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Damage Inc. Pacific Squadron WWII



Editeur
Mad Catz
Développeur
Trickstar Games
Genre
Action Arcade
Statut
Disponible
Date de sortie
  28.08.2012
  28.08.2012
Nombre de joueurs
1
Thème
Guerre Aviation
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Bien que les jeux d’avions n’aient jamais été légion sur nos consoles de salon, la Xbox 360 aura néanmoins pu accueillir quelques titres de qualité. Si Blazing Angels ou

Heroes over Europe

tendaient plutôt vers l’arcade,

IL-2 Sturmovik: Birds of Prey

parvenait à allier arcade et simulation, afin de contenter chaque type de joueur. Voici que déboule cette année

Damage Inc. Pacific Squadron WWII

, édité par le créateur d’accessoire Mad Catz. Espérons que ce dernier n’ait pas pris exemple sur ses collègues de chez Big Ben, et leurs jeux de qualité plus que médiocre…

Une bonne série B côté action…




Prenant place pendant la Seconde Guerre mondiale, le jeu vous propose de piloter des avions d’époque, une trentaine environ, pour venir à bout de l’ennemi dans 23 missions, celles-ci se situant plus exactement entre 1941 et 1945. Des vidéos introductives vous mettent dans l’ambiance, mélangeant images d’archives et cinématiques réalisées pour l’occasion. Cinématiques relativement simplistes, souvent à base de dessins pas toujours réussis, tout comme les menus du jeu, sobres et un peu froids. Des menus réduits à leur plus simple expression proposent solo, multi et quelques options. Mais ce que l’on attend avant tout, c’est de se plonger dans l’action et voir ce que le jeu a dans le ventre. Heureusement, le didacticiel est assez court et va vite à l’essentiel. C’est donc parti pour la première mission. Arcade ou simulation, à vous de choisir, même s’il faut préciser que le fossé entre ces deux modes est bien mince. Globalement, le jeu vous tient par la main, notamment avec de nombreuses aides visuelles. Chaque objectif est indiqué sur votre mini map, impossible à louper. Un réticule rouge se place à côté des ennemis principaux, vous indiquant l’endroit où viser afin d’anticiper leurs mouvements. C’est pratique pour ceux qui ont du mal avec les trajectoires des balles. Ce côté arcade est renforcé par deux options : le boost et un pseudo bullet time.

Si le boost est souvent utile lorsqu’une longue distance est à parcourir, le bullet time est moins pratique, surtout qu’un effet de flou envahit l’écran. Il permet néanmoins de se sortir de situations délicates, lors d’un duel par exemple. Il est également à noter que les munitions sont illimitées, les mitrailleuses chauffent mais reprennent rapidement du service, et les armes plus puissantes, comme les missiles, torpilles ou bombes, se rechargent automatiquement après quelques secondes. Une gâchette permet même de cibler automatiquement l’ennemi sélectionné, histoire de manœuvrer sans le perdre des yeux. Attention toutefois, la caméra peut s’emballer, et c’est le crash assuré. L’I.A. ennemie est correcte et vous donnera parfois du fil à retordre. Par contre, vos adversaires ont souvent tendance à vous foncer dedans et à vous percuter en pleine poire. De vrais kamikazes ces Japonais. Finalement, le passage en simulation ne change pas trop la donne, ajoutant une vue cockpit (assez moche), et une jouabilité légèrement remaniée. Pour être honnête, nous n’avons quasiment pas senti la différence pad en main. Peut-être aurait-il mieux valu se contenter du seul mode arcade, d’autant plus que le jeu est très agréable à prendre en main. Trois modes de difficulté sont disponibles, mais il est préférable de commencer directement en « As », le jeu n’étant pas très coriace, les trois ou quatre dernières missions mises à part.

La première mission est d’ailleurs assez complète, avec des objectifs variés. Attaque, protection, escorte, la formule fonctionne bien, même s’il arrive déjà d’échouer certains objectifs sans toujours comprendre pourquoi. On est à fond dans l’action, les jeux injectés de sang et, d’un coup, pouf, écran d’échec de mission. Cela casse un peu le rythme. Heureusement, des points de contrôle vous permettent de ne pas reprendre au début, d’autant plus que cette première mission dure une bonne demi-heure. De bon augure pour la durée de vie du jeu ? Oui et non, tant l’écart de durée entre les niveaux est important. A titre d’exemple, votre deuxième envol ne durera que 7 à 8 minutes, dont 5 à survoler des portions d’îles, à surveiller d’éventuelles activités ennemies. Globalement, il faut compter en moyenne entre 10 et 30 minutes pour boucler chaque mission, ce qui finalement donne une durée de vie plutôt correcte. La motivation de gain de médailles peut rallonger l’expérience, tout comme les objectifs bonus. Il est également possible d’améliorer vos avions débloqués, afin de les rendre plus rapides, plus puissants, plus agiles ou plus blindés. Utile lorsque les dernières missions approchent, veillez à ne pas dépenser inutilement vos points engrangés. On sent clairement une volonté de la part des développeurs d’assurer le spectacle.

Mais une série Z côté réalisation




Si le joueur a vite fait de se désintéresser du pseudo scénario du jeu (les dialogues en VO sont assez mal joués), quelques missions proposent une certaine pêche, avec des dizaines d’avions dans le ciel, des explosions en pagaille et une action générale qui s’en dégage. D’autres par contre seront plus molles dans leur mise en scène et leurs objectifs. On alterne donc entre missions plutôt calmes de reconnaissance et d’autres explosives et stressantes, comme lorsque vous devrez protéger la jeep (minuscule à l’écran) d’un général d’attaques venant de toutes parts (avions, navires, véhicules terrestres). Le jeu est donc assez diversifié, sachant qu’il faudra par exemple voler au raz du sol pour prendre des photos ou apponter sur un navire avec peu de carburant. Lâcher une torpille au raz de l’eau pour dégommer un navire est assez jouissif. Le mode multi procure lui aussi quelques moments sympathiques. Si le mode coopération à 4 nous a paru anecdotique, les affrontements en match à mort sont nettement plus funs. Les duels sont intenses et la tension palpable. Dommage que la fluidité ne suive pas, mais surtout que les joueurs se fassent rares.

Malgré cette envie d’en mettre plein les yeux au joueur, le titre, sans doute fort limité en terme de budget, se voit enrobé d’une réalisation graphique très dépassée. Sans parler des textures au sol, rappelant l’Ace Combat de la PlayStation 2, c’est l’aliasing qui pique énormément les yeux. Les avions sont correctement modélisés, parfois taillés à la hache, et souffrent également de scintillement. Le pire est que malgré ses carences, le jeu n’est pas toujours fluide. Une manœuvre un peu brutale ou le passage dans une épaisse fumée de carcasse d’avion fera chuter violemment le frame rate, rendant la chose handicapante. Quelques effets sont néanmoins réussis, comme la texture de l’eau ou certaines explosions. De plus, la diversité des lieux visités fait plaisir et motive souvent à terminer une mission pour voir de quoi la suivante sera faite. Précisons enfin que le soft est vendu aux alentours de 50 euros, soit légèrement moins cher que la plupart des nouvelles sorties. Un prix qui, malgré l’effort, reste clairement élevé. Il est également possible de vous procurer le jeu en bundle avec un stick conçu pour l’occasion. Il ne nous a malheureusement pas été donné de le tester, mais les retours des joueurs à ce sujet sont plutôt bons, même si beaucoup préféreront la précision de leur manette. Ce bundle est d’ailleurs vendu assez cher, aux alentours des 90 euros.

Point complet
Malgré un budget limité, entraînant une réalisation graphique loin de celle des ténors du genre, les développeurs de Trickstar Games nous proposent un titre agréable à jouer et finalement assez addictif. L’envie de découvrir les missions suivantes, grâce à la diversité des environnements, est bien là. L’aspect simulation étant complètement inutile, nous classerons plutôt le jeu dans la catégorie arcade, dont les sensations sont bonnes. Si vous avez déjà retourné Il-2, Blazing Angels ou Birds of Steel, et que l’aspect technique décevant ne vous rebute pas, ce Damage Inc pourra assouvir vos besoins de fight aérien.

On a adoré :
+ Des missions intenses
+ Les avions d’époque
+ Une prise en main aisée
+ Agréable à jouer
+ Torpiller des navires, jouissif
+ Durée de vie correcte
+ Certains effets visuels réussis
+ Un effort sur le prix…
On n'a pas aimé :
- Mais ça reste trop cher
- Certains effets visuels affreux
- Les textures au sol
- L’aliasing
- Quelques bugs de caméra
- Le scénario anecdotique
- Des problèmes de rythme
- Un multi bien peu peuplé


Consulter les commentaires Article publié le 06/10/2012 par Lionel B.


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