Test - Don King Presents : Prizefighter - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Don King Boxing



Editeur
2K Sports
Développeur
Venom Games
Genre
Sport
Statut
Disponible
Date de sortie
  27.03.2009
  10.06.2008
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Thème
Boxe
Prix de lancement
59,00 €
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Près de deux ans et demi après l’arrivée de l’excellent Fight Night Round 3 d’EA Sports, 2K Sports se décide à nous offrir une simulation de boxe répondant au nom de Don King Presents Prizefighter. Le titre peut prêter à sourire pour les amateurs du genre qui connaissent l’histoire de Don King, un des plus célèbres promoteurs qui est facilement reconnaissable à sa coupe de cheveux extravagante, mais nous ne sommes pas là pour faire son procès. Reste donc à savoir si les développeurs de Venom Games ont fait du bon travail et si ce Prizefighter est capable de tenir quelques rounds, voire de gagner le match, contre FNR 3.

Round 1…




Prizefighter, le challenger, fait son entrée sur le ring et attaque le round de la meilleure des manières en proposant un mode carrière complet. Après avoir créé son personnage avec un éditeur de boxeurs plus ou moins satisfaisant demandant de régler quelques paramètres (musique d’entrée, position de la garde, style du short, etc.), on débute une carrière dans le but d’obtenir l’une des plus prestigieuses récompenses : la ceinture de champion du monde poids lourd. Avec un PDA pour recevoir quelques messages, un calendrier pour planifier ses rencontres et une salle d’entraînement à disposition pour améliorer son endurance, sa vitesse, son agilité ou encore sa force, le joueur semble avoir tout ce qu’il faut pour pouvoir progresser à son rythme. Afin de donner de la consistance à ce mode de jeu, les développeurs n’ont pas hésité à filmer des stars du milieu, des gens bien moins connus et Don King en personne pour réaliser une sorte de documentaire plaçant le joueur, connu sous le nom de « The Kid », au cœur de l’histoire.

Si l’idée est plutôt bonne et que la surprise fait effet les premières minutes, nul doute que beaucoup s’en lasseront rapidement et termineront par les passer pour pouvoir enchaîner les combats et essayer de se faire un nom. Il suffit alors de gagner deux ou trois matchs pour affronter un boxeur plus coriace faisant presque office de boss afin de pouvoir accéder à la série suivante de combats. Le tout étant tout de même ponctué par l’entraînement qui n’est autre qu’un rassemblement de mini-jeux demandant d’appuyer sur les bons boutons au bon moment. Si on apprécie y jouer pour tenter de faire les meilleurs scores possibles afin d’améliorer les caractéristiques de son poulain, on s’en lasse rapidement et on finit par appuyer sur une touche qui permet de les simuler en deux secondes. Les idées étaient là, le mode carrière est consistant mais rapidement il se résume en un enchaînement de combats, l’histoire servant de fil rouge étant vite reléguée au second plan. Néanmoins, certains apprécieront sûrement le divertissement.

Round 2…




Si le mode solo ne fait pas l’unanimité, reconnaissons que le mode multijoueur en ligne est irréprochable. Même si les adversaires ne courent pas les rues, il faut bien avouer que les parties en ligne sont des plus satisfaisantes puisqu’il n’y a aucun lag. Du coup ce Prizefighter s’annonce comme un concurrent sérieux capable « d’étaler » le très célèbre Fight Night. Mais la fougue de la jeunesse ne paie pas forcément et il semble évident que les développeurs de Venom Games manquent d’expérience en la matière. Si le contenu est plutôt satisfaisant (de nombreux rings, des boxeurs connus et même la possibilité de revivre des combats de légende), le cœur même du titre, à savoir le gameplay, est complètement à revoir. Un bouton pour le crochet droit, un pour le gauche, un pour le direct droit et un pour le direct gauche, l’association direct et crochet pour donner un uppercut, une gâchette pour l’esquive et un joystick analogique pour la garde, voilà les commandes de base qu’il faut assimiler avant de commencer un round. A cela il faut ajouter la possibilité de faire un jab (pas de côté avant de frapper) et d’utiliser un coup spécial en engrangeant de l’énergie dans une barre prévue à cet effet. Il n’y a rien de bien révolutionnaire et ces commandes, bien que permettant une prise en main plutôt rapide, de permettent pas de savourer l’intensité des coups et donc bien entendu celle des combats, surtout lorsqu’on a joué à Fight Night Round 3 et son système basé sur les deux joysticks analogiques. Cruelle comparaison !

Néanmoins, il n’y a pas que la comparaison qui lui fait défaut puisque les matchs manquent réellement de punch, un comble pour un jeu de boxe. Les mouvements sont lents et les coups ne sortent pas toujours au moment où l’on appuie sur le bouton, pire encore, certains sont enregistrés par le jeu et sortent quelques secondes trop tard, ce qui est dramatique pour ce genre de titres demandant une précision sans faille. Pour montrer leur désir de produire une simulation de boxe, les développeurs ont inséré une jauge de fatigue obligeant les joueurs à économiser leurs coups pour les sortir au bon moment. Malheureusement, quand celle-ci est pleine les avatars sont lents, mais quand elle est vide, on a l’impression d’avoir affaire à un ralenti ! Quand en plus les combinaisons sont difficiles à placer tant les commandes répondent mal, on ne peut que conseiller aux responsables de ce soft d’enfiler les gants, de monter sur un ring et de se battre ne serait-ce qu’avec un boxeur ayant un peu d’expérience. Ils verraient alors que dans la réalité les combats sont beaucoup plus dynamiques et que les coups ont un certain impact qu’ils n’ont pas réussi à retranscrire.

Défaite par K.O.




Certes, il y a quelques gerbes de sang et les boxeurs accusent les coups, mais bien souvent les animations sont trop scriptées et ne peuvent en aucun cas refléter la réalité. Pire encore, il arrive qu’un des deux hommes sur le ring s’affale dans les cordes après un vilain coup et se retrouve comme par magie au milieu du ring à tenter de se relever dans une position différente de celle qu’il avait quand il a touché le sol. Si on rajoute à cela des graphismes tout juste corrects et des bogues par milliers, inutile de dire que ce Prizefighter déçoit. Il n’y a en effet rien de plus frustrant que de voir un magnifique crochet non comptabilisé parce qu’il a traversé la tête de l’adversaire. Celui-ci n’étant alors pas considéré comme touché enchaîne les coups et prend l’avantage. Autant dire que certaines rencontres relèvent plus de la chance que du savoir-faire. C’est vraiment dommage parce que, une fois de plus, il y avait quelques bonnes idées. En effet, il peut arriver que son poulain, après une soirée arrosée ou un accident, se casse, par exemple, le poing. Cet aspect là de la vie est retranscrit lors du combat qui suit, son boxeur devant alors éviter d’utiliser le bras blessé sous peine de perdre lui-même de la vie en cognant. De plus, le jeu profite de bonnes musiques, avec notamment The Eye of The Tiger, et de commentaires français (pour certaines rencontres) qui sont plutôt bons, bien qu’eux aussi manquent quelque peu de dynamisme. Dommage que toutes ces bonnes idées soient complètement gâchées par une réalisation bien médiocre.

Point complet
Avec un mode carrière consistant, une bande-son de qualité et un mode multijoueur sans lag, Prizefighter avait tout pour séduire. En plus de cela les développeurs ont eu quelques bonnes idées pour donner un peu de piment à la carrière solo (handicaps, combats de légende, etc.). Malheureusement, c’est tout le cœur du jeu qui est à revoir. Les commandes ne répondent pas bien, la précision est aléatoire, les bogues nombreux et les combats manquent cruellement de dynamisme. A cela il faut ajouter des scripts trop voyants et des animations qui ne sont pas à la hauteur de nos espérances. C’est vraiment dommage puisqu’au fond le jeu n’est pas foncièrement mauvais et certains pourront certainement l’apprécier une heure ou deux, le temps d’enchaîner les mini-jeux de l’entraînement et quelques combats en ligne. Le plus dramatique c’est que ce Prizefighter se prend une véritable correction par un Fight Night Round 3 âgé de deux ans et demi. Comme quoi les développeurs de Venom Games auraient mieux fait de jouer au titre d’EA, à défaut de monter sur un ring, avant de produire une « simulation » de boxe.

On a adoré :
- Mode carrière consistant
- Multi en ligne sans lag
- La bande-son
- L’idée du handicap pour certains combats
On n'a pas aimé :
- Le gameplay
- Manque de dynamisme
- Trop de bogues
- Du script, encore du script
- Animations à revoir


Consulter les commentaires Article publié le 19-08-08 par Vincent P.


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