Test - Fist of the North Star : Ken's Rage 2 - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Fist of the North Star : Ken's Rage 2



Editeur
Tecmo Koei
Développeur
Omega Force
Genre
Beat'em All
Statut
Disponible
Date de sortie
  08.02.2013
  03.2013
  20.12.2012
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Thème
Post-apocalyptique
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Un peu plus de deux ans après un premier opus ayant connu un certain succès au Japon, Tecmo Koei nous propose d'incarner une nouvelle fois Kenshiro, l'homme aux sept cicatrices. Nous voici donc de retour dans cet univers post-apocalyptique si particulier ayant marqué toute une génération, avec cette fois-ci la couverture de l'intégralité du manga. Apprécié par les fans, le premier opus possédait néanmoins de grosses carences techniques et une répétitivité propre au genre. Qu'en est-il de cette suite ?

"Quand j’enlèverai mes doigts…"




Un univers sombre, apocalyptique, des villageois qui vivent dans la misère, persécutés par des bandits sans pitié, des jeunes filles capturées pour être mères porteuses... On ne peut pas dire que l'univers de Ken le Survivant soit particulièrement joyeux. Vous incarnez Ken, grand maître du Hokuto, ainsi que d'autres personnages, de Bat, en passant par Rei, Toki ou encore Lin, le tout couvrant, dans un mode appelé Légende, l'intégralité du manga. Les fans seront donc ravis, du fait également de la très grande fidélité du jeu par rapport au manga. Hormis quelques passages zappés, le tout est très respectueux de l'oeuvre originale. Dommage que la mise en scène soit un peu feignante, à base de cinématiques en images fixes agrémentées de quelques effets pour un semblant de dynamisme. On a vu mieux en termes de rythme, mais ça reste tout à fait convenable, d'autant que des cut-scenes en temps réel, nettement meilleures, accompagnent également le scénario. Nous avons affaire à un jeu dérivé de Dynasty Warriors, proposant de combattre contre des masses d'ennemis et des boss puissants. La grosse amélioration par rapport à l'épisode précédent concerne la prise en main du personnage, beaucoup plus souple et aisée. L'animation de Ken est bonne, fluide, et les coups s'enchaînent bien. Que les attaques soient faibles ou fortes, les combos sont fluides et violents, et envoient du poing/pied à vitesse grand V.

La portée des coups est d'ailleurs meilleure et permet de frapper plusieurs ennemis en même temps, donnant une sensation de puissance supérieure. Les coups sont assez diversifiés et proposent entre autres une attaque de charge en maintenant la touche de frappe enfoncée, ou encore la possibilité de saisir et projeter un ennemi en pressant la gâchette droite. Mettre l’ennemi en choc méridien pour le rendre vulnérable et lui envoyer un combo représente une excellente technique, sachant qu'il faut également profiter « d'ouvertures » (un symbole apparaît au-dessus de la tête d'un boss par exemple) pour mettre l’ennemi en choc automatiquement. C’est bien utile, tout comme la parade (que l'adversaire peut briser) ou l'esquive, facile à placer et remplaçant la touche de saut. Des objets sont à ramasser dans le décor, tels des poteaux ou des poutres, pour les lancer sur l'ennemi. A ce sujet, les décors sont destructibles, de façon assez basique certes, mais cela procure de bonnes sensations. Les affrontements sont gores, plus encore que dans le premier jeu, les corps explosant littéralement sous les attaques de Ken, tout comme les têtes. En frappant et en enchaînant les adversaires, vous remplirez une jauge d'aura, visible sous la jauge de vie, grâce à laquelle on peut lancer une attaque spéciale, plus puissante et plus spectaculaire encore.

Ce coup spécial peut être switché en cours de jeu, du moins une fois que vous en aurez débloqué d'autres. Les coups spéciaux se débloquent au fur et à mesure de l'aventure, tout comme les attributs du personnage, qui augmentent automatiquement au fil de vos combats. Dommage, car le joueur se sent du coup moins impliqué dans l'évolution de son personnage. Le sphérier du premier opus a été abandonné au profit d’un système de parchemins : ceux-ci sont à récolter tout au long du jeu et il est possible de s’en équiper aux points de sauvegarde, afin d’augmenter les compétences de notre personnage. Cinq parchemins maximum peuvent être associés, auxquels s’en ajoutent 16 à transporter dans l’inventaire. Certains parchemins donnent droit à des compétences spéciales. En les combinant, c’est-à-dire en les équipant à la suite, les paramètres communs à ceux-ci se lient et augmentent les résultats. Plus le lien créé est long, plus vous recevez de compétences spéciales. Le système se veut original, mais il est malheureusement un peu lourd à utiliser à la longue, si bien que de nombreux joueurs abandonneront (à tort) cette fonctionnalité. Enfin, une évaluation de fin de niveau prend en compte les dégâts encaissés, le temps mis pour l’accomplir et le karma acquis. A vous ensuite de parcourir les missions librement afin d'obtenir de meilleures notes et de meilleures récompenses.

"Il te restera 3 secondes à vivre"




Le mode histoire se termine en une bonne quinzaine d’heures, voire un peu plus en cherchant les coffres disséminés dans les niveaux. La difficulté augmente crescendo, et les boss deviennent de plus en plus puissants. Une durée de vie très bonne sur le papier, mais l'aventure se veut un peu laborieuse passée sa première moitié, malgré l'attrait du scénario et des nouveaux personnages. En effet, le jeu est extrêmement répétitif et le design pas plus inspiré que dans le premier volet. Pire, les niveaux sont parfois même encore plus étroits, avec de longs et interminables couloirs. Certaines salles et d’autres environnements se retrouvent clonés à de nombreuses reprises. Quelques phases d'infiltration, à oublier, tentent de diversifier l'aventure, histoire de ne pas bourriner sans interruption. Mal pensées, elles se révèlent vraiment inutiles. Autre souci, la caméra perd souvent la boule, surtout contre les boss, notamment lorsqu’on utilise le verrouillage automatique. Heureusement, une simple pression sur la gâchette haute permet de la recadrer automatiquement. Le personnage a également tendance à se mettre à enchaîner du combo dans le vide, alors que de nombreux ennemis sont présents aux alentours. Malgré les progrès, Ken n'est pas toujours facile à apprivoiser. Les ennemis, quant à eux, sont totalement dépourvus d'IA et surgissent de nulle part. Leurs réactions sont improbables, ils avancent et reculent sans logique, se bloquent en masse contre un mur ou ne bronchent pas lorsque vous les attaquez... risible.

En plus du mode principal, vous pourrez bastonner dans le mode rêve, composé de missions supplémentaires et de scénarios alternatifs, histoire de varier les plaisirs. La variété est de mise, avec de nombreuses armes à utiliser ou même des véhicules à conduire. Ce mode est jouable à deux, en local ou en multi, et se révèle très intéressant et parfois moins lassant. Il y a de quoi prolonger encore la durée de vie déjà très bonne du titre. Ajoutez enfin un mode versus jusqu’à huit joueurs, par équipe. Techniquement, le soft est toujours très loin des dernières productions, même si l'univers sombre et grisâtre du manga est bien respecté. De nombreuses textures sont néanmoins très laides et auraient leur place sur la génération précédente. Si les destructions de décors sont jouissives, elles restent simplistes et cheap, à l'image de l'explosion de certains corps, dans une gerbe de sang très série Z. Les visages des personnages sont par contre réussis et très fidèles. Le jeu est plus ou moins fluide, basculant très fréquemment entre 10 et 60 images par seconde. On passe d'une fluidité fort appréciable à des ralentissements titanesques. Il est vraiment dommage, pour un jeu de ce genre, que le frame-rate ne soit pas constant, le confort de jeu en aurait été largement meilleur. Le côté sonore est réussi, avec des musiques pêchues et bien rock qui collent parfaitement avec l’action du jeu, ainsi que des bruitages et des cris issus du manga. Ajoutons à cela des voix japonaises de très bonne facture.

Point complet
Des progrès ont été effectués depuis le précédent Ken's Rage, donnant un côté encore plus pêchu au jeu. Gore et jouissif, le joueur prendra plaisir à enchaîner ses adversaires avec des combos violents et les prises cultes de Ken (faire exploser une tête, tout un art). La durée de vie est excellente, le jeu étant presque, et paradoxalement, trop long, tant la répétitivité se fait sentir. Entre un level design inexistant, des ennemis à l'IA pathétique et des graphismes dépassés, de nombreux joueurs bailleront d'ennui, à tort, tant l'histoire est intéressante et certains boss passionnants à affronter. Du mieux donc dans cette suite, mais des tares encore trop importantes pour rendre l'aventure indispensable... A part pour les fans, qui pourront revivre l'intégralité du manga sur une seule galette.

On a adoré :
+ Couvre l'ntégralité du manga
+ Nombreux persos réussis
+ Grande fidélité
+ Gore et défoulant
+ Les combos sortent bien
+ Les coups spéciaux jouissifs
+ Voix japonaises réussies
+ Scenarii alternatifs intéressants
+ Durée de vie excellente...
On n'a pas aimé :
- Mais le jeu est très répétitif
- Décors vides et pauvres
- Caméra un peu folle
- IA totalement absente
- Level design basique
- Mise en scène parfois mollassonne
- Quelques effets cheap


Consulter les commentaires Article publié le 01/03/2013 par Lionel B.


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