Test - Dancing Stage Universe - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

Plus d’un an après sa sortie aux Etats-Unis, Dance Dance Revolution Universe débarque enfin sous nos latitudes, mais sous un nouveau nom et avec de nouvelles chansons. Vendu à moins de 60€ (et parfois même moins de 50€), le bundle comprenant le jeu et le tapis de danse débarque enfin sur le territoire européen dans une version entièrement localisée et bénéficiant du support du Xbox Live. Mais cela est-il suffisant pour nous faire oublier les trop nombreux retards de cette version ?

Et tu danses, danses, danses…

Les fans de la célèbre série de jeux de danse de Konami doivent être aux anges : l’éditeur a enfin décidé de sortir le bundle en Europe et dans la plupart des pays en outre ! La malédiction qui frappait les Dancing Stage Unleashed de la Xbox première du nom est donc terminée, le soft étant à présent disponible aussi bien en Angleterre qu’en Belgique, qu’en France ou même qu’en Allemagne. Pas de jaloux donc, ni même d’import. D’ailleurs, il est important de noter qu’aussi bien le jeu que le manuel ont été traduits dans la langue de Molière, ce qui est un plus non négligeable.

Mais avant de parler du jeu en question, attardons-nous tout d’abord sur le contenu du paquet assez volumineux que nous nous sommes procurés. Comme nous l’avons déjà signalé, le pack comprend le jeu et le tapis. Ce dernier s’avère, à notre grande surprise, nettement meilleur que ce que l’on a l’habitude d’utiliser avec notre console de salon. Le tapis bénéficie en effet d’une bonne rigidité, tout en étant parfaitement pliable. Mais c’est sur sa tenue au sol que l’accessoire nous impressionne le plus, puisque par rapport aux précédents tapis de Konami, il s’avère nettement plus adhésif et ne glisse pas sous les pas de danse du joueur. Au final, le constat est donc plutôt positif, surtout à ce prix !

Du point de vue du contenu, le soft offre une grande variété de modes de jeu, avec tout d’abord un mode tutorial qui débute aussitôt le jeu lancé et qui vous apprend les pas de danse classiques. Rien de compliqué en soi, mais il s’agira d’une approche assez pratique pour les débutants qui n’ont jamais touché à un Dance Dance Revolution dans le passé. Passé ce cap, le joueur a le choix entre divers modes de jeu, avec tout d’abord le mode quête, une sorte de mode solo scénarisé qui représente le gros intérêt de cette version sur lequel nous reviendrons par la suite. Ensuite vient le mode Jeu, similaire aux versions arcades, mais aussi le mode Défi qui vous impose de compléter des défis spécifiques en jouant avec les chansons présélectionnées ou une partie d’une chanson. Ces modes de jeu solo passés, le joueur peut tenter l’aventure en multijoueur en participant à de véritables duels et compétitions en ligne contre des joueurs du monde entier.

Un vaste univers

En plus du jeu en ligne, la connexion au Xbox Live offre au joueur la possibilité de télécharger de nouvelles pistes, mais aussi de discuter et de regarder les classements en ligne. L’ensemble s’avère donc plutôt convaincant, même si cela manque encore un peu de joueurs durant les heures creuses. Pour ce qui est des modes de jeu additionnels, il faut savoir que plusieurs « modifications » sont possibles. Comprenez par là que vous pourrez créer vos propres chorégraphies sur les chansons de votre choix, mais aussi les séquences vidéos qui pourront ensuite être réutilisées dans d’autres modes de jeu. Le contenu qu’offre ce Dancing Stage Universe est de qualité et il offre une solide durée de vie.

Revenons un peu sur ce mode Quest qui offre bien une expérience de jeu unique. Il s’agit en fait d’incarner un jeune danseur qui tente de se faire un nom dans le milieu en participant à diverses compétitions dans le pays. Le joueur commence donc dans une ville des Etats-Unis, symbolisée sur une carte, et gagne des points pour évoluer de ville en ville et remporter de plus en plus de succès jusqu’à la consécration finale. Si l’ensemble s’avère relativement intéressant et propose une vaste panoplie d’objectifs, on regrette que ceux-ci ne soient pas mieux expliqués. Le joueur débutant aura en effet beaucoup de mal à comprendre comment faire pour remporter tel ou tel challenge et devra parfois s’y reprendre à plus de 10 fois avant de remporter le moindre défi. Quelques explications supplémentaires n’auraient pas été de trop, d’autant plus qu’il est quasiment impossible de remporter certaines compétitions en sélectionnant certaines chansons, et de ce point de vue là, l’absence d’informations est un sérieux handicap. Heureusement, les challenges sont nombreux et, avec un peu de persévérance, vous finirez par comprendre comment tout ceci fonctionne, voire même vous pourrez évoluer petit à petit. Le challenge est donc assez relevé, voire même très difficile vu le manque d’explications. Mais qu’importe, le plaisir de jeu est bien là.

Une beauté digne de la 360

Au niveau de la tracklist, Dancing Stage Universe propose une vaste sélection de tubes, parmi lesquels les hits électros / technos que l’on a l’habitude de rencontrer, mais aussi quelques pistes plus originales provenant de la pop anglaise. C’est d’ailleurs non sans un certain plaisir que l’on retrouve des titres déjà cultes comme The Creeps, Beatfreakz ou encore Hate to say I told you so. Malheureusement, la compilation manque quand même de bon son et plus particulièrement de J-Pop et de techno / dance. Du coup, le joueur finira vite par tourner en rond en voulant régulièrement éviter de s’embarquer dans des titres sans grande saveur. Inutile de dire qu’on était en droit d’en attendre plus d’un jeu culte comme Dancing Stage Universe…

En revanche, d’un point de vue technique, le titre parvient à nous convaincre avec une réalisation de haute volée. Certains clips ont en effet été repris tel quel, tandis que d’autres sont composés uniquement d’effets spéciaux et de personnages modélisés. Le mélange du genre s’avère globalement réussi et fait plutôt belle figure, même pour une console d’une telle puissance. Le constat final est donc plutôt positif, même si l’on en vient vite à regretter les choix artistiques de Konami, du moins au niveau de la tracklist…

Point complet

On a adoré : + De nombreux modes de jeu + Le jeu en ligne + Le prix + La réalisation + La durée de vie + Le tapis + Le mode Quest

On n'a pas aimé : - Trop difficile - Mal expliqué - Tracklist spéciale

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Article publié le 08-02-08 par Etienne F.