Test - Brütal Legend - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Brütal Legend



Genre
Action Aventure
Statut
Disponible
Date de sortie
  16.10.2009
  13.10.2009
Nombre de joueurs
1 à 8
Online
- Jeu en ligne
- Contenus
Classification PEGI

Mémoire
4 Mo
Résolutions gérées
720p, 1080i, 1080p
Prix de lancement
64,00 €
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Test - Brütal Legend - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox OnePrenez Tim Schafer, le maître en jeux d’aventure de la belle époque et Jack Black, l’artiste et leader du groupe Tenacious D : mélangez le tout et vous obtenez un melting-pot à la gloire du métal portant le nom de

Brütal Legend

. Prêts à explorer un Nouveau Monde ? Oui, alors en route et n’oubliez pas « votre gratte » !

La musique des Titans




Simple roadie pour un groupe soi-disant de Métal, mais davantage axé sur le Tokio Hotel que sur le Motorhead, Eddie Riggs se lamente sur le sort du Métal d’aujourd’hui. Soudain, un accident survient et le bon Eddie, toujours prêt à sauver la peau d’un membre du groupe un peu crétin, se retrouve sous un tas de pierres faisant autrefois office de décor. Un bon roadie ça fait son travail correctement et ça s’écrase : au propre comme au figuré. C’est alors que le sang de notre héros rentre en contact avec sa boucle de ceinture et le transporte dans un autre monde : celui du Metal. Let’s Rock ! Ni une, ni deux, le joueur se retrouve propulsé dans la peau d’un personnage totalement paumé dans un monde qu’il ne connaît que trop peu. Des squelettes en robe rouge semblent avoir un faible pour les incantations et les sacrifices : la parfaite transition pour un petit tutorial qui met en avant les deux plus fidèles amies du héros que sont sa guitare, Clémentine, et sa hache. On massacre à tour de bras tous les fidèles qui apparaissent à l’écran pensant complètement avoir affaire à une sorte de God of War ou de Devil May Cry du pauvre avec seulement quelques combos et un aspect bourrin intensif obligatoire. Grossière erreur ! Le scénario se poursuit et on se retrouve au volant d’un puissant engin de guerre à quatre roues qui ne demande qu’une chose : écraser du démon, tout cela avec un rythme effréné, sur des airs de Metal d’une playlist de plus d’une centaine de titres très connus. Les amateurs du genre s’en donneront totalement à coeur joie.

Une fois cette découverte du monde terminée, ce dernier s’ouvre au joueur tel un GTA-Like. Il y a beaucoup à explorer et à découvrir. Plusieurs « missions annexes » liées à la carte du jeu (plutôt confuse) sont d’ailleurs proposées, comme la recherche de 120 statues de dragon en pierre pour, toutes les dix découvertes, augmenter la santé et sa vitesse de régénération, ainsi que le temps de vol (explications à venir) de notre personnage. A côté de cela, il y a aussi plusieurs postes d’observation liés à des monuments du monde de

Brütal Legend

à découvrir ainsi que des stèles entourées de fleurs rouges recélant une musique à ajouter à sa playlist. Ceci reste le seul moyen d’obtenir de nouveaux titres de qualité de, par exemple, Marylin Manson, Tenacious D ou même l’affreux pop-rock pour midinette qui sert de chanson dans la réalité du héros (en introduction du jeu). Enfin, précisons que l’histoire du monde avant la venue d’Eddie est contée par des statues légendaires. Autre élément important du jeu, les Garages Métal (entourés eux aussi de fleurs rouges) permettent d’invoquer le dieu du métal : Ozzy Osbourne. Une fois le garage sorti de terre, il est possible d’y faire quelques achats (améliorations, peintures, armes, combos, statues des héros du jeu, etc.), le tout avec un invité de marque qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui fait preuve de beaucoup d’humour.

Finalement un peu stratégique...




Même si

Brütal Legend

propose des passages orientés beat them all, il ne faut pas l’associer à ce genre-là puisqu’il joue aussi sur le côté stratégique avec notamment plusieurs affrontements par scènes interposées. Pour éviter tout spoiler, nous vous laissons en découvrir les raisons. Notez simplement qu’Eddie doit commander des troupes pour annihiler les quartiers généraux (les scènes) ennemis. Pour cela il faut créer ses unités et faire évoluer son QG pour en obtenir de meilleures en se servant des fans comme moyen d’évolution. Or, pour en obtenir, il « suffit » de capturer un point de contrôle, appelé bien entendu Stand de Goodies (Original !). On est donc vite en terrain connu avec ce mode de jeu très classique déjà-vu auparavant. La différence ici, c’est que l’univers du soft, sa jouabilité et toute sa direction artistique ne font jamais mention de ce gameplay. On ira même jusqu’à dire que certains joueurs risquent d’être déçus, ceux-ci pensant s’aventurer dans un God of War-Like pour « métalleux » alors qu’ils auront plus un Command & Conquer-like très simplifié. Toutefois jouables et assez passionnants, ces passages demandent d’incarner Eddie, ou un autre général ennemi en multijoueur, pour donner des ordres simples tels que « Suivre », « Attaquer » ou « Regroupez-vous » à ses troupes. À l’aide de la guitare, on a accès à plusieurs magies qui vont du simple drapeau de ralliement à poser sur la carte au Zeppelin du monde moderne qui s’écrase sur le terrain en faisant d’incommensurables dégâts. A cela il faut rajouter des explosions de feu, la possibilité de booster ses unités ou encore celle d’invoquer la faune locale pour un petit coup de pouce. L’esprit déjanté du jeu original est bien présent dans ces batailles et le tout fait plaisir à voir et à jouer. Enfin, si l’intelligence artificielle est un poil stupide et la bataille finale du mode solo légèrement déséquilibrée, on retrouve bien l’esprit déjanté du jeu et on prend plaisir à y goûter.

Pour complexifier un petit peu le gameplay, les développeurs ont eu la bonne idée d’intégrer diverses unités qui permettent de faire des attaques coopératives. Ainsi, les motards de feu nous laissent bouger le guidon et encercler les ennemis pour mieux les flamber, la Mariée démoniaque danse avec nous et foudroie tout ennemi alentour... Chaque unité à son action propre que l’on se délecte de découvrir. Mention spéciale pour les unités des Démonix qui, rivalisant d’ingéniosité, font souvent penser à l’univers de Psychonauts. Ceci dit, pour simplifier la gestion de ses troupes, le joueur se pare d’un élément obligatoire : des ailes démoniaques. Bien qu’elles ne permettent pas de se battre dans les airs, elles sont très utiles pour avoir une vue d’ensemble du terrain, surtout que la carte est trop brouillonne. Il est dommage que cette option fort sympathique ne soit pas disponible en dehors des batailles, le joueur ne pouvant alors que compter sur son personnage et sa voiture avec une radio aux 100 chansons diaboliques pour explorer l’univers. S’étant déjà bien occupé du métal et des bikers, Tim Schafer a sans doute voulu aller plus loin avec

Brütal Legend

. Il en résulte un jeu au scénario bien construit qui, s’il n’est pas transcendant (on y retrouve les clichés habituels) gagne a être connu ne serait-ce que pour son écriture. Que ce soit pour les blagues, nombreuses et souvent bien distillées, ou pour les situations classes donnant au joueur de grands frissons sur des airs de Motorhead, Dragonforce ou encore Rob Zombie, le soft est une expérience vidéoludique qu’il ne faut surtout pas rater, surtout si on est un tant soit peu fan du style musical du titre.

Toutefois, tout n’est pas parfait et, en plus d’une esthétique pas forcément très jolie, quelques bugs, plus ou moins ennuyants, se rajoutent à la sauce. Ainsi, il arrive que la voiture se bloque dans le décor, ce qui oblige à quitter la partie pour la relancer à partir de la dernière sauvegarde. Fort heureusement, les sauvegardes automatiques sont fréquentes et relativement bien placées. En sus, la caméra peine à suivre l’action dès lors que l’on bouge un peu trop vite avec sa voiture, notamment pendant les virages. Même si certains s’en accommoderont, il faut bien avouer que ça aurait pu être évité, ou du moins atténué, avec une phase de test un peu plus longue. Du côté de la bande sonore, les développeurs nous ont gâtés avec la présence des voix originales. Ainsi, si vous ne souhaitez pas jouer avec la voix de Russel Crowe à la place de celle de Lemmy (leader de Motorhead qui joue un grand rôle dans le scénario du jeu), la version originale est faite pour vous. En revanche, si vous aimez entendre la voix de Cartman de South Park (pour Eddie Riggs), précipitez-vous sur la version française. Cette dernière dispose d’un casting loin d’être imparfait, mais elle fera certainement plaisirs aux moins anglophones. En tout cas, il est possible de choisir entre l’une et l’autre à partir du menu. D’ailleurs ce dernier, mis en scène par un Jack Black toujours aussi en forme, renoue avec les vidéos incrustées dans les jeux vidéo, comme à la grande mode des jeux d’aventure du début des années 90. C’est un plus non négligeable !

Point complet
Les fans de Metal peuvent s’intéresser à Brütal Legend pour deux raisons. La première c’est que le titre de Tim Schafer est dédié à l’univers musical qu’ils apprécient tant. La deuxième, c’est que le soft est original et bon. Toutefois, tout n’est pas parfait : des bugs relativement gênants sont à noter, la caméra peine parfois à suivre l’action, la carte est assez brouillonne, l’aspect graphique n’est pas forcément beau et la durée de vie du solo est un peu légère. Malgré tout, les amateurs du genre découvriront un titre bourrin légèrement saupoudré de stratégie. Mais avec un scénario bien écrit, un humour qui fait mouche, des stars qui se sont investies dans le projet et une bande sonore de qualité, il faut bien avouer que le jeu trouvera son public. Cerise sur la gâteau, les développeurs ont pensé à proposer aux joueurs le choix entre la VO et la VF.

On a adoré :
+ Un style unique
+ Une OST grandiose
+ Un scénario bien écrit avec de l’humour
+ Un gameplay plus original qu’il n’y paraît
+ Les Guest-Stars
+ Le menu principal
+ Le choix entre VO et VF
On n'a pas aimé :
- Une durée de vie un peu légère
- Une carte brouillonne
- Pas forcément bien beau
- Des bugs gênants (voiture plantée dans le décor, etc.)
- Quelques plans de caméra hasardeux


Consulter les commentaires Article publié le 15/11/2009 par William B.


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