pas dans la retenue quand il s’agit de toucher à la mythologie Dragon Ball. Ainsi, la première partie du film est dédiée au passé et canonise beaucoup de choses. D'où vient Broly, pourquoi a-t-il été exilé, qui était le père de Goku, pourquoi et comment Freezer s’est débarrassé des sayans… Se faisant, le film décanonise bien évidemment tous les précédents OAV Broly mais également celui basé sur le père de Goku pour proposer une seule et unique version qui devient donc officielle dans la chronologie Dragon Ball. Une première partie réussie qui malheureusement va très vite en besogne. On aurait aimé plus de développement, apprendre à connaître Bardock et les sayans.

La deuxième partie du film nous raconte une énième aventure de la bande de Goku. Alors que ce dernier s’entraîne avec Vegeta, quelqu’un dérobe les 6 Dragon Ball que Bulma avait commencé à rassembler. Constatant qu’il s’agit des hommes de Freezer, nos deux héros partent en quête de la septième boule. Une fois sur place, ils y croisent un Freezer accompagné de deux nouveaux compères que son armée a récemment sauvés : Paragus et Broly. Paragus reconnaissant en Vegeta les traits de son père, soit ceux de l’homme l’ayant condamné à des années d’enfer lui et son fils, il ordonne à Broly d’attaquer.

Si le Broly nouvelle version ne plaira pas à tout le monde, force est de constater que Toriyama a su donner au personnage une histoire bien plus captivante et cohérente que celle de l’OAV de 93. Terminé l’être quasi démoniaque énervé parce que Goku bébé pleurait trop alors qu’il était à côté de lui dans la couveuse (il faut avouer que ce n’était pas terrible), ici Broly n’est pas un méchant à proprement parler. Il est juste un jeune homme qui a grandi dans un lieu très hostile avec un père l’ayant transformé en arme de combat. Le personnage est donc beaucoup plus humain et le spectateur éprouve même de l’empathie pour lui. Une très bonne chose qui prouve que Toriyama est encore capable de faire du bon boulot concernant sa licence phare, y compris au niveau de l’humour, bien présent dans le film et dans la plus pure tradition de Dragon Ball.

#LaBagarre

Puis vient le moment de la troisième partie, la baston. Et là mes amis… que dire si ce n’est « waaaaaaaaaaaow! ». Avec un chara design très réussi et une qualité d’animation à couper le souffle, DBS Broly nous envoie tout ce qu’il peut dans la tronche et le résultat est juste incroyable. Les combats sont fous, chorégraphiés d’une main de maître, dotés d’un dynamisme incroyable. Les transformations sont absolument sublimes (notamment celle de Vegeta en super guerrier). De mémoire, je ne pense pas avoir vu mieux en matière d’animé au niveau des combats. Et ça dure longtemps ! Goku et Vegeta déploient tout leur potentiel face à un Broly hors de contrôle, aussi puissant qu’impressionnant. Il faudra bien l’intervention d’un certain personnage mystère (dont nous tairons le nom pour ceux qui voudraient avoir la surprise) pour pouvoir rivaliser avec la rage du fameux guerrier millénaire. Une ultime confrontation qui laissera le spectateur définitivement bouche bée, lui offrant une dernière déferlante visuelle de haut vol. L’OST, malgré des choix étranges au niveau des chœurs, termine de donner à ce DBS Broly un aspect des plus épiques, bien aidé par les acteurs japonais qui délivrent encore une fois une performance vocale impeccable.

On a aimé

On n’a pas aimé

Enrichi le background de Dragon Ball
Un Broly mieux développé, plus cohérent et intéressant
Bonne continuation de DB Super
Une qualité technique globale excellente
Une qualité d’animation bluffante
Les combats absolument dantesques
La confrontation finale
L’ost très réussie et originale
Les doubleurs japonais toujours au top
Du fan service comme on l’aime
La partie sur le passé un peu trop rushée
Certains n’accrocheront pas à l’humour typiquement DB
Ni à l’avalanche d’action en 2ème partie de film
Un Bardock trop effacé et trop adouci


L’avis perso de Damien / Damzema // Un vœu exaucé !
Il y avait de quoi avoir peur. Avec le recul, DB Super était un animé tout juste correct et Toriyama semblait avoir perdu le feu sacré. Avec ce film Broly, il nous prouve le contraire. Le personnage se retrouve enrichi et le scénario se veut bien moins manichéen qu’en 1993. En termes d’animation, ce film fera assurément date. Jamais les combats de Dragon Ball n’ont été aussi impressionnants ! Véritable débauche visuelle, le film est une prouesse technique à tous les niveaux. Alors bien sûr, tout n’est pas parfait. Le début basé sur le passé est un peu trop rushé et beaucoup pesteront sur le personnage de Bardock beaucoup plus effacé et surtout bien trop adouci par rapport à l’OAV qui lui avait été dédié jadis… Mais à part ça, il est bien difficile de bouder son plaisir devant ce film qui fait office de véritable cadeau pour les fans. Reprendre un personnage culte, le rendre canon et surtout plus profond/intéressant, le tout avec une qualité technique globale irréprochable et impressionnante, on osait à peine l’espérer. Toriyama aurait-il réunit les Dragon Ball pour demander à Shenron de lui créer un grand film ? En tout cas, souhait exaucé !

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