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Army of Two : Le cartel du Diable



Développeur
Visceral Games
Genre
Action
Statut
Disponible
Date de sortie
  29.03.2013
  26.03.2013
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Thème
Guerre
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Après un premier

Army of Two

ayant posé des bases intéressantes axées sur la coopération, puis un deuxième opus raté, Rios et Salem sont de retour... Enfin pas exactement, puisque ce sont dorénavant Alpha et Bravo qui sont de la partie. Derrière ces noms de code assez communs se cachent deux soldats suréquipés qui vont devoir lutter contre les cartels de la drogue mexicains. Des bad guys, des soldats au taquet et quelques surprises scénaristiques tenteront d'attirer votre intérêt, mais devant la quantité de TPS apparus ces derniers temps,

Army of Two : The Devil's Cartel

réussit-il à tirer son épingle du jeu ?

Action individualiste




Jeu d'action à la troisième personne jouable en coopération,

Army of Two : The Devil's Cartel

mise sur l'action pure et dure. Oubliez le dos à dos ou autres phases coopératives sympathiques des précédents opus, le mode coop se résume ici à de la courte échelle ou quelques variations dans les approches, et également la possibilité de se couvrir ou d'attirer l'ennemi pour que l'autre puisse le contourner. On peut également utiliser un bouclier pour avancer prudemment, son collègue planqué derrière soit, lui demander un soutien ou qu'il envoie des grenades. En cas de coup dur et de blessure, il viendra vous soigner. Si c'est lui qui est blessé, il tentera de ramper vers votre position. A noter que même au sol, il est possible de tirer avec son arme de poing. Si l'un ne fera pas sans l'autre durant l'aventure (à part quelques rares passages durant lesquels le binôme sera séparé, vous laissant le choix de la direction), l'aspect coopératif instauré dans le premier jeu paraît loin. On joue le plus souvent dans son coin, laissant l'I.A. faire ses affaires. Votre collègue est relativement bien affûté et, contrairement par exemple à celui de

Resident Evil Revelations

, possède une puissance de feu tout à fait correcte, vous sortant parfois d'un mauvais pas. L'I.A. ennemie, quant à elle, ne vole pas très haut. Les adversaires se cachent et changent de position, mais leurs mouvements ne sont pas toujours très cohérents et ils foncent parfois tête baissée dans les grenades. Les fusillades sont néanmoins mouvementées et explosives.

Vous disposez d'un système de couverture plutôt nerveux et facile à prendre en main. Il est calqué sur celui de

Gears of War

dont la recette n'est plus à prouver. Votre personnage est agile et rapide. Il passe d'un abri à l'autre (dont la plupart sont destructibles), et saute par-dessus murets ou obstacles avec légèreté (bien qu'il soit parfois impossible de se mettre à couvert derrière certains éléments), malgré l'attirail transporté. L'équipement est habituel (fusil mitrailleur ou à pompe, pistolet, sniper), mais les armes manquent malheureusement de patate et de recul, rendant certaines fusillades un peu molles. Heureusement, quelques passages proposent un peu de variété (escorte, boss à l'ancienne), rompant avec la relative monotonie des fusillades, pêchues mais répétitives. Par exemple, certaines phases en véhicule vous permettront au choix de dégommer tout ce qui bouge à la mitrailleuse ou encore de directement piloter l'engin en démembrant les ennemis sur la route. Les missions (au nombre de 10 pour une durée de vie de 8h en normal) sont divisées en sous-chapitres, à partir desquels le joueur peut améliorer son soldat et refaire le plein de munitions et de grenades. L'équipement peut être réinitialisé, c'est-à-dire que vos armes de base vous sont redonnées si vous en avez ramassé d'autres. Les actions coop sont récompensées (leurre, contournement, appât, sauveur, série de victimes) pour engranger du biffeton servant à investir dans du matos tout neuf.

Les explosions à tout prix




Les armes sont personnalisables (skins, améliorations des performances, comme les dégâts, la précision, la portée, la capacité du chargeur ou la cadence de tir). Lors des fusillades, les démembrements feront la joie des sadiques (têtes, bras, jambes), le jeu étant assez gore lors des explosions ou du mode Overkill, carrément bourrin (tout explose, décors comme corps humains, dans un déluge de balles, illimitées tout comme les grenades). Ce mode, accessible via une jauge se remplissant suivant vos actions, peut être activé par votre coéquipier, vous faisant également profiter de ses capacités un court instant. Un coup de fusil à pompe bien placé fera même apparaître les tripes de la victime. Par contre, dans AoT, c'est la foire aux bidons explosifs et aux bouteilles de gaz. Ces derniers sont placés absolument partout, et sont bien visibles, il ne manque plus que les pancartes "tirez ici". La volonté des développeurs est à n'en point douter de rendre chaque affrontement encore plus explosif que le précédent, mais tout cela devient un peu gros, et l'abondance de tonneaux explosifs rend la chose parfois ridicule, à l'image du dernier Medal of Honor. A ce propos, si vous aviez aimé les ouvertures de porte de ce dernier (il doit bien y en avoir), vous serez encore une fois gâté, avec des coups de latte bien envoyés lors des incursions dans des salles, avec ralenti à la clé pour mieux profiter de l'hécatombe.

Encore une fois, c'est rigolo deux fois, mais ça devient rapidement lourdingue et déjà-vu. Le jeu s'inspire également de Call of Duty, avec des scripts à foison, parfois impressionnants, mais également peu inventifs. Du corps à corps, introduisant parfois des duels de machette, est à prévoir, avec la présence de kamikazes vous fonçant. Malgré cette surenchère d'action (souvent jouissive, avouons-le), le jeu ne propose pas de réel challenge en mode normal, bien que certains ennemis puissent vous surprendre et vous tuer en une rafale. Un mode de ciblage automatique est intégré, et il ne peut être désactivé, facilitant encore plus la tâche et empêchant même parfois de réaliser des headshots d'anthologie. Le mode difficile propose heureusement plus de punch, et les (maigres) possibilités coopératives deviennent plus intéressantes à utiliser (contourner une mitrailleuse). Certains soldats mieux équipés et plus résistants pourront vous donner un peu de fil à retordre. Malheureusement, quelques bugs fâcheux entravent la progression d'une séquence (script qui ne se déclenche pas, à la mode ces derniers temps), principalement vers la fin du jeu. Le développement a apparemment été terminé à la hâte, en témoigne les interminables fusillades de la dernière mission, histoire de meubler un peu.

L'affrontement final arrive comme un soulagement. Sachez que le soft est jouable via le live, avec comme contrainte de devoir recommencer le chapitre en cours lorsqu'un joueur s'intègre à votre partie. A deux, et dans les modes de difficulté les plus élevés, le jeu procure de bons moments d'action. Graphiquement, l'utilisation du Frostbite 2 par les développeurs de Visceral Games est une réussite. Le titre est très propre, fluide et propose de jolis effets de lumière. Les décors sont destructibles, et après avoir tout défoncé en mode Overkill, les arènes sont méconnaissables. La pluie est bien rendue, tout comme les explosions et les flammes. Les animations des personnages sont parfaitement fluides et bien décomposées, malgré quelques changements de direction un peu brutaux. L'aliasing est quasi inexistant, mais on déplore un peu de clipping, notamment dans les phases en hélico. Les musiques sont dignes d'un film d'action et collent parfaitement au déroulement de l'aventure. Les voix françaises s'en sortent bien également. Seuls les dialogues restent au raz des pâquerettes, sans doute écrits par un fan de Steven Seagal. Un côté série B rigolo, mais après trois vannes sur les sœurs ou les mamans, on tourne un peu en rond humoristiquement parlant (si on peut appeler ça de l'humour), même si ce n'est clairement pas l'intérêt principal du titre.

Point complet
Oubliez la plupart des fonctionnalités coopératives des précédents Army of Two, ce dernier opus mise sur l'action pure et dure. De ce côté-là, les joueurs seront servis, malgré la relative répétitivité des fusillades. Les quelques scènes variées ajoutent néanmoins un peu de piment. Ca tire dans tous les sens, ça gicle et ça explose, les vannes fusent et quelques surprises sont à prévoir. Dommage que le jeu soit clairement trop facile et que l'I.A. soit vraiment limite, tout comme les dialogues frôlant parfois le ridicule. Même si le jeu est souvent jouissif dans son action débridée, on sent une régression par rapport au premier Army of Two, qui avait posé des bases intéressantes. Sympathique, défoulant… Mais à prendre à petit prix !

On a adoré :
+ Graphiquement très joli
+ Décors destructibles
+ Durée de vie correcte
+ Personnalisation des armes
+ Action débridée jouissive
+ Ambiance sonore réussie
+ Fusillades gores et explosives…
On n'a pas aimé :
- Mais souvent trop longues
- Armes manquant de punch
- Des bugs bloquant la progression
- Dialogues parfois ridicules
- Trop facile
- Drop-in impossible en Live


Consulter les commentaires Article publié le 09/07/2013 par Lionel B.


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