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Lost Odyssey



Développeur
Feelplus
Genre
Jeu de rôle (RPG)
Statut
Disponible
Date de sortie
  29.02.2008
  12.02.2008
  06.12.2007
Nombre de joueurs
1
Online
- Contenus
Classification PEGI
Mémoire
600 Ko
Résolutions gérées
720p, 1080i, 1080p
Son
Dolby Digital
Nombre de DVD
4
Prix de lancement
64,00 €
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Disponible depuis plus de deux ans maintenant, la Xbox 360 a longtemps été en manque flagrant de RPG dignes de ce nom. Les amateurs du genre espéraient beaucoup de Blue Dragon, mais les espoirs placés dans le titre ont été plus ou moins convertis en légères déceptions. Du coup l’excellent, mais court, Eternal Sonata ainsi que le futuriste Mass Effect se sont imposés en fin d’année dernière comme les deux premiers véritables ténors du genre. Pour essayer de commencer cette année 2008 en restant dans la continuité de la précédente, Mistwalker nous propose son très attendu Lost Odyssey. Mais est-ce véritablement le killer-ap que tout le monde espérait ?

Mistwalker : acte 2




Comme prévu, le packaging du titre inclus quatre DVD. Dommage tout de même que le quatrième ait été mis à l’écart dans une petite pochette pas vraiment classe. Reste qu’en insérant le disque 1 on a le droit à une surprise plutôt agréable : ni logo de firmes ni écran superflu au démarrage du jeu, on arrive directement sur le menu principal ! Les temps de chargement auraient-ils été divinement optimisés ? Loin de là ! En effet ces derniers interviennent très régulièrement dans le jeu, venant parfois même couper une cut-scene en deux. Ceci étant dit, entrons dans le vif du sujet.

Le scénario de Lost Odyssey vous met dans la peau de Kaïm Argornar, un lieutenant immortel de la république d’Uhra. Unique survivant des terribles batailles des montagnes de Wohl sur lesquelles une météorite est tombée, il va rapidement se rendre compte que ce fait anormal n’est pas anodin. Nombreux sont ceux qui pensent que le Grand Sceptre, immense bâtiment en construction qui canalise de l’énergie magique, est à l’origine du sinistre. Alors que la confiance en celui-ci s’amenuise, le seigneur Gongora, supérieur hiérarchique de Kaïm, semble plus que jamais s’obstiner à finir le projet. Au moment où les sombres intentions de ce personnage commencent à apparaître aux yeux de tous, une petite équipe d’immortels et de mortels s’organise autour de Kaïm, bien décidée à ramener la paix avant que le chaos total ne soit semé. Nous éviterons ici de révéler tous les rebondissements du scénario mais sachez que ce dernier est à la hauteur. Malgré quelques petits passages mous, il reste suffisamment accrocheur et mature pour vous tenir en haleine pendant la quarantaine d’heures nécessaires pour finir le titre. Précisons toutefois que réaliser toutes les quêtes annexes et récupérer toutes les armes et magies pour tous vos personnages vous prendra au moins le double de temps. La durée de vie dépend également de votre niveau bien sûr, certains points de sauvegarde étant séparés par plus d’une heure de jeu, mieux vaudra être persévérant en cas de game over !

A l’attaque !




A l’heure où certains RPG connaissent un succès insolent tout en apportant des changements radicaux à leur système de combat, Lost Odyssey a opté pour un gameplay aussi classique qu’efficace. On a donc le droit à du tour par tour arrêté, comprenez par là que le joueur définit toutes ses actions à l’avance et que le temps de réflexion n’altère en rien l’ordre des actions. Evidemment on retrouve comme dans tout bon RPG qui se respecte une bonne quantité d’objets et de sorts magiques utilisables en combat en sus des traditionnelles attaques à l’épée et autres compétences particulières. Classique sur le papier, le titre de Mistwalker regorge de judicieuses trouvailles de gameplay dans les faits. En effet chaque personnage peut s’équiper d’un anneau améliorant ses attaques (dégâts de feu supplémentaires, dégâts plus importants contre les ennemis organiques, récupération de points de vie lors d’une attaque, etc.) ainsi que d’un accessoire offrant des compétences supplémentaires (maîtrise de la magie noire d’un certain niveau, fuite possible, gain de points de compétences doublé en fin de combat, etc.). Les immortels peuvent quant à eux apprendre des compétences de mortels via les liens de compétences. Il faudra un certain nombre de points de compétences pour obtenir une compétence pour de bon. De son côté la Forge vous permettra de créer de nouveaux anneaux à partir d’objets et matériaux trouver dans des coffres ou obtenus au combat.

Autre excellente nouveauté, un système d’anneau viseur a été mis en place. Concrètement, en appuyant sur la gâchette droite, un anneau apparaît puis rétrécit progressivement jusqu’à se superposer à l’anneau encerclant l’ennemi. C’est à ce moment qu’il faut relâcher la gâchette pour réussir un coup parfait et faire le maximum de dégâts. Les appréciations vont de « mauvais » à « parfait » en passant par « bon ». Toujours côté combat, Lost Odyssey autorise cinq personnages à combattre simultanément. Ces derniers peuvent se placer comme bon vous semble grâce au très important menu Formation. Les formations font partie des principales nouveautés apportées par le jeu. Il s’agit de mettre ses personnages résistants attaquant au corps à corps à l’avant et ses magiciens à l’arrière. La santé cumulée des personnages de la première ligne constitue la Condition de Garde. Tant que celle-ci est élevée, les personnages qui sont en retrait subissent de faibles dégâts. Les ennemis s’organisent également de cette façon, vous obligeant à vous débarrasser rapidement de la première ligne pour atteindre les ennemis en retrait. Enfin, toujours côté gameplay, on notera l’utilisation intéressante de magies composées permettant d’obtenir des sorts magiques plus puissants mais pouvant en contrepartie prendre un ou deux tours de préparation.

On s’était donné rendez-vous dans 1000 ans…




Si le système de combat est irréprochable, les autres aspects du gameplay sont eux aussi efficaces. Certaines énigmes plutôt bien trouvées sont au programme et on a même droit à quelques Quick Time Event dynamiques. Comme dans tous bons RPG qui se respectent, on retrouvera également avec joie les déplacements sur la map à bord d’un vaisseau. Une carte elle aussi plutôt classique. Grosses villes et paisibles villages sont entrecoupés de phases d’exploration dans la glace, le désert, la montagne, les temples, etc. Pour en terminer avec le gameplay, notons que les personnages immortels de votre équipe ont perdu la mémoire et que leurs passages dans différents lieux leur permettront parfois d’en retrouver des fragments. Ceux-ci se présentent sous la forme d’histoires à lire sur l’écran, illustrées par quelques dessins et accompagnées par des musiques en rapport direct avec les propos narrés. D’un strict point de vue sonore, Lost Odyssey est plus que convaincant. La bande-son signée Nobuo Uematsu est, sans surprise, d’un excellent niveau, accompagnant de fort belle manière les rebondissements scénaristiques, l’exploration d’un manoir hanté ou bien les déferlantes d’une mer agitée. Rien de transcendant côté bruitage mais le tout est efficace. Enfin, l’interrogation principale portait sur la qualité des doublages français et ces derniers se révèlent assez corrects au final, certaines voix collant mieux à leur personnage que d’autres. Le ton est assez juste dans l’ensemble malgré certains passages surjoués. Néanmoins il est également possible de choisir les voix japonaises, anglaises et même espagnoles ou allemandes, des sous-titres étant bien entendu au programme. Une initiative à saluer.

Perdu de vue

Comme dit plus haut, le jeu agace par ses nombreux temps de chargement. Ce n’est pas le seul problème technique puisque le frame-rate se met parfois au régime, et ce malgré une fluidité d’ensemble appréciable. Esthétiquement, le jeu se montre assez surprenant et paradoxal. Le character-design est clairement décevant et pas vraiment inspiré. Certes le titre évoque beaucoup les rapports humains (amitié, amour, intimité) mais on aurait aimé des visages et costumes plus fantaisistes. D’un autre côté, le design des monstres est beaucoup plus intéressant et les environnements sont dans l’ensemble fort jolis. Toutefois, certaines textures font clairement taches à côté de l’excellente modélisation des personnages. Notons d’ailleurs un travail tout particulier sur l’expression faciale. Lost Odyssey est beau mais on ne peut s’empêcher de penser au niveau qu’il aurait pu atteindre avec quelques mois de développement supplémentaires et des graphistes plus inspirés.

Point complet

S’il n’est pas le killer-ap tant attendu, Lost Odyssey n’en demeure pas moins un excellent RPG. Doté d’un scénario solide, le titre de Mistwalker a surtout comme principal atout son gameplay. Le système de combat est d’excellente facture et il est fort probable que l’on retrouve, à l’avenir, certaines trouvailles dans d’autres titres. Visuellement accrocheur malgré son character-design mitigé et ses textures parfois indignes du support, le soft multiplie toutefois les petits déboires techniques. Le frame-rate n’est pas toujours en forme et d’infâmes temps de chargement sont à déplorer. Des défauts qui auraient pu être évités mais qui, en l’état, n’empêchent pas le titre d’être un indispensable pour tous les fans du genre.

On a adoré :
+ Scénario accrocheur
+ Système de combat au top
+ Choix de la langue
+ Une bande-son de qualité
+ Les trouvailles du gameplay
+ Plutôt joli…
On n'a pas aimé :
- … malgré des textures décevantes
- Des chutes de frame-rate
- Temps de chargements incessants
- Character-design plus que mitigé


Consulter les commentaires Article publié le 25-02-08 par Nicolas T.


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