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En ce qui concerne le jeu en lui-même, il s’agit d’un mélange de beat them all old school et de stratégie en temps réel. Si le joueur contrôle un seul personnage, il peut régulièrement donner des ordres aux héros qui l’accompagnent mais aussi et surtout gérer des troupes et des renforts en capturant des places fortes qui lui permettront d’invoquer plus d’unités. Le concept est en fait assez simple puisqu’une carte permet de prendre plusieurs chemins différents, qui contiennent à chaque fois un checkpoint contrôlé par l’un des deux ou trois joueurs. Une fois les unités alentours éliminées et le lieu sécurisé, vos unités pourront alors capturer la place et bénéficieront d’un appui différent. La difficulté vient du fait que chaque armée dispose d’un général (vous) très puissant, d’unités de combat (d’immenses monstres, des soldats, des loups…) et d’unités de base qui servent à capturer les points ennemis. Vous pouvez bien entendu choisir que le tout soit commandé par l’I.A., mais il est préférable de mener ses opérations soi-même, même si cela s’avère difficile. Vous pourrez alors donner des ordres à vos unités, comme garder une position, attaquer, suivre un chemin et organiser une attaque contre un lieu alors que vous vous chargez d’un autre endroit. En résulte un système stratégique pas nécessairement évident à comprendre mais tout de même diablement efficace et jouissif. Dommage en revanche que l’ensemble ne soit pas plus profond, dans la mesure où le mode solo ne nous confronte qu’à quelques missions de ce type. Pour le reste, il s’agit de combats contre des boss littéralement excellents (le boss de fin est anthologique !), de combats groupés mettant en scène plusieurs dizaines d’unités, façon Dynasty Warriors, et de combats en arène dans la plus pure tradition des beat them all. Un cocktail relativement varié qui gagne en profondeur avec l’utilisation de sorts d’attaque, de contrôles d’unités ou de rétablissement. Notons d’ailleurs que la panoplie de mouvements est plutôt large puisque notre guerrier est capable de combattre au sol, dans les airs, d’effectuer des attaques spéciales et même de courir à toute vitesse.
Globalement, le mode solo est donc plutôt bon, même si on regrette qu’il ne soit pas plus long. Il ne vous faudra en effet guère plus de cinq petites heures pour le boucler en normal, après quoi vous pourrez toujours effectuer des missions bonus (survie, combats…) avec des personnages différents et parfois dans des lieux inédits. Mais c’est en multijoueur que le titre prendra tout son intérêt puisqu’il est possible de jouer en coopération, en duel ou même de s’affronter jusqu’à quatre avec des unités propres à chaque commandant. Un bon divertissement donc, pour peu qu’on ne se limite pas au mode solo ni à la réalisation technique, un peu laborieuse, malgré un design d’excellente facture et des décors stylés. On aurait aimé un titre qui tire davantage partie de la puissance du support. Cela dit, on ne peut en revanche qu’applaudir le fait que les temps de chargement soient aussi courts et que la bande sonore mélange efficacement musiques hard rock, traditionnelles et voix en anglais tout simplement excellentes, avec en bonus des sous-titres français traduits à la perfection. Au niveau des déceptions, outre les graphismes en deçà et la maigreur du mode solo, on citera la mise en scène un peu simpliste, intimement liée au moteur graphique dépassé et le gameplay qui manque de profondeur. On aurait en effet apprécié plus de possibilités au niveau tactiques, avec un système d’ordres plus complet, plus d’unités et des cartes plus grandes. En l’état, Guilty Gear 2 demeure cependant un bon jeu qui aurait mérité d’être plus long, plus profond et plus joli…
Point complet
On a adoré : + Fun à jouer + Des missions variées + La bande sonore + Le scénario + Les personnages + Mélange Beat them all/Stratégie + Le multijoueur + Peu de chargements |
On n'a pas aimé : - Pas très joli - Assez court en solo - Mise en scène simpliste - Gameplay peu approfondi |
Consulter les commentaires | Article publié le 04/11/2009 par Etienne F. |