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En ce qui concerne le gameplay, Tri-Crescendo a néanmoins opté pour quelque chose de nettement plus classique, avec une production assez linéaire dans l’ensemble, beaucoup de combats, énormément de cinématiques, des zones franches (les villages) et des affrontements qui se déroulent dans des zones fermées. En pratique, vous devrez donc évoluer en temps réel sur la carte, au travers de décors tout simplement sublimes et particulièrement enivrants regorgeant de détails mais aussi d’ennemis. D’ailleurs, l’opposant se mettra, à votre approche, à vous foncer dessus jusqu’à ce que la fenêtre se ferme pour vous emmener dans une « arène » où vous devrez le (ou les, s’ils sont plusieurs) affronter. Le système de jeu a été conçu de telle sorte que les débutants ne soient pas perdus dès le début. Les explications sont claires et si le système de combat évolue, vous en serez averti et on vous expliquera à chaque fois la marche à suivre.
En pratique, le jeu oscille entre le tour par tour et le temps réel. Vous devrez donc commencer le tour en déplaçant votre personnage pour frapper l’ennemi en face en temps réel à la manière d’un beat them all, après quoi votre tour se terminera et ce sera alors à lui de vous attaquer. Evidemment le tout est bien plus complexe que ça puisque la stratégie sera de mise pour vraiment triompher de l’ennemi. Ainsi, vous devrez accumuler des points d’expérience pour évoluer et devenir plus fort, mais aussi enfiler le nouvel équipement acquis pour être plus efficace, planifier vos attaques pour ne pas perdre de temps, gérer votre énergie, choisir vos coups spéciaux et faire attention à l’ombre et à la lumière. Tri-Crescendo a en effet clairement mis en avant une jouabilité à deux temps qui change radicalement selon le fait que vous vous situiez dans une zone d’ombre ou dans une zone ensoleillée. Concrètement, certaines attaques ne sont disponibles que dans l’une de ces deux zones et les ennemis pourront changer d’apparence et d’attaque selon leur situation. Un plus indéniable qui apporte beaucoup de variété au gameplay.
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Certains trouveront sans doute que le titre se révèle beaucoup trop simple et basique pour les contenter. Alors oui, bien sûr, Eternal Sonata est moins coriace que les gros RPG s’adressant aux joueurs habitués au genre, mais il n’en demeure pas moins efficace et passionnant. Seuls les combats contre les boss demeurent difficiles. Maintenant, tout dépend de votre niveau et de vos affrontements contre les ennemis classiques qui rendront la tâche plus simple (si vous avez beaucoup d’expérience) ou plus complexe (si vous évitez certains combats). Quoi qu’il en soit, les vrais amateurs de jeux de rôle sortiront enchantés de cette expérience, même s’il est clair que quelques heures de jeu (voire une ou deux dizaines) de plus et un niveau de difficulté sensiblement supérieur n’auraient pas été un luxe. Mais qu’importe, le résultat est bluffant et on a envie de se perdre des heures durant dans cet univers ensorcelant.
Pour ce qui est de la durée de vie justement, Eternal Sonata devrait vous tenir en haleine pendant plus de 20 heures grâce à une quête principale tout bonnement extraordinaire et quelques quêtes annexes qui permettent de varier les plaisirs. Les joueurs passeront donc entre 20 et 27 heures de pur émerveillement dans un univers au charme fou qui aurait néanmoins mérité de laisser plus de liberté aux aventuriers en herbe. Ces derniers auraient d’ailleurs bien souhaités quelques quêtes annexes supplémentaires pour vraiment rentabiliser leur achat.
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Pour ce qui est de la bande sonore, Namco a décidé de mettre le paquet. Certes, le jeu n’est pas en version française intégrale, juste sous-titrée, mais l’éditeur, à savoir Atari, a choisi de garder les voix originales japonaises tout au long de l’aventure afin de faire plaisir aux amateurs de cette si jolie langue. D’autre part, le joueur pourra tout aussi bien choisir la version anglaise qui reste très convaincante. Au niveau des musiques, le constat est tout aussi positif avec des mélodies à la fois entraînantes et poétiques qui vous immergeront entièrement dans l’univers d’Eternal Sonata. Notons au passage que plusieurs symphonies de Chopin ont été reprises pour l’occasion. Un plus indéniable qui permet également d’offrir un dernier hommage à ce grand compositeur polonais.
Point complet
On a adoré : + Les graphismes magnifiques + Les héros + Le scénario + Les réflexions + L’univers coloré + Le charme fou + La bande sonore |
On n'a pas aimé : - Trop facile - Peu de quêtes annexes - Un poil trop court |
Consulter les commentaires | Article publié le 03-11-07 par Etienne F. |