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FIFA 10



Genre
Sport
Statut
Disponible
Date de sortie
  01.10.2009
  02.10.2009
Nombre de joueurs
1 à 20
Online
- Contenus
- Jeu en ligne
- Classements
Classification PEGI
Thème
Football
Mémoire
172 Ko par sauvegard
Résolutions gérées
720p, 1080i, 1080p
Son
Dolby Digital
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FIFA 08

avait semé la confusion chez les fans de football en prenant une bonne option sur son concurrent direct :

Pro Evolution Soccer 2008

. L’année suivante, après avoir pris en compte les retours des joueurs, EA Sports a offert une simulation de football qui a réussi à convertir une très grande majorité de fans de PES à sa cause, tout en mettant fin à l’hégémonie de la saga de Konami. Mais le match n’est pas terminé et c’est en cette fin d’année 2009 que les deux grands sortent chacun leur nouvelle itération de leur série phare. Si d’un côté PES 2010 a tout à prouver,

FIFA 10

peut susciter quelques craintes. En effet, les amateurs de ballons ronds attendent un titre irréprochable ou presque offrant son lot de nouveautés plus qu’une sorte de

FIFA 09

à peine mis à jour... Les petits gars de chez EA Sports ne se sont-ils pas trop reposés sur leurs lauriers ?

Et 1, et 2, et 3…




Avec deux opus sur la nouvelle génération de consoles, la licence FIFA a réussi à faire chavirer le cœur d’une grande majorité de fans de PES, cette dernière série tentant maintenant de rattraper un retard conséquent sur sa concurrente. Mais avec son

FIFA 10

, EA Sports risque bien d’enfoncer le clou… En effet, qu’on se le dise, ce nouvel opus reprend toutes les forces (modes de jeu, contenu, jeu en ligne, effectifs, etc.) du précédent avec tout de même un joli lot de nouveautés et autres améliorations. Il suffit ainsi de quelques minutes de jeu et d’un bon tour d’horizon pour se rendre compte que les temps de chargement ont été diminués, que le moteur graphique, bien que n’ayant pas évolué, est toujours aussi performant et que bon nombre de nouvelles animations rendant les comportements et les gestes beaucoup plus réalistes ont été ajoutées. Dans un souci d’évolution, les développeurs ont aussi retravaillé les modélisations des visages permettant ainsi de reconnaître plus de joueurs. Toutefois, les effectifs étant toujours aussi fournis, les connaisseurs remarqueront vite que les joueurs un peu moins célèbres et médiatisés ne profitent toujours pas du même traitement que les grandes stars. Un petit bémol inhérent à la série qui tend à se gommer même s’il reste encore du travail sur ce point. Dans un autre registre, la bande sonore est toujours aussi travaillée avec des commentaires français de qualité assurés par Hervé Matoux et Franck Sauzée (la version anglaise du titre est elle aussi excellente à ce niveau-là).

En termes de contenu, il n’y a vraiment rien à redire sur ce

FIFA 10

qui offre tous les modes de jeu du 09 (exhibition, tournois, modes Deviens Pro, Saison et Fiesta, etc.) et qui se permet même le luxe d’en proposer des nouveaux dont le mode Pro Virtuel. Sorte de petite révolution dans le monde vidéoludique du football, celui-ci permet de créer un joueur avec des outils simples à utiliser et très complets afin de l’intégrer à tous les autres modes de jeu, et ce que ce soit hors ligne ou en ligne. Mais ce n’est pas tout puisque ce Pro Virtuel repose sur un système d’exploits à accomplir (courir une certaine distance par exemple) pour faire progresser les statistiques de son poulain et le faire passer d’amateur à véritable professionnel. Cerise sur le gâteau, EA Sports propose sur son site officiel une application nommée Game Face qui permet d’intégrer son visage dans le jeu à partir d’une simple photo. Si l’outil est fort sympathique et permet même de créer une équipe avec des amis, il faut reconnaître que son utilisation est un poil laborieuse avant d’arriver à un résultat concluant. Enfin, il est inutile de cracher dans la soupe, c’est un petit plus très agréable et surtout bien pensé. En sus, les joueurs peuvent découvrir un éditeur de coups de pied permettant de régler les moindres détails au niveau des déplacements des membres de son équipe sur un coup franc ou un corner. L’avantage, c’est que l’on peut préparer les mouvements de chacun à la seconde près pour surprendre l’adversaire et, une fois que l’on est satisfait de sa mise en place, il suffit de la sauvegarder en l’attribuant à une touche pour s’en resservir rapidement et simplement en plein match.

Tout est dans la subtilité !




Enfin, le mode multijoueur en ligne est toujours aussi solide et fourni, sans compter quelques options bienvenues comme le re-match ou la possibilité de jouer ou non les prolongations après un match nul (avec accord mutuel des joueurs). Il permet de prolonger le plaisir pendant bien des heures avec, pour les fans ultimes de football, la possibilité de jouer la Saison Live 2.0. Celle-ci, dont la formule n’est pas nouvelle mais quelque peu améliorée, permet de jouer chaque rencontre en fonction des statistiques observées (et retranscrites dans le jeu) dans la vie réelle. Toutefois, si le fait d’avoir un exemplaire du jeu permet de profiter gratuitement de cinq journées, il faut débourser 800 MS Points, soit une dizaine d’euros, pour profiter de la Premier League, de la Ligue 1, la Seria, la Bundesliga, la Liga BBVA et la Primera Division. Même si le tarif peut paraître assez élevé pour du contenu à débloquer, il faut reconnaître que les mises à jour régulières permettent de profiter des statistiques réelles en quasi temps réel et ainsi de disputer des matchs en fonction des joueurs blessés, de leurs performances, etc. Evidemment, seuls les fanatiques du ballon rond y trouveront leur compte. Mais les autres ont déjà bien de quoi faire sans débourser un centime de plus.

Si pour le moment ce

FIFA 10

s’apparente plus à une mise à jour du 09 avec quelques nouveautés appréciables qui ne justifient toutefois pas son prix (tarif plein pot), il faut bien avouer que toutes les améliorations apportées au gameplay changent cette perception. En effet, les développeurs ont intégré le dribble à 360°, ce qui permet d’orienter son footballeur dans n’importe quelle direction sans se limiter aux huit axes habituels. Ceci lié à une physique bien mieux mise en avant (entendez par là que les gros gabarits ont tendance à facilement se débarrasser des moins imposants lors des coude à coude, que les sprinteurs sont plus rapides sans pour autant traverser le terrain en cinq secondes, etc.) permet d’avoir un contrôle de balle beaucoup plus intuitif. A cela il faut ajouter quelques améliorations au niveau des frappes qui sont beaucoup moins automatisées qu’avant. Ainsi, il est possible de donner un peu plus de puissance sans forcément voir son tir s’écraser sur le montant des cages adverses. Les fans de shoot de loin peuvent donc tenter leur chance à plus de vingt mètres pour peu qu’ils soient dans une situation idéale pour tirer, le jeu prenant en compte, comme dans les précédents opus, la position du joueur, son pied d’appui et sa vitesse pour ajuster la frappe de manière réaliste. De même, la gestion de l’effort est bien mieux optimisée afin d’éviter certains joueurs comme Henry de faire quelques actions irréalistes. En sus, l’intelligence artificielle a été rehaussée puisque maintenant les coéquipiers n’hésitent pas à faire des appels de balle dans les espaces (attaquants compris), à essayer de se démarquer pour proposer des solutions, les défenseurs tentent coûte que coûte de protéger les buts de leur équipe, les rangs se resserrent au besoin, etc.

C’est un véritable régal et c’est surtout réaliste et immersif. Seuls bémols dans tout cela, l’arbitrage, bien que meilleur que l’an passé, prend mieux en compte la règle de l’avantage, mais laisse passer quelques fautes grossières ; les gardiens, bons sur leur ligne, sont beaucoup plus hésitants sur les ballons flottants et ne prennent pas toujours la meilleure option. Dans la même optique, le jeu aérien manque un peu de « percussion » mais rien de bien méchant. Enfin, la gestion des collisions a encore été améliorée avec de nouvelles animations et plus de facteurs pris en compte, ce qui offre des actions à la fois intenses et réalistes. Celle-ci s’avère en revanche un poil plus décevante lorsqu’un joueur percute un poteau ou qu’il se met à courir dans la cage. Enfin, il faut bien avouer que les développeurs ont fait de l’excellent travail sur cet aspect et que l’on ne peut que les féliciter. Tous les changements sont subtils mais, mis bout à bout, ils apportent clairement plus qu’une simple mise à jour, ce qui fait que

FIFA 10

surpasse largement son prédécesseur et qu’il mérite son statut de nouvelle itération.

Point complet
Si on peut croire de prime abord que FIFA 10 n’est qu’une simple version patchée de FIFA 09, c’est bien lorsqu’on prend la manette dans les mains que l’on se rend compte que ce n’est pas du tout cela. Certes, ce nouvel opus reprend tous les acquis du précédent, mais il ajoute bon nombre d’améliorations plus ou moins subtiles qui font que le gameplay est meilleur que jamais, que le titre est plus intuitif et surtout plus réaliste. Même si quelques ombres persistent au tableau, comme un arbitrage parfois laxiste, des gardiens hésitants sur les ballons aériens et des modélisations de joueurs moins connus en deçà de celles des plus célèbres (qui ont elles été affinées), il faut bien avouer que les développeurs ont fait de l’excellent travail pour proposer des animations plus nombreuses, une gestion des collisions excellente, une I.A. rehaussée qui a un comportement beaucoup plus humain, une physique beaucoup plus réaliste, le tout en réduisant les temps de chargement. Mieux, le soft se paie le luxe de nouveaux modes de jeu malgré un contenu déjà très bien fourni (Pro Virtuel et éditeur de coups de pied en tête). Enfin, les fans de ballons ronds peuvent participer à la Saison Live 2.0 moyennant finance pour profiter de mises à jour des statistiques en provenance du monde réel pour reproduire ou réécrire le cours des vraies rencontres (ce n’est pas nouveau mais toujours appréciable pour les puristes). Au final, FIFA 10 est bien un jeu à part entière qui améliore de nombreux aspects de son prédécesseur, toutes les évolutions mises bout à bout démontrant un bon travail d’EA Sports et surtout une écoute attentive des retours des joueurs. Tout ceci fait de lui la référence du genre sur console. Encore deux ou trois détails à régler et on frisera la perfection.

On a adoré :
+ Moteur graphique toujours aussi convaincant
+ Plus d’animations pour plus de réalisme
+ Gameplay d’excellente facture
+ Meilleures modélisations des joueurs célèbres
+ Physique de balle de très bonne facture
+ Beaucoup de modes de jeu et de contenu
+ Multijoueur toujours aussi solide
+ Editeur de coups de pied efficace
+ I.A. rehaussée (meilleurs placements, appels de balle, etc.)
+ Temps de chargement raccourcis
+ Mode Pro Virtuel
+ Saison Live 2.0 pour les fans…
On n'a pas aimé :
- Mais mode payant (800 MS Points)
- Arbitrage parfois surprenant
- Gardiens hésitants sur certains ballons
- Modélisations des joueurs moins connus


Consulter les commentaires Article publié le 16/11/2009 par Vincent P.


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