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F1 2013



Editeur
Codemasters
Genre
Course
Statut
Disponible
Date de sortie
  04.10.2013
Nombre de joueurs
1
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On a le droit cette année encore au retour de la Formule 1 selon Codemasters sur nos consoles vieillissantes. Après un excellent

F1 2012

, qui faisait crisser la gomme sur les pistes les plus célèbres, c'est avec plaisir que l'on retrouve la version 2013, en se posant la question légitime d'une suite annuelle : Mais qu'apporte-t-il de plus ? Accrochez vos ceintures, on se jette à corps perdu pour faire rugir les chevaux sur la piste.

Un jeune pilote, tu seras




Comme dans l'épisode précédent, l'aventure se démarre par un test de vos capacités sur le circuit. Vous commencez donc par vous faire la main rapidement sur le mode jeune pilote, sorte de léger didacticiel qui propose un aperçu global du véhicule et de sa conduite. Les épreuves sont sensiblement les mêmes que dans l'épisode précédent, ce qui est dommage dans un sens puisqu’on aurait aimé une version plus approfondie avant de se plonger dans le grand bain des courses automobiles. Une fois lancé dans le mode carrière, on tombe dans le rythme effréné de la saison et les courses se suivent sans répit. Vous devez faire attention à bien prendre en compte tous les conseils et les détails présents dans ce test de jeune pilote afin de mettre toutes les chances de votre côté pour grappiller des places une fois sur la piste. C’est d'autant plus vrai qu'il est désormais possible de choisir son écurie dès le départ. Plus besoin de commencer à courir pour une équipe sous cotée qui n'offre que des véhicules médiocres ! Les grandes maisons vous ouvrent leurs portes, à vous de faire la différence. Pour ce qui est de la prise en main, elle est en tous points similaire à celle de

F1 2012

. On note une petite amélioration au niveau de la physique et du comportement des véhicules sur les bandes vibrantes qui ornent les virages. Si l'année passée, vous pouviez vous permettre de vous égarer dessus lors de virages trop secs, il est déconseillé dans cette version 2013 de s'y attarder sous peine de perdre les pédales.

Pour le reste, les monoplaces ont dans l'ensemble la même tenue de route, les courses se ressemblent et on n’est pas dépaysé du tout en passant de son aîné à ce titre. Peut-être que l'I.A. se montre un poil plus combative, à moins que vous respectiez les règles et ne fonciez pas tête baissée dans les duels à chaque opportunité. Il faut savoir doser son adrénaline et prendre l'ascendant à l'instant propice, ce n'est pas un jeu de courses de rue où la première place est à gagner au péril de sa vie à chaque course. Patience et expérience sont les maîtres mots. D'ailleurs, si on se procure

F1 2013

, c'est dans un premier temps pour suivre la saison actuelle en parallèle, même si ce n’est pas forcément le plus réaliste possible quand on sait que dans ce milieu, les écuries se battent pour garder le secret sur leur stratégies et structures mécaniques. Non, on ne dit pas que c'est magouilles et compagnie, seulement il est vrai que pour rester en haut de l'affiche, il faut savoir garder une longueur d'avance sur ses adversaires, et le fait de garder pour soi son stratagème est tout à fait normal. Ce qui est encore plus normal, c'est de ne pas lever ce fameux secret pour un jeu. Du coup, on se retrouve plus avec les véhicules de pré-saison, qui servaient à établir des statistiques, que les réels bolides qu'utilisent concrètement les coureurs. C’est un petit détail qui casse un peu l'esprit d'immersion pour les plus grands fans. Mais soit, venons-en aux faits, s’il n’y a pas (ou trop peu) de changements sur le jeu, à quoi bon investir ? L'argument principal du titre arrive.

On en revient toujours aux vieux Classics




Si les choses sont sensiblement les mêmes volant en main, la nouveauté vient d'ailleurs. En effet,

F1 2013

propose cette année le mode Classics, sorte de retour aux légendes du passé (années 80) avec la possibilité de prendre le volant de cinq monstres légendaires tels que le F1 87/88C de Ferrari ou encore la Lotus 98T. On est donc pas mal dans l'idée, à savoir proposer un flashback sur les voitures qui ont marqué l'histoire de ce sport, sur des circuits tout aussi célèbres… Mais le contenu est plutôt pauvre, pour ne pas dire pingre. En plus, il y a un hic, ces véhicules somptueux pourront être conduits par deux pilotes de l'écurie concernée, avec l'un qui a connu la fureur des courses de F1 des années 80, et l'autre qui vient s'incruster dans le décor alors qu'il n'a jamais roulé avec les véhicules en question. Ainsi, on pourra s'étonner de voir un Schumacher faire crisser les pneus au volant d'une Ferrari… de 1988. Cet anachronisme délirant pourra faire rire jaune certains fans, sans nul doute. L'édition Classics du jeu apporte le même contenu, mais sur les années 90, avec les mêmes idées, dix ans plus tard. Il n’y a rien de bien fantastique en soit. Vous pourrez vous en donner à coeur joie sur les quatre circuits proposés (deux pour les années 80, deux autres pour les années 90) en prenant les monoplaces de l'époque ou celles d'aujourd'hui, au choix. Mais comme dit précédemment, le contenu est fort pauvre et les épreuves sont restreintes.

Il faut éventuellement payer pour en obtenir plus. Payer plus pour jouer plus, ce n'est pas forcément agréable. Une dernière chose et non des moindres, le mode Classics, voulant se la jouer vintage, s'est orné d'un filtre sépia (c'est à dire jaune à tendance urinaire), histoire de se donner un petit côté old school avec le sourire qui brille et les pilotes à la coiffure irréprochable. Ce n'est pas le 20 heures de France 2, on peut donc observer le magnifique travail qui a été réalisé sur la modélisation des véhicules et l'atmosphère générale. Il est évidemment possible de supprimer ce filtre via les menus, afin de libérer la beauté du jeu, et sûrement de s'éviter une migraine force 4. Dans l'ensemble,

F1 2013

a reçu des améliorations intéressantes. On parlait notamment d'une physique plus pêchue, avec de meilleures sensations, des graphismes plus léchés, qui viennent favoriser l'immersion dans un jeu qui se rapproche de plus en plus de la simulation, mais qui peine à se défaire de cette image de jeu encore un poil trop arcade. Le contenu sonore est tout aussi agréable, que ce soit des bons mugissements du moteur ou des cris stridents de la gomme mordant l'asphalte. On est tout de même plongé dans un jeu qui est travaillé et agréable à jouer. N'est-ce pas le principal en fin de compte ?

Point complet
Alors, que penser de ce F1 2013 finalement ? On a affaire une fois de plus à un bon jeu. Les nouveautés ne sont pas exceptionnelles et n'apportent pas le « grand plus » qui viendrait justifier l'achat compulsif du titre au prix fort. Néanmoins, globalement, l'aventure est très intéressante. La conduite, très similaire à l’an passé, a tout de même été un poil améliorée par de menus détails. En plus, le fait de piloter une F1 est toujours un pur régal. On déplore surtout le fait qu'il faille s'armer de quelques euros supplémentaires pour avoir un mode Classics « complet », c'est à dire, avec tous les pilotes, circuits et véhicules proposés.

On a adoré :
+ Une physique plus propre
+ Très bonnes sensations
+ IA plus combative
+ Visuellement plus agréable
+ Les rugissements des moteurs
+ Mode Classics intéressant…
On n'a pas aimé :
- Mais très pauvre…
- Et faut payer plus pour l'égayer
- Pas de grande nouveauté marquante
- Pas encore 100% simulation


Consulter les commentaires Article publié le 08/02/2014 par Manuel-Ange A.


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