Alors que les jeux de rythme se font rares ces dernières années, Bandai Namco revient pour la seconde fois sur nos consoles avec Taiko no Tatsujin : Rhythm Festival. Ici pas de guitare, mais le tambour traditionnel japonais : le taiko. De quoi satisfaire les pulsions des musiciens amateurs de culture japonaise avec le retour de cette licence qui existe tout de même depuis 2001 sur borne d’arcade puis sur diverses machines. Test réalisé à partir d’un code fourni par l’éditeur.
Le principe est extrêmement simple, même pour un jeu de rythme : deux notes possibles : Ka , le rond bleu, et Don, le rond rouge. Il faudra donc taper en rythme sur les touches de la manette assignées à ces deux notes tout au long des titres joués. La jouabilité manette est plutôt bonne avec un calibrage possible pour améliorer l’expérience. Pour les difficultés les plus simples, il est possible de se contenter de deux touches, mais pour les niveaux supérieurs, il faudra jongler pour permettre des frappes plus rapides. À noter l’existence d’un accessoire en forme de taiko à paraître d’ici quelques semaines chez Hori, mais malheureusement, il n’est pas vendu en pack avec le jeu (contrairement aux versions switch qui proposaient un pack avec leur propre taiko), et sera à réserver aux passionnés, puisqu’il coûte tout de même la bagatelle de 100€… Dommage, car l’accessoire améliore tout de même l’expérience de jeu, la rendant plus immersive et plus aisée dans les difficultés extrêmes.
Visuellement, on reste dans le thème, avec un univers très coloré et loufoque, typé arcade japonaise, que ce soit dans l’esthétique ou dans les sonorités. Préparez-vous à être encouragé par des tortues chargées de takoyakis, des poulpes batteurs et autres créatures loufoques.
Ce petit point matériel étant effectué, il reste le second aspect essentiel de ce type de jeu à examiner, à savoir la liste des chansons disponibles. Sans surprise, avec ce pur produit de la culture nippone, les chansons sont tout de même majoritairement inconnues du grand public. Il faut toutefois noter la présence de 2 titres plus « occidentaux » issus des univers Disney : Into the Unknown (La Reine des Neiges 2) et He’s a pirate (Pirate des Caraïbes). Ils se divisent en 6 grandes catégories : Classique (des remix electro de musique classique telle que l’ouverture de Guillaume Tell ou la 5e symphonie de Beethoven), Pop (japonaise), Anime (de toute époque : L’attaque des titans, Dragon Ball, Doraemon, Sailor Moon, Ghibli…), Variété (japonaise, excepté Pirate des Caraïbes), Musique de jeu (Mega Man, Persona, Klonoa, Pac-Man…) et enfin Vocaloid et Namco Original (le choix le plus large). Il y en a quand même pour tout le monde, avec 76 titres répartis dans ces grandes catégories. Il faut également compter sur les packs gratuits, qui font monter le catalogue à plus de 110 titres jouables de base.
Les plus adeptes pourront se tourner vers le Taiko Music Pass, système d’abonnement à un catalogue de plus de 800 titres moyennant 3,99€ par mois ou 9,99€ par trimestre. Par contre, grosse déception : au premier lancement du titre, le jeu nous annonce un essai d’une semaine à ce service, mais en pratique, impossible d’en bénéficier sur Xbox. C’est vraiment dommage, car le catalogue était très attrayant ! Solution intermédiaire, des packs DLC thématiques sont proposés, mais pas la vente de chansons à l’unité.
Le mode Taiko représente le cœur du titre, avec le choix de la piste et de la difficulté (4 niveaux), en solo ou à 2 joueurs. C’est dans ce mode que le joueur gagne des pièces Don et des points Taiko, qui permettent de progresser dans l’histoire et de débloquer divers bonus et titres. Les perfectionnistes pourront profiter de l’assistant d’amélioration, qui permet de s’entraîner sur des passages précis, fonctionnalité bien utile pour ne pas avoir à refaire toute la chanson lorsque seules quelques notes bloquent.
Taiko Land offre une alternative sympathique, jouable cette fois-ci jusqu’à 4 en local : il s’agit de 3 mini jeux où il faudra progresser tout en gênant son adversaire grâce à divers pouvoirs pour le « Coffre à Jouets » ainsi que pour le « Ninja » (notes fantômes, attaques gênant la visibilité...). Les joueurs préférant la coopération pourront se tourner vers le mode « Groupe », dans lequel il faudra enchaîner des séries de notes en coopérant aux commandes de divers instruments. On aurait cependant aimé un ou deux mini-jeux de plus pour enrichir l’expérience. La Ville Dondoko regroupe les parties en lignes , classées ou non. Malheureusement, les serveurs étaient toujours déserts lors de nos tentatives. La Boutique, sans grand suspense, propose au joueur de dépenser les pièces gagnées en jeu dans divers items : costumes, phrases de profil, plaque de joueur, compagnon… Elle s’enrichira au fil de la progression dans le scénario. Reste enfin « Mon Salon » qui permet de personnaliser Don Chan (notre héros aux allures de tambour) ainsi que notre profil de joueur, et bien sûr, les diverses options et paramètres de jeu, dont le calibrage, plus quelques bonus.
On a adoré : Un classique des jeux de rythme Les mini jeux Une tracklist de base importante L’assistant d’amélioration Multi local à 4 pour les mini-jeux |
On n'a pas aimé : Pas de pack avec le tambour L’essai gratuit du Music Pass introuvable ! Des titres rythmés mais peu connus Le jeu en ligne désert |
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