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Dead Rising 2



Editeur
Capcom
Développeur
Blue Castle Games
Genre
Action Aventure
Statut
Disponible
Date de sortie
  24.09.2010
  28.09.2010
  30.09.2010
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
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Il y a quatre ans, Capcom a réussi à nous surprendre avec un

Dead Rising

fort jouissif demandant globalement de tuer un maximum de zombies avec un arsenal composé d’armes et d’objets divers. Aujourd’hui, l’éditeur désire nous proposer une suite confiée pour le coup aux petits gars de Blue Castle Games. On pouvait alors espérer que ce

Dead Rising 2

corrige les défauts de son aîné tout en en décuplant les sensations… Pari réussi ?

La forme change, pas le fond




Si dans

Dead Rising

les joueurs avaient à contrôler Franck West, dans cette suite ils se retrouvent dans la peau de Chuck Greene. Sur le papier le changement est bien réel mais, dans les faits, on a surtout affaire à une sorte de modification du skin plus qu’à l’intégration d’un nouveau personnage. Ceci dit, ce dernier permet de découvrir une nouvelle histoire. Chuck a perdu sa femme et se retrouve seul sans pratiquement rien pour élever sa petite fille. Histoire de compliquer un peu les choses, cette dernière a été infectée par un zombie (par morsure). Le virus étant resté à l’état latent, son père doit lui faire une injection de Zombrex toutes les 24 heures pour éviter que sa fille ne se transforme en un monstre mort-vivant. Les faits énoncés, l’histoire commence lorsque notre héros se rend à Fortune City, avec sa fille, pour participer à une émission télévisée nommée Terror is Reality. Le but est simple, à bord d’une moto équipée de tronçonneuses, il doit massacrer un maximum de zombies dans cette compétition réunissant quatre concurrents. Bien entendu, les événements s’enchaînent, les zombies sont libérés, Chuck est accusé à tort, des innocents sont zombifiés et quelques survivants (dont nos personnages principaux) se réfugient dans un abri souterrain tandis que d’autres tentent de survivre ci et là. Le scénario, pourtant relativement bien écrit avec son côté kitch totalement assumé, n’est pas le point fort du titre puisqu’il sert principalement de prétexte pour dérouiller du zombie.

L’aventure n’en est pas pour autant désagréable à suivre, loin de là même puisque le joueur entre au cœur de l’action pour faire la lumière sur les événements qui se sont passés, prouver son innocence, trouver du Zombrex pour sa fille et, accessoirement, sauver quelques survivants, le tout dans un laps de temps égal à 72 heures qui correspond au temps que va mettre l’armée pour venir faire le ménage. La recette est fort similaire à celle d’il y a quatre ans et on peut légitimement se dire que les développeurs ne se sont pas vraiment foulés, surtout que l’environnement, bien que plus grand et plus varié, rappelle sans mal celui du premier volet. De même, le découpage de l’aventure est identique avec un monde ouvert découpé en zones séparées par des temps de chargement longuets. Les objectifs demandant souvent de passer par plusieurs zones, le rythme de l’aventure est rapidement haché menu, les loadings s’enchaînant tandis que le joueur a l’impression de perdre du temps. Même si l’intégration d’un tel système peut se comprendre vu le nombre de zombies affichés en même temps à l’écran, il faut bien avouer que les chargements auraient tout de même pu être mieux intégrés. Côté réalisation, le constat est mi-figue mi-raisin puisque d’un côté nous avons un moteur physique convenable, des graphismes des plus corrects, des modélisations réussies et d’autres moins, des animations rigides, des textures à revoir et des chutes de frame-rate.

Côté sonore, les musiques assurent l’essentiel et les voix stéréotypées collent à l’ambiance. Le titre ayant été confirmé en début 2007, on aurait quand même pu espérer avoir une version finale plus peaufinée même si le travail rendu est tout à fait convenable. Pour en revenir au concept du soft, précisons que Blue Castle Games a repris celui des tranches horaires. Ainsi, durant les 72 heures (dans le jeu – une huitaine à une douzaine d’heures dans la vraie vie selon sa faculté à éviter les Game Over –), une mystérieuse Stacey (qui garde la fille du héros dans l’abri souterrain) nous donne des missions principales et secondaires qui débutent à une heure précise et durent un certain temps. Il faut alors jongler avec ceci tout en essayant de ne pas louper une mission principale, sans quoi c’est le Game Over. Globalement, on n’a pas vraiment le temps de flâner, on enchaîne au mieux les objectifs principaux et (en règle générale) le sauvetage de survivants, ce qui à la fin peut devenir vite rébarbatif. Montre, tableau et organisation sont donc nos meilleurs alliés pour avancer sans trop d’accrocs. S’il n’y a fondamentalement rien de nouveau, il faut reconnaître que le système est toujours aussi efficace pour mettre la pression. Ceci pourrait d’ailleurs déplaire aux joueurs occasionnels…

Du fun en barres ?




Il est par contre moins frustrant que dans le premier volet puisque nous avons cette fois trois slots de sauvegarde (toujours liée aux toilettes), soit autant de parties possibles (par exemple : une sérieuse, une de secours et une pour s’amuser à simplement massacrer un maximum de zombies). Cet ajout n’est pas négligeable surtout que le challenge est au rendez-vous, sans être insurmontable, loin de là. Si les zombies ne sont pas vraiment inquiétants tant ils sont stupides, même si le nombre peut surprendre le joueur qui relâche son attention, les psychopathes apportent un sacré côté pimenté à l’aventure. Là encore il n’y a rien de nouveau et on en retrouve certains inspirés, pour ne pas dire copiés/collés, de ceux du premier opus. Mieux vaut donc avoir une ou deux boissons ou un petit truc à grignoter sur soi (inventaire) pour recouvrer un peu de santé. Malgré un certain manque d’inspiration et/ou de créativité, la recette fonctionne à merveille, on prend plaisir à déambuler dans le centre commercial, à passer par les casinos, à sortir dans les quelques allées disponibles, à récupérer un peu tout ce qu’il y a pour s’habiller, avec des vêtements parfois ridicules, ou pour chasser les zombies, etc. Il ne faut clairement pas prendre le titre au sérieux et profiter de son aspect beat them all jouissif pour s’amuser tout simplement. Par contre certains pourraient être rebutés par les nombreux allers-retours accompagnés, comme dit plus haut, des chargements.

Un peu dans le même ordre d’idées, le temps de réaction du personnage et sa rigidité accentuent un poil le challenge (surtout face aux psychopathes) tout en montrant un côté qui fait un peu tache en 2010. A noter aussi que la vitesse de déplacement de Chuck est vraiment lente au début de l’aventure mais qu’elle devient plus raisonnable après quatre ou cinq niveaux gagnés. En effet, tout au long de l’aventure, le joueur accumule des PP qui permettent de faire évoluer le héros (plus de place dans l’inventaire, bonus de santé, vitesse...) et de récupérer des cartes combos… Ces dernières représentent l’une des nouveautés du titre puisqu’elles offrent la possibilité de créer de nouvelles armes à partir de deux objets. Une cinquantaine de cartes sont à acquérir en faisant du level-up, en tuant les psychopathes, en secourant les rescapés ou encore en les trouvant sur la map. A condition d’avoir la carte, les objets requis pour l’assemblage et de trouver un atelier, on peut réaliser une nouvelle arme surprenante permettant en plus d’engranger encore plus de PP. L’arsenal étant déjà assez varié, il y a clairement de quoi se faire plaisir. Mieux encore, on peut désormais profiter de l’expérience en coopération. Les sensations sont alors décuplées, le challenge est plus abordable pour les amateurs, la dose de fun est plus intense et on se marre bien ! Histoire de prolonger le plaisir, les développeurs ont intégré plusieurs fins pour assurer une certaine replay-value et un mode Terror is Reality (du nom du show télévisé) jouable jusqu’à quatre offrant neuf mini-jeux fort appréciables pour se détendre un peu.

Point complet
Blue Castle Games a repris les bonnes bases du premier volet pour pondre ce Dead Rising 2. Si ce dernier s’avère être un très bon défouloir, il faut bien avouer que le studio a manqué de créativité et d’originalité pour surprendre. Globalement, on se retrouve avec les qualités du premier, mais aussi ses défauts, alors que les développeurs n’ont pas manqué de temps. Plusieurs éléments, comme la rigidité des animations, le temps de réaction, le découpage des zones avec chargements longuets, le frame-rate vacillant et le côté rébarbatif des missions secondaires font un peu tache à notre époque, bien que certains diront qu’il s’agit d’une sorte de patte lui conférant un certain charme. Ceux qui apprécient le découpage massif de zombies seront assurément ravis de profiter de l’aventure. Les quelques nouveautés comme le multijoueur, les armes combos, la coopération et les trois slots de sauvegarde sont plus qu’appréciables, la replay value est bonne et le tout procure une bonne dose de fun. Pourquoi s’en priver ? Enfin, précisons quand même qu’il vaut mieux le trouver à petit prix, surtout si on a déjà bouclé le premier, le fond étant similaire, sans compter que pour avoir une expérience encore plus complète (le jeu en lui-même se suffisant), un prologue est à récupérer contre 400 MSP et un épilogue va arriver (payant aussi même si ces suppléments sont supposés remercier les joueurs).

On a adoré :
+ Psychopathes pour le challenge
+ Une certaine pression
+ Trois slots de sauvegarde
+ Toujours plus de zombies
+ Très bon défouloir
+ Les armes combos
+ La coopération
+ Le Terror is Reality en multi
+ Bonne replay-value
+ Réalisation correcte…
On n'a pas aimé :
- Mais loin d’être au top
- Missions secondaires rébarbatives
- Peu de nouveautés dans le fond
- Rythme haché avec les chargements
- Scénario minimaliste
- Réactivité à améliorer


Consulter les commentaires Article publié le 03/10/2010 par Vincent P.


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