Test - Espgaluda 2 - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

Depuis le lancement de la Xbox 360, Cave nous a fourni de nombreux shoot them up d’une qualité surprenante. Après l’excellent Futari, fin 2009, c’est désormais au tour d’

Espgaluda 2

de bénéficier d’un portage sur Xbox 360 après son passage dans les salles d’arcade. Pour l’occasion, Cave n’a pas lésiné sur les moyens : mode Black Label inclus directement, bande originale livrée en bonus et même statut region free du jeu. Les bullet hell shooters fans ne pouvaient-ils que se réjouir ?

L’art et la manière de séduire

Soyons francs,

Espgaluda 2

est sans doute le moins intéressant des jeux de Cave d’un point de vue purement artistique. Il y a très peu d’originalité dans le design des ennemis (beaucoup d’unités humaines terrestres), des boss sans aucune saveur (particulièrement celui de fin), un design des personnages très pauvre et digne d’un manga bon marché, sans oublier un univers nettement moins convaincant que celui d’un Futari ou d’un Deathsmiles.

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est clairement trop commercial pour séduire totalement les fans hardcore du genre. Cependant, ne crachons pas trop vite dans la soupe car le jeu a de nombreuses qualités. Ainsi, on se rend rapidement compte que le soft introduit de nombreuses sortes d’ennemis différents, qui ne sont certes pas tous réussis mais qui offrent tout de même une large diversité au niveau des affrontements. Vous vous confronterez donc à des créatures ailées, des vaisseaux de guerre, des bateaux, des chars, des lance-roquettes, des tourelles de défense et une armée de créatures et soldats de tous horizons. Globalement, le bestiaire est plutôt convaincant si on exclut les boss ailés qui se ressemblent un peu trop et qui ne sont guère originaux. La vraie bonne surprise de cet opus, c’est la présence de tout le contenu du jeu sans nous obliger à débourser le moindre MS Points sur le Marketplace ! Ainsi, on dispose d’entrée de jeu de tous les modes (qui sont vraiment très nombreux), du Black Label, qui réjouira les joueurs hardcore (généralement vendu séparément), et de la bande originale du jeu gravée sur un CD bonus inclus dans l’édition normale.

Difficile donc d’être déçu de ce côté, d’autant que le jeu est region free ! Niveau gameplay, on se rend très vite compte qu’il s’agit d’un titre Cave : c’est rapide, fun, difficile et particulièrement bien pensé. A vrai dire, il introduit l’un des meilleurs systèmes de scoring jamais créés et offre une prise en main tout simplement grandiose. Il est en effet possible d’incarner plusieurs personnages qui disposent tous de leurs propres attaques et déplacements. En optant pour la vue supérieure, le studio a sans doute fait le meilleur choix. L’écran a beau se diviser en trois parties dont deux latérales qui encadrent l’écran de jeu, l’action demeure toujours très claire. Le joueur déplace bien entendu son personnage avec le stick analogique gauche, tire avec le bouton A et active un tir alternatif plus concentré en le maintenant appuyé. Viennent ensuite les variantes avec le bouton B, ce qui permet par exemple de ralentir le temps un bref instant, mais donne également la possibilité d’activer un bouclier grâce à sa barre de puissance en bas à gauche et de lancer une attaque puissante. Tout le génie du jeu réside dans la notion de risque. Vous pouvez en effet activer un mode qui permet d’engranger les boulettes ennemies. Pour gagner en efficacité il faut lancer ce mode à proximité de nombreux ennemis, ce qui est très dangereux dans la mesure où ces derniers sont particulièrement efficaces... et nombreux !

Le scoring global est bien pensé et varie considérablement d’un mode de jeu à l’autre, puisqu’il est entre autres possible de jouer à un mode qui n’est pas sans rappeler Ikaruga et sa dualité de couleurs. Au total, vous compterez une demi-douzaine de variantes où les règles sont à chaque fois changées, avec du Novice Xbox 360, du Novice Black Label, du Xbox 360, du Black Label, de l’Arrange, de l’Omake et de l’Arcade. Cette grande diversité de modes de jeu permet d’offrir une bonne durée de vie au soft pour peu que recommencer les mêmes niveaux avec des règles différentes ne vous dérange pas. De toutes façons, il y aura ceux qui passeront 20 minutes sur le jeu pour boucler l’aventure, ceux qui le termineront plusieurs fois en 2-3 heures et les vrais amateurs qui auront largement de quoi s’amuser une quinzaine d’heures, notamment grâce au mode deux joueurs. On regrette tout de même que les boss n’aient pas eu droit à un meilleur traitement, que les niveaux soient aussi peu nombreux et que pas mal de ralentis viennent gâcher l’expérience de jeu, carte graphique des jeux Arcade d’origine oblige. D’un point de vue purement technique, le soft s’avère plutôt réussi, même si on aurait aimé des menus plus esthétiques et des musiques un poil plus variées et moins repompées sur celles du premier volet. Les bruitages sont en revanche d’excellente facture et la réalisation graphique globale du jeu s’avère excellente avec des graphismes plus fins que les précédentes productions et toujours plus d’éléments affichés à l’écran.

Point complet

On a adoré : + Le mode Black Label inclus + Pas mal de modes de jeu + La soundtrack offerte en bonus + Gameplay aux petits oignons + Visuellement très joli + Pas mal d’ennemis différents

On n'a pas aimé : - Ca ralentit plus que d’habitude - Plus court qu’à l’accoutumée - Design des personnages particulier - L’ambiance, l’univers - Les boss en deçà

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Article publié le 23/03/2010 par Etienne F.