Test - GoldenEye 007 Reloaded - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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GoldenEye 007 : Reloaded



Editeur
Activision
Développeur
Eurocom
Genre
FPS
Statut
Disponible
Date de sortie
  04.11.2011
  01.11.2011
Nombre de joueurs
1 à 16
Online
- Contenus
- Jeu en ligne
- Classements
Classification PEGI
Thème
Espionnage
Résolutions gérées
720p, 1080i, 1080p
Son
Dolby Digital
Prix de lancement
69,00 €
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Goldeneye est sans doute l’un des FPS qui a le plus fasciné le grand public. Et pour cause puisque le titre de Rare a véritablement lancé le genre sur consoles de salon ou a tout du moins été le premier vrai gros succès. Après un remake sur Wii plutôt bien reçu par la presse, voilà qu’Activision sort un portage HD de ce dernier, avec l’intime conviction d’avoir trouvé une idée ingénieuse de faire de l’argent à moindres frais. Mais ce portage parvient-il à rendre hommage au titre de Rare ?

Un mythe qui s’effondre




Si Goldeneye n’était pas parfait, il n’en demeure pas moins un véritable mythe sur Nintendo 64. Pas étonnant dès lors qu’Activision ait tenté de le dépoussiérer après avoir acquis la licence James Bond et, on le suppose, l’autorisation de faire un nouveau portage de Goldeneye. Cependant, la première chose à noter, c’est qu’il ne s’agit pas d’un « remake » du jeu sorti sur N64 mais bel et bien d’une « nouvelle adaptation », plus moderne, avec des personnages aux looks différents et une histoire qui ajoute de nouveaux éléments. L’initiative est sympathique mais, tant qu’à faire, on aurait sans doute préféré un portage de l’original… Premier contact et premier choc avec le changement du casting. Le titre d’Eurocom a décidé de se passer du précédent James Bond pour embaucher Daniel Craig. D’entrée de jeu, de nombreux fans seront déçus, dans la mesure où les Bond collent fort aux personnages qui l’incarnent à l’écran. Or, voir Craig dans un titre de ce style est déconcertant et pas très adapté, le Bond de l’époque étant plus séducteur, drôle et traditionnel que la brute épaisse qu’il est devenu avec Craig. Toujours au niveau du casting, on est déçu de voir que les nouveaux personnages n’ont aucun charme, ne sont aucunement développés et disposent de visages « types » sans aucun génie artistique.

Cela nous permet d’ailleurs directement de parler du scénario du jeu, qui reste dans l’ensemble similaire à celui du film, avec cependant des passages « bonus » comme celui de la boite de nuit par exemple, qui n’apporte malheureusement pas grand-chose au titre. Dans l’ensemble, la déception est quand même de rigueur entre les dialogues entre chaque mission qui n’apportent vraiment rien et l’absence de liant entre les différentes phases du jeu. Qui plus est, le côté « moderne » de cet épisode enlève également beaucoup de charme à ce remake, qui n’a décidément pas beaucoup d’arguments à faire valoir de ce côté. Niveau missions, on retrouve une succession d’objectifs divers et variés, avec généralement un objectif primaire à suivre et des objectifs secondaires optionnels ou obligatoires, en fonction du niveau de la difficulté. Cela dit, n’espérez pas trouver grand-chose de brillant de ce côté-là… Si les objectifs secondaires permettent d’ajouter un peu de piment à l’aventure, la trame principale est archi prévisible, scriptée à outrance et les objectifs de base demandent juste d’avancer en ligne droite. D’ailleurs, on remarquera que les niveaux sont nettement plus simples que dans l’opus 64. Impossible pratiquement de trouver la moindre ressemblance avec le jeu d’origine, si ce n’est peut être un court passage dans les toilettes d’un complexe.

Le level design est ici réduit à sa plus simple expression avec des niveaux en ligne droite et des ennemis à l’I.A. médiocre qui se contentent de vous foncer dessus ou de courir de gauche à droite comme des poules décapitées. Du coup, l’aventure solo ressemble plus à du tir au pigeon qu’autre chose, surtout que les armes sont nombreuses, relativement puissantes et que l’on peut en plus avoir l’avantage de la discrétion avec un silencieux ou tout simplement une exécution dans le dos. Ces séquences sont fort sympathiques mais plutôt scriptées, dans la mesure où les ennemis sont généralement stationnaires et qu’il suffit d’avancer jusque derrière eux pour les éliminer. Pas de parcours des gardes à mémoriser, pas de mauvaise surprise, tout se fait encore une fois en ligne droite. A vrai dire, vu la difficulté du soft, inutile de se prendre la tête. Techniquement, Goldeneye est devenu un shooter archi basique, un peu comme Soldier of Fortune Payback, sans les démembrements et les vastes niveaux. Le gameplay est archi simplifié, jusqu’à l’incrustation de séquences de QTE très maladroites qui demandent d’appuyer sur un bouton à la fois… Difficile à reconnaître, ce Goldeneye n’a même pas l’argument de la longévité pour lui puisque le mode solo se boucle en 3h30 top chrono dans l’équivalent du mode normal (en fonçant en ligne droite), jusqu’à 5-6 heures si vous prenez votre temps et réalisez les objectifs secondaires.

Tout n’est pas à jeter ?




Quelques passages s’avèrent cependant sympathiques, notamment celui en char, également très scripté, mais qui donne une bonne impression de pouvoir et de supériorité. La mise en scène travaillée et très ‘Call of dutisée’, couplée à quelques effets spéciaux réussis et à une bande sonore au top, permettent également de mieux faire passer la pilule. Pourtant, bon nombre de joueurs risquent de lâcher la manette après quelques missions seulement, sans même goûter aux missions spéciales sous forme de défis dans les niveaux déjà parcourus, ou au multijoueur, qui s’avère être à la rigueur le mode le plus réussi malgré l’absence de coop et de bots en ligne. Cela dit, le multijoueur (en ligne ou en écran splitté jusqu’à quatre) compense ce manque par pas mal d’options paramétrables, comme la durée du match, le nombre de frags, les modes (plutôt variés, avec en prime le mode Pistolet d’Or qui permet au détenteur de l’arme en or de défaire ses ennemis d’un seul tir) et bien d’autres bonus. La diversité est donc au rendez-vous, d’autant plus que le soft propose 14 niveaux plutôt agréables à parcourir et des modes de jeu vraiment divers. Cela dit, cela n’enlève pas les défauts du titre, qu’il s’agisse du level design simpliste au gameplay bancal, en passant également par l’absence totale de gadgets intéressants.

Les fans seront sans doute choqués de constater que désormais, tout se fait avec son téléphone portable, sans compter qu’il suffit d’appuyer sur une touche pour réaliser les objectifs. Plus de montre laser, ni de gadget high tech, puisque les développeurs ont trouvé un autre moyen pour plomber encore plus leur titre. Certes, il faut prendre en compte le fait que le jeu vient du catalogue de la Wii, mais tout de même, porter un jeu Wii tel quel n’est pas forcément une bonne idée. En effet, le gameplay garde de son imprécision, les ennemis sont forcément moins coriaces et le tout beaucoup plus simple qu’un FPS développé pour les autres supports. De plus, visuellement, le titre n’est vraiment pas fameux, avec une médaille particulière attribuée aux textures, absolument hideuses. Quelques effets spéciaux sauvent un peu les meubles mais, dans l’ensemble, c’est clairement en dessous de la moyenne. Au final, il y a plutôt pas mal de déchets dans ce Goldeneye, mou du genoux, assez imprécis (relatif selon les paramétrages), court et très fade, qui partait pourtant sur de bonnes intentions. Les amateurs de shooter n’y trouveront en tout cas pas beaucoup de réjouissances, avec peut-être les armes nombreuses et variées, l’aspect infiltration, très léger, et quelques séquences de jeu plus sympathiques que d’autres. Dans l’ensemble, on reste pourtant très clairement dans le shooter archi-banal basé sur une grosse licence, avec certes une bande sonore au top (tant du côté musiques que doublages), mais un contenu rachitique et vraiment pas en osmose avec l’époque actuelle. Bref, à moins de le voir à une dizaine d’euros, mieux vaut éviter ce nouvel épisode des aventures de 007, décevant sur beaucoup de points et surtout destiné à un public très peu regardant.

Point complet
Inutile de tourner autour du pot, ce GoldenEye 007 Reloaded n’est ni plus ni moins qu’un « remake » qui n’en est pas un. Les fans du GoldenEye de Rare lâcheront rapidement la manette face à ce titre peu attractif visuellement parlant, court en solo, bourré de bugs, à l’I.A. lamentable, etc. Bref, il s’agit tout bonnement d’un FPS archi linéaire, archi basique et archi bancal. Reste que les moins regardants réussiront à passer quelques bonnes soirées en multijoueur, surtout en local jusqu’à quatre sur un même écran (split screen). Dans tous les cas, si vous voulez le faire, trouvez-le à une quinzaine d’euros maximum, il ne vaut vraiment pas plus.

On a adoré :
+ Certains effets spéciaux réussis
+ La mise en scène
+ Les objectifs secondaires
+ Beaucoup d’armes
+ La bande sonore
+ Le passage en char, assez fun
+ Un peu d’infiltration
+ Mode multijoueur sympa…
+ Avec de l’écran partagé à 4
On n'a pas aimé :
- Du shoot bancal
- Visuellement bien en deçà…
- Avec des textures immondes
- Et plein de bugs !
- Solo très court
- Gadgets basiques et mal intégrés
- Level design médiocre
- IA lamentable
- Le nouveau Bond
- Personnages sans charisme
- Les QTE
- Plein de scripts !


Consulter les commentaires Article publié le 20/11/2011 par Etienne F.


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