Test - Burnout Paradise - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Burnout Paradise



Développeur
Criterion Games
Genre
Course
Statut
Disponible
Date de sortie
  24.01.2008
  22.01.2008
  21.02.2008
Nombre de joueurs
1 à 16
Online
- Jeu en ligne
- Classements
Classification PEGI
Mémoire
200 Ko
Résolutions gérées
720p, 1080i, 1080p
Son
5.1
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Test - Burnout Paradise - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox OneLes bolides endiablés de la licence Burnout reviennent faire vrombir leur moteur dans un nouvel opus entièrement dédié à la nouvelle génération de consoles. Depuis novembre 2001 et le premier volet de la saga, la série a pris de nombreux virages pour proposer au final une expérience de jeu toujours plus explosive avec une conduite toujours plus agressive, voire même un peu trop dans les derniers épisodes qui n’ont pas fait l’unanimité chez les joueurs. Mais avec le changement de génération, il était temps de redresser le volant. Cela Criterion Games l’a bien compris puisqu’il a décidé de revenir un peu aux bases de la série tout en ne manquant pas d’innover. Reste maintenant à savoir si le sixième volet de la série (en oubliant volontairement le Legends des consoles portables) est capable de nous conduire au Paradis sans aucun accroc.

Le prix de la liberté




Burnout Paradise commence sur les chapeaux de roues en plaçant directement le joueur au volant d’une voiture. Plus besoin de passer son permis à l’auto-école pour avoir le privilège de brûler de l’asphalte, ici on vous le donne directement pour vous autoriser à aller dévorer du bitume de ce paradis qui est en total accès libre. Mais à Paradise City, pour pouvoir rouler des mécaniques, il ne suffit pas de participer aux épreuves proposées ou de tenter de remplir quelques objectifs, non il faut impérativement y arriver. Sans cela, tous les apprentis conducteurs désirant devenir de véritables pilotes resteront des amateurs. Comprenez par là que l’on commence avec un permis débutant et qu’au fur et à mesure que l’on gagne des défis, on accumule des points jusqu’à remporter de nouveaux permis toujours plus valorisants. Mais pour cela, il va falloir se munir de son GPS et d’un peu de patience pour parcourir les 30 km² du terrain de jeu afin de trouver les 120 épreuves principales, parmi lesquelles on retrouve les classiques modes Course et Road Rage ainsi que les modes Traque (une course à points de passage dans laquelle il faut échapper à d’autres pilotes prêts à tout pour nous mettre des bâtons dans les roues), Séquence Cascade (il faut faire le meilleur score possible en usant de sauts, tonneaux, vrilles et autres manœuvres aussi délirantes que dangereuses) et Parcours Burning (épreuves réservées à des voitures spécifiques). Les espaces étant toujours ouverts, il faudra consulter la carte de son GPS, la boussole ou alors les clignotants de son engin pour savoir quelle voie prendre. Les néophytes seront sûrement un peu perdus au début mais après quelques dizaines de minutes d’adaptation, tout ira mieux. Remarquons tout de même que si la carte est assez vaste, on en fait assez rapidement le tour.

Ajoutons à cela quelques défis secondaires supplémentaires demandant de détruire toutes les barrières affichant Private Property pour découvrir de nouveaux passages, de réaliser des cascades dangereuses pour engranger des points et de se garer entre deux voitures en utilisant le frein à main, et on obtient un jeu des plus complets qui réserve pourtant encore quelques surprises. En effet, si les fans de la série seront déçus de voir que le mode Crash pourtant si cher à beaucoup a disparu, ils pourront toujours se consoler avec le Showtime qui permet, à n’importe quel moment, d’accidenter sa voiture pour ensuite la propulser sur d’autres véhicules afin de faire un maximum de dégâts. C’est d’autant plus intéressant qu’il est possible de remonter tout un boulevard en jaugeant bien les impulsions données à sa voiture. En effet, à chaque véhicule que l’on explose, on gagne un peu de boost, or tant que ce dernier est actif, il est possible, par simple pression du bouton A, de faire sauter son tas de ferraille pour ensuite le diriger sur un autre bolide ou sur un bus qui permettra de multiplier le score. Une sorte d’alternative au mode de jeu originel qui n’arrive tout de même pas à proposer la même dose d’adrénaline. Mais n’allons pas faire les fines bouches puisqu’il y a déjà suffisamment de quoi s’occuper pour ne pas s’ennuyer. Et là on ne parle que du mode solo…

Un crash et ça repart !




Ce tout nouveau Burnout profite du support de la nouvelle génération pour décupler l’expérience de jeu en insérant un mode multijoueur permettant d’affronter jusqu’à sept autres chauffards en herbe. Si dans la théorie il n’y a rien de vraiment révolutionnaire, dans la pratique il en est tout autre. Généralement pour pouvoir jouer une partie contre des inconnus ou des amis, il faut s’enregistrer, puis chercher un serveur, vérifier qu’il y a bien des places, essayer de se connecter, etc., or ici, il suffit d’appuyer sur la croix directionnelle pour afficher un menu contextuel permettant de rejoindre une partie à plusieurs en seulement quelques secondes, et ce sans chargement et surtout sans avoir à abandonner ce que l’on était en train de faire. Résultat on peut continuer à explorer la ville tout en attendant de rencontrer des adverses pour les défier sur des épreuves Freeburn ou simplement pour leur infliger des takedowns humiliants. Que de mieux alors que de récupérer la photo du permis de conduire de son concurrent préalablement prise grâce à la Live Vision pour l’afficher dans ses trophées de chasse. A Paradise City, si on n’est pas premier, on est forcément un perdant ! Ce mode multijoueur est simple d’accès et il n’entrave jamais la progression en solo. Les développeurs ont eu une idée de génie qu’ils ont su exploiter à merveille. La preuve c’est que bien des joueurs passeront certainement plus de temps en ligne. Tout le côté progression a été revu pour offrir au joueur une liberté totale. Il fait ce qu’il veut, quand il veut et comme il veut. Si beaucoup apprécieront cette évolution de la saga, il y a fort à parier que certains amateurs des premiers opus seront déçus. Il faut bien l’avouer, de prime abord, la saga semble avoir perdu son identité. Mais ce sentiment disparaît bien vite…

Il suffit de prendre la manette dans les mains pour se rendre compte que l’essence même des Burnout a été conservée, à savoir une conduite 100% arcade qui fait dans la simplicité. Résultat le titre est facile à prendre en main, la difficulté se corse petit à petit et tout le monde (néophytes comme habitués) s’amusera. De plus, les amoureux des premiers opus renoueront un peu avec cet épisode qui marque le retour à une conduite nerveuse mais pas agressive. La preuve, l’aftertouch qui permettait de prendre le contrôle de la carcasse de son véhicule pour tenter de causer d’autres accidents a tout bonnement disparu. On passe alors plus de temps à découvrir de nouveaux sauts, à explorer la ville et à débloquer de nouveaux succès plutôt qu’à tenter d’infliger successivement moult takedowns. Du moins s’il on choisit des véhicules du type cascade (boost vert) ou vitesse (boost jaune) puisque les amateurs des derniers opus qui proposaient des conduites plus agressives pourront toujours se faire plaisir en prenant un bolide de type agression (boost rouge) pour infliger de sévères corrections à des amis ou à l’intelligence artificielle. Cette dernière est d’ailleurs assez équilibrée puisque, si le challenge est très facile durant les premières parties, il se corse vraiment vers la fin lorsqu’on prend le contrôle de véhicules extrêmement rapides. Il y a beau ne pas avoir de piétons, ni de routes vraiment encombrées, à des vitesses très élevées, il est bien plus difficile d’éviter les accrochages. Tout est bien équilibré et accès sur la simplicité pour proposer une expérience riche en sensations. Une bonne dose de fun, quelques montées d’adrénaline, des dérapages, des sauts et de nombreux véhicules, voilà ce qui vous emmènera directement aux portes du paradis.

Diaboliquement fun




Si le passage à la nouvelle génération de consoles a permis de repenser toute l’architecture du jeu, il a aussi mis les développeurs à l’épreuve. Avec des consoles aussi puissantes, ils n’avaient pas d’autres choix que de mettre toute la gomme. Il faut avouer qu’ils ont vraiment bien travaillé. Non seulement c’est fluide mais en plus c’est joli et les accidents sont très bien retranscrits. Certes les plus pointilleux constateront un peu d’aliasing ici et là, quelques voitures qui apparaissent subitement au loin ou encore un pneu qui s’enfonce dans le bitume, mais si on ne s’intéresse pas à ces quelques broutilles finalement peu gênantes, on ne peut qu’applaudir Criterion Games qui, une fois de plus, a fait des « miracles ». Si ce nouveau volet est aussi prenant, c’est surtout parce qu’il offre des sensations de vitesse inouïes. Pour s’en rendre vraiment compte, le mieux sera toujours de prendre une voiture puissante, d’enclencher le boost et de foncer en contresens sur une route de campagne à une heure de pointe.

Malgré tout, tout n’est pas parfait et on aurait souhaité avoir plus de vues différentes (une capot et une intérieure n’auraient pas été de trop) et avoir un être vivant dans la voiture. Evidemment ces deux points ne sont pas réellement des critiques puisque la saga s’est toujours contentée de mettre l’accent sur les dégâts matériels et non sur les pertes humaines. Néanmoins ça aurait pu retiré l’effet « voitures radiocommandées » qui sans être gênant reste un peu frustrant. Un simple mannequin avec les mains sur le volant aurait suffit et aurait rajouté une petite touche de réalisme. Enfin, si les avis seront certainement départagés au sujet de ces quelques constatations, il faut reconnaître que tout le monde sera d’accord pour dire que la bande originale de ce Burnout Paradise est simplement parfaite. Les musiques typées rock collent parfaitement au jeu et on retrouve avec plaisir des dizaines et des dizaines de morceaux qui composent une tracklist riche, énergique et surtout entraînante. Notons d’ailleurs qu’il est possible de changer la musique de fond à tout moment en pressant simplement un bouton de sa manette. De quoi switcher entre les morceaux sans avoir à interrompre sa partie en repartant dans les options. Une bonne initiative qu’il était bon de souligner.

Point complet

Cela n’aura échappé à personne, Burnout Paradise a été totalement repensé pour permettre à quiconque de prendre le jeu en main en quelques secondes et de profiter des joies de la conduite sans phase préliminaire. On constate alors que si le jeu réussit à allier mode de jeu en solitaire et mode de jeu en ligne sans avoir à perdre du temps avec des menus et des connexions serveurs parfois hasardeuses, il perd tout de même une partie de son identité. Ceci est principalement lié au choix qui a été fait par les développeurs, à savoir proposer une ville assez grande en accès libre. De ce fait ce nouveau volet se rapproche plus d’un Need For Speed, d’un Midnight Club ou encore d’un Test Drive Unlimited que d’un Burnout 1, 2 ou 3. Malgré tout, manette en main, ce sentiment de crise d’identité disparaît et tout le monde retrouve les sensations des premiers opus avec une conduite nerveuse mais pas forcément trop agressive. Rajoutons à cela de nombreuses épreuves, des défis divers et variés, des graphismes de haute volée, une fluidité sans faille et une bande son simplement parfaite et on obtient un excellent jeu. En revanche, si beaucoup se laisseront happer par l’enfer du jeu sans jamais s’arrêter, d’autres ne trouveront pas les portes du paradis (à cause du changement brusque d’orientation ou faute d’accès à Internet) et préfèreront rebrousser chemin pour retourner sur un des anciens épisodes.

On a adoré :
+ La bande son
+ Fluide
+ Les accidents
+ Le multijoueur
+ Très complet
+ Liberté totale
+ Fun et enivrant
+ Facile à prendre en main
+ Nerveux mais pas agressif
On n'a pas aimé :
- De légers défauts techniques
- Une perte d’identité
- On fait vite le tour de la carte
- Trafic peu dense


Consulter les commentaires Article publié le 24-01-08 par Vincent P.


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