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Forza Horizon



Développeur
PlayGround Games
Genre
Course
Statut
Disponible
Date de sortie
  26.10.2012
  23.10.2012
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Résolutions gérées
720p
Prix de lancement
59,00 €
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La licence

Forza Motorsport

est entrée dans la course en 2005 sur notre regrettée première Xbox. Par la suite, nous l’avons retrouvée sur Xbox 360, à raison d’un opus tous les deux ans, soit en 2007, 2009 et 2011. Chacun d’entre eux était signé Turn 10. Alors qu’on pouvait s’attendre à avoir un cinquième opus en 2013, Microsoft Studios en a décidé autrement en demandant à PlayGround Games de réaliser un volet quelque peu différent. Le studio s’est bien entendu servi du travail des développeurs originels, mais il a créé un jeu en monde ouvert plus orienté arcade. C’est donc en fin octobre 2012 que nous avons pu découvrir le bien nommé

Forza Horizon

. Reste donc à voir s’il tient la route…

Ascension fulgurante




Inconnu dans le circuit, le pilote que nous incarnons arrive à participer au Festival Horizon. Sans grande surprise, parti de rien avec une voiture qui est loin de faire rêver, il doit gravir les échelons en battant sept stars de la discipline, dont le prétentieux Darius Flynt. Au fil des courses, on gagne des points qui permettent de passer les niveaux et d’obtenir des bracelets. Bien entendu, on vise le bracelet d’or avant de penser à la finale ou même au long duel contre Flynt. On passe volontairement rapidement sur le semblant de scénario, qui a au moins le mérite d’exister, et sur les trois pauvres répliques que rabâche chaque champion en début de course. L’ascension est d’ailleurs assez rapide puisqu’il faut moins de huit heures pour être déclaré champion, en comptant tous les chargements hors balade sur la map (assez nombreux), le temps mis pour se rendre d’une épreuve à l’autre, un peu de villégiature et quelques défis annexes. Il est vrai que c’est un peu court. Malgré tout, même lorsqu’on atteint son but, il reste encore bien des choses à faire pour terminer le jeu à 100%. Outre toutes les courses principales à boucler, il est possible de participer à des courses de rue (attention à la circulation), à des Rassemblements (il faut battre un avion, une montgolfière ou encore un hélicoptère) ou encore à des Coups de Pub aux avant-postes découverts. Ces derniers demandent de relever un défi en particulier, afin d’obtenir une réduction sur le prix demandé pour utiliser la fonction de voyage rapide vers l’avant-poste en question.

A cela, il faut rajouter des courses contre des Rivaux (pour chaque course) pour montrer qui est le plus rapide, ainsi que cent panneaux Upgrades à trouver et détruire pour obtenir des réductions sur le prix des améliorations, à raison de 1% par panneau. Et ce n’est pas encore fini puisqu’il y a des granges à trouver, du moins dès que celles-ci sont débloquées, pour obtenir quelques merveilles niveau bolides. Enfin, histoire de bien faire jouer la compétition entre le joueur et ses amis, il est vivement conseillé de passer le plus rapidement possible devant les radars disséminés aux quatre coins de la carte. Il existe aussi une autre variante, à savoir les zones de vitesse, qui demandent d’établir la vitesse moyenne la plus haute sur une portion de route donnée. Au final, il faut environ une vingtaine d’heures pour en faire le tour, un peu plus encore pour peu que l’on se prenne à profiter tout simplement du paysage, ou qu'on se lance dans des courses dynamiques (on se place derrière la voiture d’un pilote et on lance la course à la volée en appuyant sur un bouton) pour gagner toujours plus de crédits. Car la finalité est bien là, se procurer un maximum d’argent pour s’offrir tous les bolides que l’on souhaite, voire pour les améliorer. A ce sujet, précisons qu’il devait y avoir environ deux cents voitures dans le jeu, mais que la version finale n’en compte qu’environ cent trente. Vu les DLC proposés (faut bien vendre du Season Pass), sans compter l’extension orientée rallye, on ne peut que garder un amer goût en bouche vis-à-vis de cette politique.

Reste que les voitures présentes dans la version de base sont suffisamment nombreuses et variées pour qu’on y trouve son compte. Pour en revenir aux crédits, il faut savoir qu’il y a plusieurs façons d’en obtenir. La première, et la plus évidente, c’est en participant aux courses et aux différents événements. En fonction des aides activées/désactivées (ABS, direction, contrôle de traction, ligne virtuelle pour la trajectoire idéale), de la difficulté de l’I.A. (de facile à dément) et du choix d’opter pour une boîte de vitesse automatique, manuelle ou manuelle avec embrayage, on obtient un pourcentage permettant d’augmenter le pécule récupéré à chaque fin de course. Ainsi, les habitués du genre, qui se délesteront de la plupart des aides et augmenteront un tant soit peu la difficulté, pourront doubler, voire un peu plus, le nombre de crédits perçus à chaque course. Cela permet donc de s’acheter plus rapidement de véritables trésors tels que la Viper SRT ou la Bugatti Veyron pour ne citer qu’elles. Quant aux néophytes impatients, il est toujours possible d’acheter avec des MSP (donc de l’argent réel) des packs de jetons (aux tarifs exorbitants) pour biaiser (il en va de même pour la carte au trésor indiquant les granges et panneaux à détruire). La deuxième manière, c’est en réalisant des défis Sponsors (drift, frôlement, virage au frein à main, vitesse, etc.).

Gameplay à la carte




Chaque défi comporte dix niveaux et chacun d’eux permet d’obtenir de coquettes sommes. Ces manœuvres permettent en prime de gagner en popularité, le but étant de devenir le pilote le plus populaire (être champion ne suffit pas pour avoir la cote). Les véhicules que l’on se procure sont ajoutés à notre garage et on doit jongler entre eux selon les restrictions imposées par les courses. Parfois, il faut même acheter une autre voiture ou améliorer l’une d’elles pour qu’elle reste compétitive. Deux choix s’offrent alors à nous. Le premier consiste à améliorer de manière automatique le bolide, en pressant simplement sur un bouton, le jeu se chargeant d’apporter les bonnes modifications. Le deuxième plaira un peu plus aux passionnés d’automobile puisqu’il demande, à partir du garage (à partir de certains endroits précis), d’apporter soi-même les améliorations. Aérodynamisme (avant ou aileron), pneus, jantes, moteur, transmission et co, l’essentiel est là. Les plus pointilleux pesteront en revanche sur l’impossibilité de régler manuellement chaque paramètre. En effet, on se contente simplement de poser les bonnes pièces et de valider. Outre l’aspect technique, les artistes pourront se rendre au Paintshop pour décorer leurs bébés. Peinture, autocollants à appliquer avec des jeux de calques, les amateurs seront en terrain connu. L’imagination permet de créer ce que l’on veut, pour peu que l’on prenne le temps de le faire.

Reste sinon la possibilité d’acheter (et de vendre) des livrées et même de noter celles de la communauté. Inutile de dire que le mode Photo est aussi de la partie, avec divers paramètres, dont pas mal d’effets, pour immortaliser ses monstres mécaniques. Au niveau du gameplay, PlayGround Games a opté pour une approche plus arcade que ce que l’on connaît avec les Forza Motorsport. Attention, avant de crier au scandale, notez bien que les développeurs ont tout de même bien conserver les bases posées par Turn 10. Comprenez par là que

Forza Horizon

a beau être plus arcade, il n’en reste pas moins exigeant. Très accessible avec toutes les aides activées, et même plutôt facile dans les niveaux Facile et Intermédiaire, le titre demande du doigté une fois les assistances désactivées et la difficulté augmentée. On ressent bien le poids de chaque véhicule et leurs caractéristiques principales sont bien respectées (accélération, vitesse, maniabilité, placement du moteur, roues motrices, etc.). Dans le même esprit, on ressent les changements de surface, même si les débordements, sur l’herbe notamment, restent assez permissifs. Si vous n’anticipez pas les virages ou que vous allez trop vite sur une petite bosse, c’est l’accident assuré. Il faut donc adopter une attitude réaliste, même s’il est vrai qu’il est possible de s’appuyer sur les adversaires (qui ne font pas toujours attention à nous) dans certains virages pour les prendre en évitant de trop perdre en vitesse.

Reste qu’avec une direction en mode simulation, on finit plus souvent dans le décor si l’inverse se produit. Le gameplay est donc typé arcade, mais il n’en reste pas moins réaliste et exigeant. Les néophytes pourront d’ailleurs utiliser une fonction Rembobiner (bien implantée dans les jeux du genre désormais) pour pallier certaines erreurs. Cela dit, c’est finalement la physique, lors des accidents, qui pourra faire grincer certaines dents. Les développeurs ont opté pour des dégâts uniquement visuels, et tout juste correctement retranscrits, afin de ne pas entacher le côté fun qu’ils ont insufflé à ce volet. C’est un parti pris qui ne plaira pas à tous, puisqu’il est difficile d’accepter qu’une voiture à plus de 200 km/h puisse se planter dans le décor et repartir sans aucun souci quelques secondes plus tard, mais cela permet de toujours rester dans le jus. Les amateurs apprécieront aussi la présence de cinq vues (poursuite proche, poursuite éloignée, capot, nez et cockpit), chacun allant assurément trouver son bonheur. Dans la même idée, tous les axes de sensibilité sont paramétrables dans les commandes et l’ATH peut être épuré. La principale caractéristique de ce nouvel opus, c’est assurément son aspect monde ouvert. Non seulement la carte est suffisamment grande, avec en prime des tracés divers (plusieurs surfaces, de la campagne, de la ville, de la nationale, de l’autoroute, des routes sinueuses de montagne), mais en plus le soft est beau.

La beauté du figé




Là encore, on retrouve le travail de base effectué par Turn 10. Les véhicules sont bien modélisés et les bruitages font plaisir à entendre. En prime, les environnements sont détaillés et les effets visuels sont réussis. La plus grosse performance, c’est d’avoir réussi à proposer un jeu aussi beau qui soit parfaitement fluide (même si on n’est pas à 60 images par seconde). Le frame rate ne bronche jamais, même à 400 Km/h, et les sensations de vitesse sont agréables. Le summum, c’est d’en profiter avec un volant (Fanatec dans l’idéal). Les sensations sont alors grisantes. Tout n’est pas parfait et certains pointeront du doigt le manque de vie du jeu (peu de circulation, un monde assez vide en êtres vivants), quelques textures ci et là ou encore des PNJ (près du point central du Festival) qui restent statiques ou ne bénéficient que d’une mini poignée d’animations. C’est indéniable, mais il faut relativiser. Entre la taille de la map, en total accès libre, et l’aspect technique maîtrisé, sans compter la présence d’un cycle jour/nuit totalement réussi (pas de météo hélas), on ne peut que saluer le travail des développeurs. Dommage tout de même que l’on retrouve quelques redites dans les courses principales (et ce malgré la présence de courses au format circuit fermé et d’autres demandant d’aller d’un point A à un point B) et que le GPS implanté avec la compatibilité Kinect (commande vocale pour définir le trajet vers un Festival, l’étape suivante ou la plus proche) soit si anecdotique au final.

Pour terminer la partie sur le mode solo sur une note plus positive, signalons la présence de trois radios aux musiques différentes. C’est pêchu et ça colle parfaitement à l’ambiance festive qui se dégage du titre. Seul petit bémol, la tracklist finit relativement rapidement par tourner en boucle. Si à partir du solo il est bien possible de créer/rejoindre un club auto pour partager ses bolides avec ses coéquipiers et/ou affronter d’autres clubs, il faut noter que le multijoueur est bien séparé du solo, et ce dès le début. Il s’agit d’un mode à part qui récupère simplement les données principales, à savoir le garage, les crédits et les classements. Pour profiter du monde ouvert, il faut impérativement se diriger vers la balade libre. Jusqu’à huit, on ère sur la carte (un peu de clipping et des textures qui semblent moins fines) pour réaliser des défis coopératifs (tous les participants cumulent leurs scores). C’est sympathique pour passer le temps ou retrouver ses amis, mais sans forcément plus. Du coup, on se rabat sur les autres modes, bien plus classiques. On retrouve alors un système bien plus proche des précédents Forza puisqu’on enchaîne les courses de manière traditionnelle. Reste alors à opter pour le mode Beginners (affronte d’autres débutants), pour le Social Racing (paramètres par défaut, véhicules et améliorations au choix), pour le Veteran Racing (tous les choix et possibilité de désactiver les aides) ou encore pour le Pure Skill (voiture et circuit imposés).

A cela, il faut ajouter un mode plus amusant, pour ceux qui aiment les échanges de peinture, qui réunit les modes connus que sont Le Chat et La Souris, Infecté et Roi. Les parties disponibles sont indiquées dans une liste et on peut donc choisir celle que l’on souhaite. Ou sinon, on lance une partie personnalisée et on définit tous les paramètres, jusqu’aux règles du jeu ou encore au fait d’imposer l’absence d’aides, l’une des vues disponibles, etc. Le contenu n’est pas exceptionnel, c’est même un poil léger, et il n’y a rien de fichtrement innovant, mais c’est efficace, d’autant plus qu’il y a un système de niveaux. Ce dernier permet d’obtenir de jolis lots à chaque niveau atteint, par le biais d’une loterie. On peut ainsi récupérer des crédits ou encore certains bolides. Pour peu que l’on ait des amis, on arrive à passer de bonnes soirées en multi, d’autant plus que le code réseau est parfaitement stable et que l’on peut paramétrer les collisions afin d’éviter de terminer avec des courses ultra bourrines, ce qui peut survenir avec les paramètres de base et certains joueurs. Au passage, on regrette qu’il n’y ait pas un mode en écran splitté. Vu que le multijoueur en ligne est porté sur un système classique d’enchaînements de courses, on aurait très bien pu avoir un mode en local séparé avec des courses du même genre.

Point complet
PlayGround Games a repris les bases laissées par Turn 10 et a fourni un gros travail pour offrir un Forza Horizon de qualité. Le monde ouvert est très appréciable, visuellement c’est joli et techniquement ça tient parfaitement la route, d’autant plus que le frame rate ne bronche jamais, même à 400 Km/h à bord de sa Bugatti Veyron. Il y a effectivement des défauts, comme un certain manque de vie, l’absence de météo, une tracklist, certes bonne, mais qui tourne vite en boucle ou encore un solo assez court avec en prime des redites. On aurait pu espérer un mode en écran splitté, vu la structure du multijoueur (classique mais efficace), mais il n’en est rien. Quant aux dégâts, c’est un parti pris qui plaira ou non. Au fond, le jeu est bon, c’est arcade tout en restant exigeant, c’est un vrai plaisir de conduire à la manette ou au volant, il y a pas mal de paramètres pour adapter l’expérience à ce que l’on recherche, bref on prend un réel plaisir à parcourir les routes du Colorado et à profiter des différentes voitures disponibles. Dommage que l’incitation à payer encore et toujours soit si prononcée et que l’on ait clairement l’impression que le contenu des DLC (avec des prix un peu abusifs) a été retiré pour être vendu séparément, surtout d’après les premières informations qui avaient été données.

On a adoré :
+ Carte en monde ouvert
+ Tracés divers
+ Visuellement agréable
+ Modélisation des véhicules
+ Jouissif avec un volant
+ Bien paramétrable
+ 5 vue assez réussies
+ Bruitages de qualité
+ Arcade et exigeant
+ Comportement des bolides
+ Accessible à tous
+ Fluide, même à 400 Km/h
+ Pas mal d’activités
+ Multijoueur en ligne efficace
+ Code réseau de qualité
+ Ambiance festive
+ Tracklist qui a la pêche…
On n'a pas aimé :
- Qui tourne vite en boucle
- Solo principal un peu court…
- Avec des redites
- Pas de météo
- Peu d’originalité en multi
- GPS/Kinect anecdotique
- Pas d’écran splitté
- Beaucoup de chargements
- Les dégâts
- L’I.A. parfois
- Manque un peu de vie
- Contenus payants assez abusifs


Consulter les commentaires Article publié le 19/02/2013 par Vincent P.


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