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MotoGP 13



Editeur
PQube
Développeur
MileStone
Genre
Course
Statut
Disponible
Date de sortie
  21.06.2013
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Thème
Moto
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Abandonnée par Capcom il y a presque deux ans, la licence MotoGP a été sortie de son sommeil par Milestone. Connu principalement pour son travail sur WRC et SBK, le studio italien a multiplié les projets ces dernières années, préférant certainement assurer la quantité, parfois au détriment de la qualité. On prend donc le guidon de ce

MotoGP 13

et on se dirige vers la piste pour voir ce qu’il a dans le moteur.

Un an d’absence, le retour




On commence naturellement par la création de son pilote. Outre les traditionnels portraits, numéro et nom, on peut choisir parmi trois styles de pilotage prédéfinis, un agent et un ingénieur. Tout ce petit monde va nous aider tout au long de notre carrière. Puis on se retrouve tout de suite plongé dans un motorhome faisant office de menu comme dans certains jeux de courses automobiles. Nous accédons à nos mails, notre réseau social, où nos fans virtuels nous encouragent, le classement de la saison, le calendrier et notre casier. Dans ce dernier, on accède notamment aux casques que l’on débloque en montant de niveau. A partir de ce menu, on peut également se lancer dans une première épreuve faisant office de test grandeur nature. En effet, la première saison n'est composée que de quatre grands prix courus dans la catégorie Moto3. Des écuries nous proposent des wild-cards afin de nous jauger et de voir s’il y a moyen d’être engagé pour une saison complète. A nous donc de remplir les objectifs que l’on nous impose pour signer avec une bonne équipe la saison d’après. Les résultats influent également sur la suite de notre carrière en Moto2 puis MotoGP. Ce mode carrière est le gros point positif du soft. Après s’être acquitté des formalités administratives, il est possible d'ajuster le championnat pour s’y sentir à l’aise, avec modifications en cours de route notamment.

Il faut alors choisir la difficulté de l’I.A. et les assistances (assez complètes), qui vont du freinage et de la mise sur l’angle assisté à l’affichage de la trajectoire idéale, en passant par la tête dans la bulle automatique ou le freinage avant-arrière couplé, sans oublier le nombre de Rewind comme dans la plupart des jeux actuels. Les joueurs peuvent également se pencher sur la longueur de la course, l’usure des pneus ainsi que les problèmes mécaniques (ou non), la météo et les pénalités, sans compter les essais libres et les qualifications. Ces dernières sont pour les MotoGP, en deux parties comme le veut le nouveau règlement 2013. En clair, après les essais libres, tous les pilotes étant en dessous du dixième meilleur temps doivent participer à une séance de repêchage de quinze minutes. Seuls les deux premiers peuvent ensuite participer à la "vraie" séance de qualification, qui rassemble les douze pilotes les plus rapides. Ceux qui auront fait uniquement la première séance seront placés dans l’ordre de leurs chronos respectifs (à partir de la treizième place donc). Les options sont plutôt complètes et bien intégrées pour satisfaire à la fois les fans de la discipline et les néophytes qui veulent juste se faire plaisir. Sur le papier, le mode Carrière paraît sympathique grâce aux licences officielles. La progression est des plus appréciables avec en point d'orgue le premier Grand Prix MotoGP. Le contenu est dense, la durée de vie bonne, mais certains détails dérangent...

A commencer par des changements d'écuries trop fréquents. En jouant en difficulté facile (histoire de se faire la main et en obtenant de très bons résultats, on peut changer environ 2-3 fois d’écurie, voire même de catégorie, en plein championnat. On a connu plus réaliste. De plus, on recherche encore l'utilité du manager car celui-ci ne fait qu’envoyer des mails avant et après chaque week-end pour nous dire les objectifs et pour éventuellement nous féliciter. Quant au technicien, il ne sert que de didacticiel. L’immersion des débuts s'estompe rapidement après quelques heures. Cependant, ce mode Carrière se révèle quand même mieux réussi que certains. A cela, il faut ajouter les modes Grand Prix, Course Rapide (où il faut jouer sur un circuit imposé et un pilote imposé dans les conditions imposées) et Championnat. En sus, on a bien entendu le droit à du jeu en ligne. On reste dans du classique, ne cherchez pas d’innovation, il n’y en a pas. Ici, on retrouve les mêmes modes de jeu qu’en solo à une différence près : on peut supprimer les contacts. Et c’est une bonne chose car certains adversaires sont de vraies calamités. Néanmoins, on trouve assez facilement des courses même s’il faut privilégier le mode championnat au mode course rapide. En somme, cette partie en ligne se révèle très sympathique pour rallonger encore la durée de vie du soft.

Ca sent le Rossi…




Niveau gameplay, MileStone nous sert son habituel cocktail de simulation et d'arcade pour un résultat correct. La prise en main est immédiate en mode physique Standard, tandis que le mode le plus réaliste (physique Pro) exige un minimum de concentration surtout en catégorie reine. En effet, les motos les plus puissantes ont tendance à se dérober à l'accélération et on a du mal à se remettre en selle. Quelle que soit la catégorie disputée, les motos semblent peser 300 kg alors qu’une MotoGP pèse 160 kg sans le pilote. Au final, on est loin d'une vraie simulation, notamment au niveau des contacts ou des sorties de piste, mais on peut se faire plaisir. On note aussi la présence de rewinds permettant de revenir en arrière après une erreur (très courant de nos jours dans n’importe quel jeu de voiture). Néanmoins, on ressort déçu, la faute à des sensations de vitesse inexistantes même en utilisant la vue bulle qui ne fera clairement pas l’unanimité auprès des joueurs. La gestion de la météo pose également problème. Il pleut sur la plupart des circuits sans aucune incidence sur le gameplay. Cependant, au vu des éléments cités plus haut, on pourrait croire que le principal défaut de Moto GP est son gameplay, que nenni, c’est dans son aspect technique que le jeu pêche le plus.

Premièrement, les environnements sont vides et peu détaillés. De plus, les motos semblent la plupart du temps survoler la piste et que dire des animations du pilote qui sont tout simplement ridicules. Mais ce sont surtout les bugs qui posent problème. Certains sont peu gênants comme la danse de la victoire qui des fois n’apparaît pas à l’écran. Mais d'autres gâchent (ruinent ?) totalement l'expérience de jeu, notamment les nombreux chargements infinis nécessitant un reboot de la console. Imaginez un peu la scène : après une superbe victoire obtenue dans le dernier virage, le chargement plante, ruinant votre sauvegarde. Agaçant ? Non, frustrant et la manette risque d’y passer. Le souci est que ce problème est de plus en plus fréquent au fil des parties. Hélas, ce ne sont pas les bruitages, désagréables et assez peu réalistes, qui remontent le niveau. En revanche, l’IA est globalement assez performante même si elle a une fâcheuse tendance à freiner très tôt et à suivre bêtement la ligne parfaite. Encore frustrant… Les quelques bonnes idées présentes ne sauvent malheureusement pas les meubles et au final, on se retrouve avec un titre moyen qui ne plaira qu'aux fans absolus de la discipline.

Point complet
Avec plus de travail et de meilleures finitions, MotoGP 13 aurait pu être un titre tout à fait convenable. Malheureusement, beaucoup de bugs et autres éléments techniques arrivent à gâcher l’expérience, voire à frustrer le joueur. C’est clairement dommage car le gameplay n’est pas désagréable et les options sont suffisamment complètes pour moduler celui-ci, sans pour autant arriver à de la simulation pure. Les fans de la discipline s’amuseront certainement dessus, le temps de parcourir le mode Carrière plutôt complet ou de faire quelques courses en ligne. Reste qu’avec son prix fort et ses nombreux défauts, ce nouvel opus ne fera clairement pas l’unanimité, bien au contraire.

On a adoré :
+ Mode Carrière complet
+ Bonne durée de vie
+ Gameplay accessible…
+ Ou exigeant, au choix
+ Licences MotoGP, Moto2 et Moto3
+ Parfois plaisant…
On n'a pas aimé :
- D’autres fois frustrant
- Limité techniquement
- Chargements trop longs
- Nombreux bugs et freezes
- Manque de sensations de vitesse
- Bruitages ratés


Consulter les commentaires Article publié le 30/09/2013 par Cédric P.


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