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Disney Universe



Genre
Action Aventure Mini-jeux (Party Game)
Statut
Disponible
Date de sortie
  28.10.2011
  2011
Nombre de joueurs
1 à 4
Classification PEGI
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L’univers Disney remporte toujours un franc succès auprès des petits (et des plus grands !), que ce soit dans les films ou dans les dessins animés. C’est au cœur d’un jeu vidéo qu’on le retrouve, mais cette fois-ci d’une façon un peu particulière, puisqu’il s’agit d’endosser divers costumes pour rétablir l’ordre dans quelques univers de Disney virtuels touchés par un affreux virus. Nous promettant un voyage à travers différentes licences du groupe, le soft s’annonçait prometteur, mais qu’en est-il dans la réalité ?

Disney Universe

a-t-il su conserver la magie Disney ?

Un pays (dés)enchanté ?




Disney Universe

, c’est d’abord l’histoire d’un monde virtuel, contrôlé par le gentil VIC (Vigie Informatique Cubique), qui se voit infecté par un immonde virus, le terrible Hex, bénéficiant au passage de la voix de Vincent Desagnat. Il faut donc traverser les différents univers proposés pour éliminer toute menace et rétablir la paix. Le joueur doit donc nettoyer les six mondes présents, à savoir Pirates de Caraïbes, Aladin, Le Roi Lion, Alice au Pays des Merveilles, Monstres et Cie et Wall-E… Mais attention, pour commencer, seul le premier est disponible : pour jouer dans les suivants, il faut se délester d’une bonne partie de la monnaie accumulée en détruisant ennemis et décors. De même pour les costumes, seul le premier de chaque thème est disponible, les autres se débloquent en réalisant certaines actions puis en les achetant. Au sujet des costumes, il y en a 45, issus des univers présentés, mais également d’autres comme Nemo, Tron, Mickey, Donald... Pour ceux qui espéraient un voyage enchanté à travers les différents mondes, on déchante assez vite, avec des niveaux simplistes n’ayant qu’un vague rapport thématique à l’original. Impossible de reconnaître les scènes du film, elles sont justes évoquées à travers les trois niveaux de chaque monde.

Quant aux musiques, même constat, elles n’évoquent que de très loin les thèmes originaux, seul un des thèmes du Roi Lion est vraiment sympathique, le reste tombant dans la banalité. Du côté des personnages, on attendait beaucoup du système de costume, mais il s’avère au final être des plus banals : on choisit le costume au début de la partie et on le garde jusqu’à ce que l’on choisisse de retourner au menu. On regrette fortement l’absence totale d’influence du costume sur le gameplay : il ne s’agit que de skins portés par des petits bonshommes bleus au charisme équivalent à celui d’une huître ! Il aurait été vraiment intéressant d’inclure des capacités spéciales pour chaque personnage ou au minimum pour chaque « famille », mais il n’en est rien. Il faut se contenter d’une amélioration de l’arme, grâce aux étoiles trouvées dans le coffre de chaque niveau, mais rien de transcendant, elle change juste d’apparence et permet de taper un peu plus fort. De plus, la moitié des costumes ne se débloque qu’en rejouant une deuxième fois les niveaux, autant dire qu’il faut de la motivation pour compléter sa garde-robe ! Heureusement, tout n'est pas à jeter, les graphismes étant très corrects et colorés, même s'ils ne sont pas des plus fidèles aux scènes des films et manquent souvent d'un petit quelque chose pour nous embarquer.

Comme un air de déjà-vu...




Passé ces considérations, il est temps de s’attaquer au gameplay, et là, encore une fois, c’est la douche froide ! On se retrouve face à un basique jeu d’aventure avec interrupteurs et objets à porter d’un endroit à un autre, qui est loin d’égaler les désormais classiques LEGO, dont on a ici une copie archi-limitée. D’autant plus qu’une grosse flèche bleue (à désactiver dans le menu) indique pas à pas ce qu’il faut faire (au cas peu probable où l’on se perdrait dans le niveau...). Il faut bien sûr venir à bout des ennemis qui apparaissent au fil des actions. Du côté des ennemis, le vide est toujours de mise, avec de petites créatures noires et rouges vêtues d’un costume. Le bestiaire est vite vu, il en existe deux sortes : les petits ennemis et les gros avec leurs attaques tournoyantes. Pour varier un peu les attaques, il est possible de mettre la main sur des super pouvoirs temporaires tels que des pistolets, le gel des ennemis... Tout comme les personnages, il s’agit juste d’un changement de skin, les attaques et comportements restant absolument identiques tout au long de l’aventure, ce qui s’avère franchement lassant, malgré les pièges qu'il posent (canons et piques). De plus, les combats ont un petit côté brouillon et l’on se contente souvent de taper dans le tas au petit bonheur la chance. Les affrontement contre les boss (un par monde) sont un peu plus originaux, sans toutefois être inoubliables. Pour « pimenter » un peu le tout, des items sont disséminés à travers les niveaux. Ils permettent de débloquer des artworks (même pas visibles en plein écran...) et des musiques.

Outre quelques exceptions, ils sont assez faciles à récupérer : un peu de challenge aurait été le bienvenu pour séduire toute la famille. Mais vu la très petite taille de chaque niveau, il ne fallait pas s’attendre à des miracles. De plus, à la fin de chaque niveau, une borne d’arcade fait son apparition, proposant un défi (survivre, abattre des ennemis...) qui casse un peu la routine. Malheureusement, en cas d’échec, elle disparaît, obligeant le joueur à recommencer tout le niveau pour réessayer. Autant dire qu’il vaut mieux ne pas se louper au premier passage. Au final, il faut environ sept heures pour traverser tous les mondes, mais il faut avouer que l’on fait la même chose tout au long du soft et qu’aucune réelle variation ne vient enrichir l’expérience, hormis les basiques changements d’habillage. Quant à la difficulté, elle est pour ainsi dire inexistante, puisqu’une fois la barre de vie à zéro, le personnage réapparaît presque aussitôt, perdant juste quelques pièces au passage. Un classement un peu obscur vient clôturer chaque niveau. Les « énigmes » ont subi le même traitement de facilité et consistent, la plupart du temps, à déplacer des objets dans leurs hologrammes, même si quelques passages sortent du lot comme le flipper/montagnes russes ou les dalles à révéler. L'avantage, c’est qu'on le prend facilement en main pour une partie (mais pas plus...). Heureusement, la possibilité de jouer en coopération jusqu’à quatre (uniquement en local) ajoute un peu de fun.

Point complet
Sans être totalement mauvais, Disney Universe se contente du strict minimum. Étant donné sa répétitivité, il vaut mieux y toucher par très petites sessions, de préférence en coopération, histoire de rendre le tout un peu plus amusant. Alors qu’il offrait des possibilités intéressantes, le principe du costume est vraiment sous-exploité et se transforme en banal habillage de niveaux tous semblables. Il faut le reconnaître, ce soft est loin d’être satisfaisant, surtout qu’il ne transmet absolument pas la magie de Disney. Beaucoup trop simpliste, il vaut mieux lui préférer d’autres titres, tels que les LEGO, qui ont le mérite de s’adresser à toute la famille, alors que Disney Universe peine à convaincre, même pour les plus jeunes.

On a adoré :
+ Graphismes colorés
+ Prise en main rapide
+ Les super pouvoirs
+ Les costumes Disney
+ Les défis borne d’arcade
+ La coopération à quatre
+ Les objets bonus à collecter...
On n'a pas aimé :
- Mais trop faciles à trouver
- Répétitif au possible
- Trop simpliste
- Costumes inexploités
- Univers vaguement thématiques
- Seulement 6 mondes différents
- Sans la magie de Disney
- Sur assisté, même pour des enfants


Consulter les commentaires Article publié le 17/12/2011 par Julie B.


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