Test - Dead or Alive 5 - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

Se connecter  -  S'inscrire 
 
 

Dead or Alive 5



Editeur
Tecmo Koei
Développeur
Team Ninja
Distributeur
KOCH Media France
Genre
Combat
Statut
Disponible
Date de sortie
  27.09.2012
  25.09.2012
  27.09.2012
Nombre de joueurs
1
Acheter ce jeu sur
Eneba.com

Elles sont de retour ! Sept ans après le dernier opus sur Xbox 360, nos combattantes préférées de la saga Dead or Alive reviennent, mais cette fois-ci sans leur extravagant créateur Tomonobu Itagaki. Considérée comme une bonne alternative à Virtua Fighter ou Tekken, la saga s’est toujours démarquée comme étant totalement décomplexée, à la jouabilité vive et accessible, et permettant d’admirer ses très charmantes participantes, même si les hommes sont aussi de la partie. Voyons donc si ces années de gestation ont permis à Tecmo Koei et à la Team Ninja de peaufiner leur bébé pour le rendre encore plus fun et plus complet.

Du Dead or Alive, en mieux




A la base, Dead or Alive, c’est du fun pur et dur, le jeu accessible que l’on sort entre amis pour quelques parties. Moins technique et exigeant qu’un Virtua Fighter, mais possédant néanmoins un système de contre propre à la série, le jeu a su trouver son public depuis son premier épisode sur Saturn et PlayStation. C’est notamment grâce à l’excellente version Dreamcast que la série a marqué les esprits. Nouveauté de cet opus, en plus des habituels modes Arcade, Survie, Contre-la-Montre ou en ligne (nous y reviendrons plus tard), le mode Histoire. Si celui de la version 3DS sortie récemment (très réussie au passage) parvenait à capter un minimum l’attention, celui qui nous concerne aujourd’hui est tout simplement désespérant. Même si le mode Histoire n’est clairement pas ce qu’on attend d’un jeu de baston, certains ont eu le mérite de proposer une variante intéressante, comme dans le dernier Mortal Kombat ou Soul Calibur 4. Mais dans

Dead or Alive 5

, nous avons devant les yeux un enchaînement de situations totalement navrantes, à la chronologie douteuse. Si vous avez réussi à suivre l’histoire de bout en bout, et accessoirement à la comprendre, félicitations. Les personnages se croisent, se battent, se recroisent, se battent encore, le tout accompagné d’indications floues comme « le lendemain » ou « la veille ». A cette mixture scénaristique s’ajoutent des prétextes pour combattre totalement hilarants. Exemple de dialogue entraînant un affrontement : « tu parles pas comme ça de ma moto, OK !!! ». S’ensuit un combat bien violent qui, une fois terminé, est suivi d’un magnifique « on a bien mérité un verre ».

Comique volontaire ou non, telle est la question... Le point culminant de ce mode scénarisé étant une scène absolument incroyable, totalement irréaliste, nous faisant assister à un duel de baguettes chinoises entre deux protagonistes, afin de savoir lequel va avoir le privilège de terminer le plat de nourriture qui est sur la table. Nous assistons ensuite à une course-poursuite dans la cuisine, à base de glissades sous les tables et par-dessus les chaises, le tout en bullet time s’il vous plaît, puis le combat auquel vous participez, et enfin une petite dernière altercation pour la route. Autant vous dire que nos yeux étaient totalement écarquillés devant cette scène, cultissimement navrante. Les doublages ne sont pas tous de qualité non plus, comme celui d’Helena, et son accent à peine exagéré, ou celui de Zack, énervant au possible. Malgré tout, le passage par le mode Histoire est bel et bien obligatoire, afin de débloquer des personnages supplémentaires, ainsi que des costumes. Mais autant vous dire qu’une fois ce mode terminé, on n’y revient pas de sitôt, préférant aller donner des coups de tatane directement en arcade. Il sert néanmoins de gros didacticiel, grâce à ses défis expliquant les combos et autres manipulations. Un mode entraînement est également de la partie, malheureusement non accompagné de didacticiels. Si les explications du mode Histoire nous informent sur les enchaînements et autres contres, des nouveautés sont apparues dans cet épisode. Or, elles ne sont pas forcément très bien expliquées.

Tout d’abord, il y a le Power Blow, qui permet d’envoyer l’adversaire s’éclater contre un élément du décor, choisi au préalable (vous avez quelques secondes lorsque l’adversaire est touché pour l’envoyer valser dans l’élément du décor que vous souhaitez). Cette attaque puissante ne peut être déclenchée que si votre barre de vie clignote en rouge, signifiant qu’elle est déjà au moins à moitié vide. Ce coup est particulièrement difficile à placer, car long à préparer. Afin de pouvoir le placer en toute tranquillité, vous pourrez utiliser le Critical Burst, un coup puissant qui peut être placé à la fin d’un combo, histoire de déstabiliser l’adversaire. Profitant de ce moment de flottement, il ne vous reste plus qu’à lui balancer la patate ultime. Enfin, le Cliffhanger consiste à effectuer un mini QTE entre les joueurs, lors d’un changement de niveau dans une arène. La décision de chacun évaluera lequel subira le plus de dégâts. Ces scènes dynamiques rendent les combats encore plus cinématographiques. A côté de ces nouveautés, on retrouve la jouabilité habituelle des Dead or Alive, à savoir les boutons garde, poing, pied et chope. Les contres sont toujours de la partie, mais bien plus subtils à placer qu’auparavant. Ils peuvent être effectués sur trois niveaux, haut, moyen et bas. Un adversaire comme Sarah (issue de Virtua Fighter, tout comme Akira et Pai), avec ses grandes jambes, vous frappera principalement à la tête, il faudra donc privilégier les contres hauts.

Elles sont où les nouveautés ?




Par contre, tous ceux ayant tendance à spammer les contres dans les épisodes précédents risquent de prendre une dérouillée, tant le timing est ici précis. Un contre raté et c’est la porte ouverte à un combo adverse. Heureusement, même en plein combo, il est toujours possible de contrer l’adversaire, mais il va falloir faire preuve de bons réflexes. Cet ajustement rééquilibre les combats, surtout en ligne, en évitant de tomber sur des concurrents restant en fond d’arène pour ne placer que des contres. De nombreuses combinaisons sont disponibles, suivant le personnage utilisé, comme par exemples des projections aériennes ou des frappes-projection, consistant à effectuer un combo suivi d’une chope. Dégâts garantis ! Contrairement aux anciens Dead or Alive, où lorsqu’un adversaire entamait un enchaînement, il ne vous restait plus qu’à poser la manette et à pleurer, il est ici possible de renverser la tendance à tout moment, même en étant en état critique. Une prise sur attaque permet, avec le bon timing, de se sortir d’une situation délicate. Rien n’est jamais gagné ou perdu, et avec cet équilibre bien meilleur, les combats gagnent en intensité et en suspense. De l’intensité, vous en aurez, d’autant plus que le niveau est plutôt élevé en solo. Il n’est pas rare, même en mode normal, de se faire violemment enchaîner et de perdre le match. Les modes les plus difficiles sont très coriaces, avec des adversaires qui contrent à tours de bras et anticipent tous vos mouvements.

Il faudra rester très zen face à certains combattants, qui semblent presque deviner ce que vous allez faire avant que vous ne le fassiez. Des parties en duo sont également possibles, ajoutant des chopes à deux plus puissantes. Globalement, le jeu est très fun, rapide et particulièrement jouissif. Il reprend le principe des arènes à plusieurs niveaux, à savoir qu’un combat débutant sur un toit d’immeuble pourra se terminer dans la ruelle plus bas, donnant beaucoup de dynamisme à l’action. De nombreux éléments sont destructibles, une poussée contre un mur l’effritera ou le brisera complètement. Des éléments extérieurs interviennent également. Le spectacle est total, donnant parfois dans la surenchère (crash d’hélico, explosions, chutes vertigineuses, tigre qui vous attaque). Petit bémol, la réalisation de ces arènes est en dent de scie. Si certaines sont très jolies et accompagnées de beaux effets de lumière et d’une colorimétrie agréable, d’autres sont fades et souffrent d’un aliasing assez agressif. Globalement, nous avons été un peu déçus par le soin apporté aux décors. A contrario, les personnages, tout comme leurs animations, sont magnifiques, les demoiselles en particulier. Les visages sont très fins et le côté poupée de cire a été mis de côté pour plus de réalisme. Chaque personnage a son propre style de combat. Petite déception néanmoins, les combattants sont seulement au nombre de 24 (27 pour l’opus 3DS). On est loin d’un Tekken, d’autant plus qu’à part les trois issus de Virtua Fighter, seulement deux nouveaux ont été intégrés : Mila, jolie lutteuse jouant beaucoup au corps à corps, et Rig, qui, avec ses airs de Wentworth Miller de Prison Break, est très agréable à jouer.

Idéal pour les débutants, il est très vif dans ses enchaînements au pied et très puissant. Adepte du Taekwondo, il fait mal à l’adversaire. Deux nouveaux, cela reste tout de même bien léger. Les anciens sont heureusement de la partie, de Kasumi à Zack, en passant par Jann Lee, Bass, la belle Christie, ou encore Ryu Hayabusa et ses chopes aériennes. Autre marque de fabrique de la série, les « atouts » des personnages féminins, souvent exagérés. Tecmo nous avait prévenu, les développeurs ne changeraient pas d’optique et proposeraient à nouveau de belles et plantureuses combattantes. On ne sait pas d’où vient leur source d’inspiration, mais dans cet opus, la physique mammaire est assez étrange, les poitrines des héroïnes paraissant étrangement molles, proches du rendu du ventre d’un Homer Simpson torse nu. Le but étant peut-être de donner un effet hypnotique à la chose... Cela reste un détail, le tout étant de toute manière de montrer quelques décolletés sympathiques. Quelques bonus viennent compléter le tout, proposant entre autres un mode spectateur permettant de prendre de jolies photos. Les photographes en herbe se feront plaisir. Les amateurs de jeux en ligne, par contre, seront quelque peu déçus, tant le contenu est léger. Un mode spectateur, des combats simples ou classés, et c’est à peu près tout. Aucun tournoi à l’horizon, et en plus nous avons subi pas mal de lags pendant certains combats. Pour placer efficacement des contres, cela devient du coup compliqué. A noter qu’un pass en ligne a aussi été mis en place… Un peu limite par rapport au peu de modes proposés.

Point complet
Toujours aussi nerveux, fluide et accessible, Dead or Alive 5 fera plaisir aux amateurs de la série qui ont patiemment attendu toutes ces années. Il conviendra également aux joueurs occasionnels par sa simplicité d’accès, malgré un niveau de difficulté général assez élevé. C’est malheureusement au niveau du contenu que le soft déçoit, avec un mode Histoire relativement inutile, peu de nouveaux combattants et des modes de jeu trop communs. Si le titre est une réussite graphique au niveau de ses personnages, les arènes sont en retrait, avec un aliasing parfois pénible et des couleurs souvent ternes. Même si la joie de retrouver la série est bien présente, on regrette que les développeurs n’aient pas mis à profit toutes ces années pour piquer ça et là des idées aux concurrents, et enrichir encore un peu plus leur titre. Dommage puisqu’il reste tout de même très agréable à jouer.

On a adoré :
+ Combattants parfaitement modélisés
+ Décors destructibles…
+ Sur plusieurs niveaux
+ Gameplay nerveux et efficace
+ Les contres, plus techniques
+ Duels mieux équilibrés
+ Mise en scène dynamique
+ Le mode histoire, à mourir de rire…
On n'a pas aimé :
- Ou pas
- Aliasing parfois agressif
- Peu de nouveautés
- Multi trop léger…
- Avec pass en ligne


Consulter les commentaires Article publié le 27/10/2012 par Lionel B.


Actuellement, les membres connectés sont :
Flux RSS | A propos | La rédaction, nous contacter
Xbox Gamer est un magazine online de jeux vidéo informant sur les consoles Xbox Series X|S, Xbox One, Xbox 360 et Xbox de Microsoft. Copyright XGN © 2002-2024