Test - Family Guy : Back to the Multiverse - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Family Guy : Back to the Multiverse



Editeur
Activision
Développeur
Heavy Iron Studios
Genre
Action Plateformes
Statut
Disponible en Europe et aux Etats-Unis
Date de sortie
  23.11.2012
  20.11.2012
Nombre de joueurs
1

Considérée à tord comme un plagiat des Simpson, la série Family Guy (Les Griffin en français), créée par Seth MacFarlane, a su au fil des épisodes se forger une identité propre, grâce à son humour particulier et irrévérencieux. Déjà adaptée, sans grand succès, sur PlayStation 2, la série nous revient sur Xbox 360 avec un opus développé par Heavy Iron Studios pour le compte d’Activision. Aucune sortie française n’étant prévue sur la console de Microsoft, nous vous proposons donc un test import du jeu, uniquement en version originale sous-titrée en anglais. Cette nouvelle adaptation relèvera-t-elle le niveau de la précédente ?

Humour qui décape




Cette nouvelle version console de Family Guy se présente sous la forme d’un jeu d’action permettant d’incarner, au choix, Brian le chien, ou Stewie, le bébé surdoué dont la principale motivation dans la série est d’éliminer sa mère. Tous deux colleront le train à Bertram, qui est bien décidé à détruire notre monde, en voyageant d’univers en univers. Basé sur un épisode de la série, ce synopsis permet de voyager à travers le temps, tout en découvrant des dimensions parallèles. Du coup, la diversité des environnements est au rendez-vous, avec à chaque niveau ses propres ennemis. Et c’est là que l’humour si particulier de la série, qui divise les spectateurs, éclatera au grand jour. Si le premier niveau vous confronte à des étudiants un poil bourrés et à des pompom girls excitées, le deuxième vous demandera d’éliminer des Amish à coups de fusil sniper, tandis que le troisième vous entraînera dans des gunfights intenses contre des handicapés en fauteuil roulant. Autant dire que le jeu n’est pas à mettre entre toutes les mains… Si beaucoup riront avec plaisir face aux situations plus absurdes les unes que les autres, d’autres seront simplement choqués. Les références à la série animée sont en tout cas très nombreuses, les clins d’œil raviront les fans, et l’épique combat entre Peter Griffin et le poulet géant est de la partie. A l’image des Simpson le jeu, Family Guy propose de jouer l’aventure seul ou à deux joueurs en local, bien qu’aucun élément de coopération ne soit présent. Les joueurs se suivent, combattent ensemble et c’est tout, mais cette possibilité est vraiment sympathique et conviviale. Le massacre virtuel entre amis est bien plus rigolo, c’est bien connu. Le second joueur peut se connecter à tout moment dans la partie. A deux, les ennemis sont plus coriaces, et il arrive fréquemment de mourir.

Pas de panique, après trois petites secondes, la partie reprend auprès de votre acolyte, mais votre monnaie virtuelle durement gagnée se voit amputée de quelques centaines de dollars, à l’image d’un Borderlands. Cette monnaie, récoltée en tuant les ennemis et en dénichant des sacs d’argent, permet d’investir dans des items spéciaux, des costumes, des armes ou des compétences (vie, nombre de grenades). On meurt donc assez souvent, car les ennemis attaquent bien souvent en masse, Family Guy étant principalement orienté action, avec son lot de sales tronches et de boss à occire. En plus des Amishs ou handicapés en fauteuil ou en béquilles (qui vous appellent les Walkers, car vous pouvez marcher, référence à The Walking Dead), vous aurez à vous coltiner des poules psychopathes, qui éclosent de leurs œufs dans un style très inspiré d’Alien. Le boss du niveau, une poule géante, pond d’ailleurs des œufs grâce à son énorme abdomen, telle la reine Alien dans le film de la saga. Autre exemple, les humains collés aux murs, dont les poules sortent violemment de leurs torses. Et les références sont légion, aussi bien à la série donc, avec les répliques cultes et autres personnages qui font des apparitions, qu’au cinéma, comme lorsque Brian chante, dans le niveau des militaires, la chanson de Full Metal Jacket « ça c’est mon flingue, et ça c’est mon dard ». L’effet est réussi, et les fous rires fréquents. Dans le genre trash, un niveau vous emmène dans les ateliers d’un père Noël reconverti en trafiquant d’armes (que voulez-vous, c’est la crise), qui supervise des petits chinois s’attelant à la fabrication des jouets, le tout également sous l’œil de lutins psychopathes. C’est un mélange totalement improbable qui se termine par un affrontement avec le barbu vêtu de rouge, qui nous envoie dans la mâchoire un « Mery Christmas dicks ! » bien placé.

Aimez la différence




Un modèle d’humour noir, décalé et absurde, tout comme le doigt d’honneur que l’on peut effectuer à volonté avec Stevie (qui est, on le rappelle, un bébé). Ce sont en tout dix niveaux qui composent le jeu, d’une durée inégale. Certains sont malheureusement trop courts (le combat contre le poulet), tandis que d’autres se révèlent un peu lourds (les fusillades face aux militaires qui surgissent de toutes parts). Les deux personnages se dirigent quasi de la même façon, avec une touche pour sprinter, une pour shooter à tout va, et une autre pour frapper au corps à corps (utile pour se sortir de certaines situations compliquées). Globalement, le jeu est assez répétitif et, si quelques phases de plateforme (très jouables) viennent quelque peu changer les idées, elles sont assez rares et sont vite oubliées au milieu de l’abondance d’action. Pour dézinguer tout ce petit monde, plusieurs armes et items sont à votre disposition, histoire d‘envoyer quelques headshots dans de grosses gerbes de sang. Les armes restent assez classiques (sniper, fusil à pompe, bazooka, fusil laser), tandis que les items partent bien souvent dans l’absurde. Il est possible d’envoyer des grenades vomitives vers les adversaires, ou d’invoquer un poulet géant ou un handicapé pour vous seconder. Ces bonus sont accessibles dans les niveaux, en les dénichant, ou en passant par un store pour dépenser quelques sous en les achetant. Il faut compter environ 5 heures pour terminer la campagne solo, à laquelle s’ajoutent quelques modes multijoueurs, mais en local seulement. Il est ainsi possible de participer à des deathmatchs, contre des amis (à 4 en écran splitté), qui nous rappelleront de bons souvenirs sur certains jeux Dreamcast, ou contre des bots et des vagues d’ennemis.

Un mode Capture the Flag est également présent. Des personnages et costumes peuvent être débloqués et achetés en solo pour être utilisés en multi. Certainement pas le mode de l’année, mais il est agréable à jouer et on le ressortira à coup sûr pour quelques soirées. A noter que quel que soit le mode de jeu (solo, coop ou multi), le soft est parfaitement fluide. Et c’est une des particularités du titre d’un point de vue technique : sa fluidité sans faille. En effet, le jeu tourne en permanence à 60 images par seconde, chose très appréciable pour un jeu en cell shadding, qui donne encore plus l’impression d’assister à un dessin animé interactif, sans compter les cinématiques parfaitement réalisées. Globalement, c’est plutôt joli. Très coloré, hyper fluide donc, et sans défaut technique majeur (aucun aliasing à signaler), le rendu général est très agréable et assez fin. Un poil plus beau que les Simpson le jeu, Family Guy s’en sort très bien de ce côté-là, même si quelques modélisations restent assez sommaires. Les personnages sont en tout cas parfaitement reconnaissables et la diversité des environnements fait plaisir, mais on aurait aimé quelques niveaux supplémentaires, sachant que les deux derniers se terminent en une quinzaine de minutes à peine. Niveau sonore, c’est du très bon boulot également. Les voix originales sont présentes et bien jouées, et l’humour est vraiment excellent. Attention toutefois, car le niveau d’anglais est légèrement au-dessus de la moyenne, avec des références pas forcément faciles à saisir. Les musiques sont celles de la série, entraînantes et efficaces. Là encore, l’enrobage du dessin animé est totalement respecté.

Point complet
Rempli d’humour et de références à la série qu’il adapte, Family Guy vous fera beaucoup rire. Avec sa réalisation de qualité, alliant décors variés et colorés et une fluidité permanente, le jeu est également défoulant, pour peu que vous acceptiez de dégommer des handicapés à coups de fusil à pompe. Déception par contre, du fait de son exclusivité sur le Store de Sony en France, le jeu n’est disponible qu’en import sur 360, à un prix élevé, tout comme l’est la version disponible sur le PSN, aux alentours de 60 euros. Cela fait malheureusement cher pour cinq heures de jeu solo, auxquelles s’ajoutent quelques parties multi en local, mais qui manquent de contenu. A petit prix par contre, le jeu est vraiment agréable à parcourir, encore plus si vous êtes adepte de la série animée.

On a adoré :
+ Grande fidélité à la série
+ Beaucoup d’humour
+ Des répliques bien trash
+ Défoulant
+ Plutôt joli
+ Toujours fluide
+ Jouable en coop
+ Du multi à 4 en local…
On n'a pas aimé :
- Mais manquant de contenu
- Vendu plein tarif
- Seulement 5 heures en solo
- Assez répétitif
- Un humour qui peut déplaire


Consulter les commentaires Article publié le 05/12/2012 par Lionel B.


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