Test - Just Dance 4 - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

Se connecter  -  S'inscrire 
 
 

Just Dance 4



Editeur
Ubisoft
Développeur
Ubisoft
Genre
Danse Musical
Statut
Disponible
Date de sortie
  02.10.2012
  09.10.2012
Nombre de joueurs
1
Acheter ce jeu sur
Eneba.com

Véritable phénomène de la Nintendo Wii, la licence Just Dance est arrivée sur Xbox 360 avec

Just Dance 3

en octobre 2011. Outre quelques spin-off plus particuliers, comme une version pour les Kids (déjà disponible), une version Greatest Hits (disponible – regroupe les meilleurs succès des deux premiers opus de la Wii) ou une autre dédiée à l’univers de Disney (à venir), c’est à un nouvel opus de la franchise principale que nous avons affaire. Sobrement nommé

Just Dance 4

, celui-ci promet 44 tubes pour danser tout en s’amusant. Pari réussi ?

Evolutions – Entre positif et négatif




Peu après avoir mis la galette dans le lecteur de sa console, on constate que les développeurs ont modifié le menu du jeu. Désormais, celui-ci s’apparente à ce que l’on peut trouver sur une tablette tactile ou un smartphone, avec des éléments rangés dans un premier temps sur un plan horizontal et dans un second temps sur un plan vertical. L’idée, c’est de pointer l’élément que l’on désire sélectionner avec son doigt, comme pour appuyer dessus, en sachant que la validation s’effectuera en simulant le retrait de la pression du doigt. Sur le papier, cela semble plutôt ergonomique et intuitif. Hélas, en réalité, c’est l’inverse. Le pointage manque clairement de précision, la sélection n’est pas toujours effective et on se retrouve souvent à pointer l’élément à côté de celui que l’on souhaite. Certes, il est toujours possible de prendre son temps pour essayer de bien viser, mais cela reste dans l’ensemble pénible. L’interface de

Just Dance 3

, qui était certes assez sensible, était bien plus intuitive au final. Fort heureusement, ce nouvel opus dispose d’un bon nombre de qualités pour compenser cet impair. Le mode Just Sweat, qui était assez accessoire dans le précédent, a été retravaillé. Prenant toujours la forme d’un mode entraînement, il propose une demi-dizaine de programmes ciblés différents. Désormais, il faut compter sur l’apparition d’un compteur de calories associé à la possibilité de choisir le temps que va durer l’exercice. 10, 25 ou 45 minutes, à vous de choisir.

Loin de prétendre à proposer une partie fitness, ce mode Just Sweat est clairement plus convaincant en l’état, surtout avec ses chorégraphies sportives qui sont combinées aux chansons du jeu. Idéal pour brûler des calories en musique ! Le bon côté, c’est qu’en plus, au lieu de rester tout le temps sur la même chanson, les titres sont alternés tout au long de l’exercice. Il suffit d’ailleurs d’observer la barre d’intensité (en haut de l’écran) pour voir les points à atteindre et l’approche du prochain switch. Outre cet entraînement, on retrouve l’incontournable mode Just Dance. On a alors 44 chansons pour danser en solo ou avec des amis jusqu’à quatre. Prévoyez tout de même de la place, même s’il est possible de se mouvoir sur deux rangées pour éviter de trop occuper l’espace en largeur. On remarque que le choix de la difficulté présent dans JD3 (avec reconnaissance de tout le corps ou seulement du buste et des bras) n’est plus d’actualité. Cette fois, la difficulté est liée à la chorégraphie de la chanson, allant d’un carré (facile) à quatre (extrême ou très difficile). Rassurez-vous tout de même, même si vous êtes néophyte ou que vous bougez aussi bien qu’une planche, vous pouvez profiter de toutes les chansons sans aucun problème, surtout que certaines à « deux carrés » paraissent plus compliquées que d’autres à trois, cela se remarquant au niveau du score obtenu.

Le fun avant tout !




Dans tous les cas, la recette Just Dance n’a pas changé et la reconnaissance avec Kinect se montre très permissive. Entre les pas validés malgré un contretemps et les ‘Perfect’ qui sortent en bougeant à peu près comme le modèle, on peut se dire que la recherche du résultat n’est que secondaire. Cela se voit d’ailleurs rapidement puisqu’il n’y a aucun élément correcteur. On a une petite silhouette nous représentant, des modèles et on danse comme ces derniers (façon miroir), le but étant tout simplement de s’amuser. Même les indications données en bas à droite de l’écran sont assez sommaires, et on finit par ne plus trop les regarder en apprenant sur le tas. Les chorégraphies étant très travaillées, encore plus que dans le précédent volet, c’est un réel plaisir de se dandiner devant Kinect. Cela est aussi rendu possible grâce à la tracklist, particulièrement variée et dansante, sans compter les DLC (un peu chers) qui permettent de rallonger encore la durée de vie. Les chansons couvrant plusieurs styles musicaux et plusieurs époques, tout le monde devrait y trouver son compte. Les intéressés peuvent consulter la liste complète à cette adresse pour constater le « potentiel dansant » de cette dernière. Comme nous avons pu le dire, les chorégraphies ont en plus été très travaillées. Non seulement elles sont fun, mais en plus elles sont faciles à assimiler et elles collent bien avec la chanson. Mieux encore, plusieurs d’entre elles ont été pensées pour des groupes, ce qui les rend encore plus sympathique dès lors que l’on joue à plusieurs, tous n’ayant pas forcément le même pas à faire au même moment.

Histoire de scotcher le jouer à son écran, les développeurs ont bien entendu pensé à ajouter une barre de score symbolisée par des étoiles, le but étant de toutes les obtenir. En plus, on gagne des points Mojo qui permettent de monter en niveau et de débloquer des bonus, comme des chorégraphies alternatives (un gros plus !), des chansons avec une difficulté extrême, un Non-Stop Shuffle (jouer tous les morceaux sans interruption), des éléments pour sa carte Just Dance, des mash-ups ou encore un mode Battle. Ce dernier permet de jouer contre l’I.A. ou contre un ami (faire des équipes à trois ou quatre). Cinq manches sont au compteur et il faut gagner une manche pour imposer la chanson à l’adversaire lors de la suivante. Assez accessoire en solo, ce mode de jeu devient vite addictif avec un ou plusieurs amis. Le petit plus, c’est que lorsqu’on monte d’un niveau, et qu’on obtient le droit à un bonus, ce dernier est attribué par hasard via une roulette à faire tourner. Bien entendu, pour gagner toujours plus de points Mojo, il est possible de remplir des Quests (défis prédéfinis associés aux chansons et aux entraînements de Just Sweat) ou encore de profiter des multiplicateurs bonus, comme certains x2 associés à une chanson.

De fil en aiguille, on passe pas mal de temps à danser, sans compter que les paroles défilent pour nous permettre de chanter pour le plaisir. On note aussi l’apparition d’icônes en forme de caméra qui indiquent qu’un passage de la chorégraphie va être enregistré. Une fois la chanson terminée, la fonctionnalité Autodance prend le relais et concocte une petite vidéo mélangeant les pas enregistrés (possibilité de garder aussi les photos). Cet éditeur est vraiment simple d’utilisation et permet de sauvegarder et/ou partager (via la JDTV ou encore Facebook) des moments fort sympathiques, voire hilarants. Quand bien même vous êtes pudique, vous pouvez toujours passer par la JDTV pour apprécier les performances des autres joueurs. Enfin, côté visuel,

Just Dance 4

ne bouleverse par la formule. On retrouve des graphismes colorés, flashy et des univers déjantés. Le style graphique est un parti pris assumé qui ne plaira pas à tous mais qui a le mérite d’octroyer une certaine personnalité à la licence. Les modèles sont assez simples, mais le tout bouge bien, les animations sont de qualité et c’est visuellement chatoyant. Petit bonus, on peut même retrouver des danseurs des précédents opus dans les mash-ups.

Point complet
Avec Just Dance 4, la formule d’Ubisoft n’a pas beaucoup changé, mais elle a évolué de manière positive sur certains points, notamment au niveau de la qualité des chorégraphies et de l’amélioration du mode Just Sweat, sans compter l’Autodance qui permet de créer et partager des photos et vidéos de ses prestations en tout simplicité. On regrette par contre que la tracklist, aussi appréciable soit-elle, du moins avec son « potentiel dansant », ait été réduite par rapport à celle de JD3. Quant à l’interface, elle est tout bonnement pénible. En revanche, pour le reste, on retrouve un jeu de danse Kinect très permissif qui fait passer le plaisir avant le scoring. Résultat, on s’amuse, seul ou avec des amis, et on tente de reproduire des pas sans pour autant être découragé par un score médiocre. Just Dance 4 s’adresse clairement au grand public et il ne fait aucun doute que cette cible là l’appréciera tant on passe de bons moments.

On a adoré :
+ Jouer à plusieurs…
+ Sur deux lignes au besoin
+ Identité visuelle appréciable
+ Les bonus à débloquer…
+ Dont le mode Battle
+ Just Sweat retravaillé
+ Chorégraphies bien pensées
+ L’Autodance et la JDTV
+ Fun et addictif !
+ Tracklist riche et variée…
On n'a pas aimé :
- Moins de titres que dans JD3
- Faut de la place
- Reconnaissance permissive…
- Trop pour certains
- Pas d’élément de correction
- Interface pénible
- Le paramétrage de la difficulté


Consulter les commentaires Article publié le 16/10/2012 par Vincent P.


Actuellement, les membres connectés sont : onizukadante,
Flux RSS | A propos | La rédaction, nous contacter
Xbox Gamer est un magazine online de jeux vidéo informant sur les consoles Xbox Series X|S, Xbox One, Xbox 360 et Xbox de Microsoft. Copyright XGN © 2002-2024