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MX vs. ATV Alive



Editeur
THQ
Développeur
THQ
Genre
Course
Statut
Disponible
Date de sortie
  13.05.2011
  05.2011
Nombre de joueurs
1 à 12
Online
- Jeu en ligne
- Classements
- Contenus
Classification PEGI
Mémoire
300 Ko
Résolutions gérées
720p, 1080i, 1080p
Son
Dolby Digital
Prix de lancement
39,00 €
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Avec

MX vs. ATV Alive

, THQ a voulu tenter une nouvelle façon d’appréhender le marché du jeu vidéo. En effet, l’éditeur avait dans l’idée d’offrir un jeu au tarif revu à la baisse (environ 40 euros au lieu des 60 à 70 habituellement demandés) mais au contenu moins dense à gonfler au besoin à coups de DLC majoritairement payants. Reste alors à voir si la stratégie de la firme est viable et surtout si la qualité est au rendez-vous…

Version rationnée




Il ne faut pas bien longtemps, après avoir lancé le jeu, pour remarquer que le contenu de

MX vs. ATV Alive

est extrêmement maigre. Un menu archi cheap, une douzaine de véhicules (motos et quads uniquement), un mode solo similaire à un mode Arcade (ni carrière, ni championnat donc) basé sur poignée de courses (deux seulement disponibles au départ), quatre circuits courts (dont deux à débloquer) et deux de free ride, une partie offrant diverses options de personnalisation et un mode multijoueur, voilà ce qui compose cette galette. Même si le prix paraît abordable de prime abord (une quarantaine d’euros), il faut reconnaître qu’il paraît encore assez élevé par rapport au contenu disponible, et ce même si la catégorie des pilotes est plutôt bien représentée. L’une des grosses nouveautés de cet opus, c’est l’intégration d’un double système d’XP. En effet, au fil des courses et des défis relevés, le joueur débloque des points d’expérience attachés à son pilote afin de gagner en niveau, certains (10 et 25 notamment) faisant office de paliers pour débloquer une partie du contenu présent sur la galette.

Or, avec le peu que l’on a à se mettre sous la dent, pour atteindre le premier niveau, il faut déjà faire et refaire les mêmes épreuves. Certes, on peut évoluer un poil plus vite en augmentant la difficulté, mais il faut bien avouer que les dix premiers niveaux demandent une certaine persévérance pour être atteints, la redondance amenant à un certain ennui qui risque bien de rebuter une bonne partie des joueurs. Reste que l’on peut un tantinet atténuer cette sensation en jonglant entre les parties en solo et celles à plusieurs, et ce que ce soit à deux en écran splitté ou jusqu’à douze en ligne. Toutefois, même une fois le dixième niveau atteint, dès que l’on a découvert les éléments débloqués, le sentiment de redondance revient rapidement, et celui-ci reste présent jusqu’au cinquantième niveau. Cela est clairement dû à l’absence de mode carrière et de championnat, puisque le solo se révèle rapidement lassant, d’autant plus que l’I.A. est extrêmement basique, voire même parfois calamiteuse, et ce quelque soit la difficulté.

C’est finalement en multijoueur que l’on prend le plus de plaisir, bien que le jeu en ligne, aussi stable et efficace soit-il, reste bien classique, voire basique. Le deuxième système d’XP mis en place est propre aux véhicules, chacun d’eux pouvant évoluer sur trois niveaux, ce qui se traduit par le déverrouillage de kits visuels et de pièces permettant d’améliorer son bolide. On regrette par contre qu’il ne soit pas possible de régler chaque élément au millimètre près, devant nous contenter des modifications imposées. Autre petit regret, à chaque fin de course, on est obligé de repasser par le menu principal du jeu avant de passer à la suite. Quand on sait que les chargements sont en plus un poil longuets, on se retrouve avec un certain sentiment de travail bâclé. On en vient même parfois à se dire que les développeurs ont fait le strict minimum syndical… Du côté des graphismes, on vacille entre le bon et moins bon, avec un rendu global correct qui reste quand même loin de la qualité des plus beaux jeux de course de notre console. Les décors paraissent assez vides et de l’aliasing s’invite sur les cartes en free ride.

Vive l’embrayage !




Au niveau sonore, le constat est en demi teinte, avec des bruitages de moteur assez convaincants et des bruitages de collisions ou lors d’accidents loin d’être crédibles. Quant aux musiques, tentant de rendre un côté agressif au jeu, elles peuvent passer les premières minutes, mais on en arrive très rapidement à baisser leur volume à zéro. Au niveau des déceptions, on peut aussi souligner des animations de pilote bien rigides ou encore divers bugs de collisions faisant parfois taches pour un jeu qui veut justement mettre en avant des courses avec des pilotes se disputant les places au « coude à coude ». Avec tout cela, on en vient rapidement à se dire qu’il vaut mieux investir dans le précédent volet, bien plus complet, que l’on peut trouver pour une bouchée de pain. Reste que les véritables fans de motos et de quads trouveront tout de même un intérêt certain à ce

MX vs. ATV Alive

. En effet, si le gameplay est dans la lignée directe de l’épisode Reflex, il faut bien avouer que l’on note quelques petites améliorations qui font bien plaisir.

Plus précis, notamment avec la gestion de l’embrayage et une parfaite intégration des impulsions et réceptions avec le jeu des suspensions, le gameplay de ce volet Alive offre un bon niveau de réalisme, tout en apportant un côté technique non négligeable. Ce sont surtout les amateurs de chronos et ceux qui joueront en ligne qui verront toutes les subtilités des quelques améliorations, dont la vue casque qui est bien plus appréciable. Pour le reste, on est en terrain connu, avec la gestion de la modification du terrain en temps réel et un pilotage basé sur la direction du véhicule (stick gauche) et sur le transfert de masse du pilote (stick droit). Le système ‘Réflexe’ est toujours de mise avec les QTE qui se déclenchent aléatoirement pour rattraper une situation périlleuse grâce au stick droit avant un accident. Précisons d’ailleurs qu’il est bon de passer par le menu des options pour désactiver les aides au pilotage (sauts et virages) pour apprécier pleinement la mesure du gameplay. Au final, on découvre de très bonnes sensations de jeu et une conduite bien plus subtile que par le passé. Cette fois-ci, il faut vraiment faire preuve de doigté, le « on va à fond et on improvise » ne fonctionnant plus.

Reste la gestion du hors piste qui est très aléatoire et parfois fichtrement énervante. Enfin, il est quand même bon d’aborder un point essentiel lié au contenu : la présence massive de contenus à télécharger. Accessibles via une sorte de boutique en ligne intégrée au soft, les DLC sont répartis en catégorie afin d’aider l’acheteur à faire son choix. Epreuves, véhicules, casques, équipement, kits visuels et masques. A l’heure où sont écrites ces lignes, il y en a pour environ une cinquantaine d’euros de contenu au total, ce qui donne un tarif avoisinant les 90 euros pour avoir un jeu dit « complet ». Et encore, ceux qui passent par l’occasion doivent débourser une dizaine d’euros supplémentaires pour récupérer le MotoClub Pro Pass fourni dans les exemplaires neufs. Ce dernier permet de récupérer quelques contenus non négligeables (gratuits donc pour un achat neuf). Histoire de vraiment montrer que ce titre a été réalisé pour engranger un maximum de bénéfices, on note qu’il existe des packs payants permettant de débloquer directement tout le contenu de base du jeu, sans avoir à passer par le système de progression aussi bien pensé (sur le papier) que poussif (en pratique).

Point complet
Malgré un aspect visuel correct mais vieillissant, plusieurs bugs de collisions, un menu cheap, une I.A. aux fraises et des musiques vite oubliables, MX vs. ATV Alive se révèle être un bon jeu de motos et de quads, réaliste et offrant des sensations très appréciables. Le gameplay a été quelque peu affiné et le jeu des options permet d’obtenir une conduite demandant du doigté et de la précision. Le plaisir de jeu se décuple en multijoueur, en local à deux ou en ligne jusqu’à douze. L’intégration de la personnalisation des véhicules fait plutôt plaisir, comme le système d’XP lié à ces derniers. Les fans de la discipline seront certainement ravis. En revanche, on n’arrive pas à adhérer à la tentative de THQ. Le prix a bien été revu à la baisse, mais le contenu est archi rachitique. Lorsqu’on fait le calcul, pour avoir l’équivalent d’un jeu complet (et encore puisqu’il n’y a ni modes carrière ni championnat), on se retrouve à payer autant, si ce n’est plus (selon comment on se procure ses MSP) que le prix de vente habituellement appliqué. Lorsqu’on rajoute tous les autres défauts relevés, on ne peut qu’être déçu par ce volet qui sent bon la suite commerciale pensée pour le porte-monnaie de l’éditeur plutôt que pour le plaisir des joueurs. A vrai dire, à part les fans purs et durs, les autres joueurs feraient mieux de se procurer l’opus Reflex, qui se trouve à une bouchée de pain, en attendant un éventuel nouvel opus…

On a adoré :
+ De bonnes sensations
+ Prix revu à la baisse (40€)
+ La personnalisation
+ Multijoueur en local
+ Vue casque plus appréciable
+ Jeu en ligne stable
+ Gameplay un peu affiné
+ Gestion embrayage et suspensions
+ Système d’XP par véhicule
+ Système de progression bien pensé…
On n'a pas aimé :
- Mais tout aussi poussif
- Graphiquement, ça vieillit
- Pas mal de bugs de collisions
- Contenu de base rachitique
- Le pass et l’effet jeu en kit
- Solo très vite lassant
- Musiques vite oubliables
- Menu cheap
- I.A. aux fraises


Consulter les commentaires Article publié le 10/07/2011 par Vincent P.


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