Test - Transport Fever 2 Console Edition
- Par Damien B.
Transport Fever 2 est un jeu de simulation et de gestion de réseaux de transport qui vous permet de créer votre propre empire du transport à travers les époques et les continents. Le jeu est sorti sur PC en 2019 et vient d'arriver sur Xbox. Mais que vaut cette version console du jeu ? Est-elle adaptée à la manette et à la puissance des consoles ? Prenez votre ticket et embarquez avec nous dans cet avis réalisé à partir d’une version numérique fournie par l’éditeur !
Le principe du jeu est simple : vous devez construire des infrastructures de transport (routes, rails, ports, aéroports) et des véhicules (bus, trains, bateaux, avions) pour transporter des passagers et des marchandises entre les différentes villes et industries de la carte. Vous devez également gérer votre budget, vos revenus, vos dépenses, vos emprunts et vos investissements. Le gameplay de Transport Fever 2 est très riche et varié, offrant une grande liberté créative et stratégique. Vous pouvez choisir entre différents types de cartes (continentales, tropicales ou arides), différents climats (tempéré, méditerranéen ou tropical), différents biomes (plaine, montagne ou désert) et différentes tailles (de petite à très grande). Vous pouvez également personnaliser le niveau de difficulté, le nombre d'adversaires IA, le taux d'évolution des villes et des industries, le coût d'entretien des véhicules et des infrastructures, etc.
- Transport Fever 2 vous propose trois modes de jeu différents :
- Le mode campagne vous fait vivre l'histoire du transport à travers deux scénarios distincts : l'un se déroule en Europe et en Amérique du Nord, l'autre en Asie et en Océanie. Chaque scénario comprend sept missions qui vous mettent au défi de réaliser des objectifs variés, comme construire une ligne ferroviaire transcontinentale, développer un réseau urbain ou exporter des marchandises vers le monde entier.
- Le mode bac à sable vous laisse libre de créer votre propre monde à partir d'une carte générée aléatoirement ou personnalisée. Vous pouvez choisir la taille, le relief, le climat, les ressources naturelles et les villes de votre carte, ainsi que le niveau de difficulté et les paramètres économiques du jeu. Vous pouvez ensuite bâtir votre empire du transport comme bon vous semble, sans contrainte, ni limite.
- Le mode éditeur de cartes vous permet de créer vos propres cartes à partir d'outils simples et intuitifs. Vous pouvez modifier le terrain, la végétation, l'eau, les routes, les rails, les bâtiments et les véhicules à votre guise.
Le jeu couvre trois époques : l'ère industrielle (de 1850 à 1910), l'ère moderne (de 1910 à 1970) et l'ère contemporaine (de 1970 à nos jours). L’occasion de revivre certains moments de l’histoire paraissant « gênants » aujourd’hui, lors desquels l’humain et/ou l’écologie passaient après le progrès. Mais cela reste factuel, un bon moyen de se rappeler le chemin parcouru et les sacrifices pour en arriver là où nous en sommes aujourd’hui…
Transport Fever 2 vous offre un choix impressionnant de plus de 200 véhicules d'Europe, d'Amérique et d'Asie, reproduits dans les moindres détails. Vous pouvez utiliser des locomotives à vapeur, des trains électriques ou maglevs, des bus, des camions, des tramways, des avions, des bateaux ou même des zeppelins pour transporter vos passagers ou vos marchandises. Chaque véhicule a ses propres caractéristiques techniques (vitesse maximale, capacité, coût, entretien, etc.) et son propre design (couleur, logo, nom, etc.). Vous pouvez également personnaliser vos véhicules avec des modules supplémentaires (wagons, remorques, conteneurs, etc.) pour augmenter leur efficacité ou leur rentabilité. Chaque époque propose des véhicules historiques fidèlement modélisés avec leurs caractéristiques propres (vitesse, capacité, consommation). Vous pouvez également modifier l'apparence des véhicules en changeant leur couleur ou leur nom.
Marquons un temps d’arrêt sur le mode campagne : il vous propose de relever des défis historiques et géographiques à travers trois chapitres distincts : l'Europe, l'Amérique et l'Asie. Chaque chapitre comprend six missions qui vous plongent dans des époques et des contextes différents, allant du 19e siècle à nos jours. Par exemple, vous pourrez construire le premier chemin de fer transcontinental aux États-Unis, participer à la révolution industrielle en Angleterre, ou encore développer le réseau ferroviaire à grande vitesse en Chine. Chaque mission vous impose des objectifs spécifiques à atteindre dans un temps limité, tout en gérant vos finances, vos infrastructures et vos clients. Le mode campagne est une excellente façon de découvrir les différentes facettes du jeu et d'apprendre les bases du gameplay. Il vous offre également un aperçu historique et culturel des pays que vous traversez, grâce à des cinématiques et des dialogues narratifs.
Le gameplay repose sur un système complexe d'offre et de demande qui détermine le flux des passagers et des marchandises entre les villes et les industries. Chaque ville a ses propres besoins en termes de population, d'emplois, de biens et de services. Chaque industrie produit et consomme des ressources spécifiques qui doivent être transportées par vos réseaux. Vous devez donc optimiser vos lignes et vos horaires pour répondre aux besoins du marché et générer des profits. Vous devez également tenir compte du terrain, des obstacles naturels, des coûts de construction, des nuisances sonores, des accidents, des pannes, etc. Vous devez adapter votre stratégie de transport en fonction du climat et du relief de votre carte. Par exemple, vous devrez construire des ponts ou des tunnels pour franchir les rivières ou les montagnes ou utiliser des véhicules adaptés aux conditions météorologiques (par exemple, des avions pour éviter les tempêtes ou des bateaux pour naviguer sur les mers).
Tout ça demande cependant de l’investissement et du temps, et si le jeu explique clairement comment parvenir à vos fins, on se retrouve happé par la quantité de choses à faire, et au final on ne voit pas le temps passer. Ce qui est positif d’un côté, mais les sessions peuvent durer des heures pour mener à bien certains objectifs ! Vous aurez, lors de vos missions, des objectifs principaux et secondaires à remplir, ces derniers nécessitant souvent pas mal de votre temps.
Transport Fever 2 offre une qualité visuelle vraiment agréable, surtout si l'on considère qu'il s'agit d'un jeu indépendant avec un budget limité. Le jeu offre une expérience visuelle assez impressionnante grâce à son moteur graphique qui permet un niveau de zoom assez impressionnant sans provoquer de lags dans la fluidité du jeu. Vous pouvez passer d'une vue globale à une vue rapprochée en quelques secondes pour admirer les détails des paysages, des bâtiments, des véhicules et des animations. Les graphismes sont colorés et détaillés et rendent bien compte de l'évolution historique du transport depuis le XIXe siècle jusqu'à nos jours. Les véhicules sont fidèlement modélisés et animés et interagissent avec leur environnement (par exemple, la fumée sortant des cheminées ou les ombres portées par le soleil). Les paysages sont variés et immersifs.
Vous pouvez également changer l'angle et l'orientation de la caméra pour avoir une meilleure vue d'ensemble ou pour prendre des captures d'écran spectaculaires. Le jeu propose également un cycle jour/nuit dynamique qui influe sur l'éclairage, les ombres, la météo et le comportement des passagers. Le gameplay à la manette est assez intuitif, la maniabilité est bien expliquée lors des premiers scénarios du mode campagne, qui vous prend par la main pour comprendre les mécaniques du jeu. Nombreuses, il faudra garder en mémoire bon nombre de données pour aborder au mieux la suite du jeu. Cela dit, les diverses aides et menus sont bien construits, et permettent de s’y retrouver assez facilement. Notez que vous pouvez malgré tout brancher un clavier et une souris à votre Xbox et jouer à Transport Fever 2 comme si vous étiez sur PC ! Contrairement à la version PC cependant, cette version console de Transport Fever 2 ne dispose pas d’un store dédié aux créations des joueurs, ce qui prive d’une certaine richesse de contenu complémentaire qui aurait été le bienvenu au niveau des cartes. Petit bémol niveau quantité/qualité également pour les structures. Car si la quantité de transports est assez colossale, les bâtiments constructibles manquent un peu de variété. Idem pour le manque de diversité des immeubles en ville, qui non seulement ne sont pas très variés, mais pêchent aussi visuellement quand on veut les voir de près avec le zoom. Enfin, tant qu’on est à parler des points qui font grincer des dents, la musique est bien là, mais reste basique…
Point complet
On a adoré : La variété des modes de jeu La variété et quantité de véhicules Techniquement agréable La durée de vie colossale Les possibilités en mode bac à sable Le gameplay à la manette bien adapté
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On n'a pas aimé : Chronophage Défauts de textures si on zoome bien Les musiques pas terribles
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NACON
Urban Games
Disponible
09.03.2023
27/02 -