Test - Ninja Gaiden 3 : Razor's Edge - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

Se connecter  -  S'inscrire 
 
 

Ninja Gaiden III : Razor's Edge



Editeur
Tecmo Koei
Développeur
Team Ninja
Genre
Action Aventure
Statut
Disponible
Date de sortie
  04.04.2013
  02.04.2013
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Thème
Ninja / Samouraï
Acheter ce jeu sur
Eneba.com

En mars 2012, Tecmo Koei a édité le

Ninja Gaiden 3

d’une Team Ninja quelque peu diminuée. Le résultat n’a pas tardé à se faire sentir avec un opus extrêmement facile, dépassé au niveau visuel et archi limité au niveau gameplay, sans compter sur le level design, tout bonnement minimaliste. Quelques qualités héritées des précédents opus permettaient de sauver le tout du naufrage, mais il n’en résultait au final qu’un titre moyen, comme en témoigne notre critique. Après avoir balancé du DLC pour tenter de rattraper un peu le tout (nouveaux défis et armes supplémentaires notamment), le studio de développement a sorti une version Wii U corrigeant plusieurs défauts du titre original. Pour tenter de gratter quelques euros supplémentaires, la firme a ensuite porté le portage (vous suivez toujours ?) sur nos consoles. Reste donc à voir ce que vaut ce

Ninja Gaiden 3 : Razor's Edge



Version améliorée et dépassée…




Si vous avez joué à la version originale de

Ninja Gaiden 3

, alors vous avez dû être consternés par l’incroyable facilité du jeu, associée à une arme et un ninpô surpuissants. Le tout faisait de véritables dégâts et la progression s’apparentait à une promenade de santé au cœur d’un beat them all pensé pour les joueurs occasionnels. Avec

Ninja Gaiden 3 : Razor's Edge

, le changement surprend, en bien. En effet, dès le mode de difficulté normal, on trouve un minimum de challenge. Les ennemis sont plus coriaces, plus agressifs et ils font plus de dégâts, à défaut d’être intelligents (certains comportements sont toujours aussi ridicules). En Difficile, on retrouve enfin une dose de challenge des plus convenables. Il ne suffit plus de trancher les ennemis qui arrivent en masse sans trop se soucier de comment on le fait. Le gameplay devient plus exigeant, les esquives et les contres gagnent en intérêt et la gestion du timing devient primordiale pour progresser sans mourir à chaque fois. De même, les boss demandent de bien cerner leur point faible, afin de mettre en place une tactique d’approche, sans quoi on se fait vite découper. Il en va de même avec les ennemis, il suffit simplement de savoir comment aborder chaque type pour s’en défaire. Néanmoins, cette fois-ci, il faut s’acharner au niveau des coups, même si l’arc, avec une visée semi-automatique, fait toujours des ravages sur les ennemis armés de lance-roquettes et lance-missiles. Le deuxième bon point, c’est que l’arsenal est enfin varié. Au lieu de parcourir tout le titre avec un seul Katana et son arc, on a le droit à six armes, dont la faux et les griffes.

Le principe a été copié/collé pour le ninpô puisqu’on en découvre quatre au lieu d’un. La puissance de chacun a elle aussi été revue à la baisse et les attaques sont un peu moins automatisées que par le passé. A chaque instant, en fonction de son style de jeu, on accumule des points de Karma. Ceux-ci, liés à la difficulté, permettent justement de débloquer au fil de la progression des compétences afin d’enrichir le gameplay. Au final, le système de jeu gagne en intérêt et en diversité. Les combats sont dynamiques, mais aussi plus répétitifs, les exécutions (souvent semi-automatiques) sont agréables et on apprécie les démembrements et autres décapitations. Cette nouvelle version procure bien un plaisir supérieur à l’originale. Niveau contenu, des efforts ont aussi été faits. Outre les défis, costumes et éléments issus des DLC (ajoutés de base dans cette édition), on découvre deux niveaux supplémentaires dans le mode principal. Pour le coup, c’est Ayane que l’on contrôle. Elle permet de varier les combos et de profiter de quelques coups supplémentaires. Cela permet aussi de prolonger un peu la durée de vie. Cette dernière, liée à la difficulté accrue, passe d’un peu moins d’une huitaine d’heures, à une dizaine. Bien entendu, si vous optez pour le mode Difficile, sans être un habitué acharné du genre, vous pouvez ajouter quelques heures au compteur, selon votre dextérité. En sus, deux autres personnages jouables, Momiji et Kasumi sont de la partie dans un mode défi.

Il est centré sur le scoring en demandant de refaire les missions de l’aventure principale, en essayant de décrocher le meilleur score, les classements permettant de jouer à qui est le meilleur. Là encore, on apprécie la rejouabilité apportée par ces deux personnages, qui offrent des mouvements différents. Toujours dans l’optique de réparer leurs erreurs, les développeurs ont essayé de réduire les indications affichées à l’écran. Néanmoins, il y en a encore pas mal et les QTE, parfois/souvent inutiles, sont encore de la partie. Les bonnes intentions ne font pas tout et de nombreux défauts sont encore à déplorer. La caméra est souvent à la ramasse, l’exploration est quasi nulle, les éléments visuels et les ennemis sont recyclés à la pelle, le scénario est toujours aussi bas de gamme et le level design est d’une sacrée pauvreté. Mais ce n’est pas tout puisque les graphismes, déjà dépassés l’an dernier, prennent un petit coup de vieux supplémentaire, d’autant que l’on constate toujours autant d’aliasing et des collisions risibles. En somme, cette version améliorée fait bien son travail, mais elle ne vaut pas forcément la quarantaine d’euros à débourser pour se la procurer, surtout si on a déjà acheté la version originale. Un patch et des DLC gratuits (et non payants comme l’a fait l’éditeur) auraient pu compenser la déception de base pour les fans, qui se retrouvent à devoir dépenser encore de l’argent s’ils veulent profiter de la version « ultime » du jeu.

Point complet
Si vous avez vraiment envie de jouer à Ninja Gaiden 3 et que vous n’avez pas fait la version originale, alors cette édition Razor’s Edge (portage de la version Wii U portée de la version PS3/360) vaut le coup. Pour faire simple, elle est la version ultime de NG3. Néanmoins, il y a beau avoir plus de contenu et un gameplay qui mérite enfin la peine que l’on s’y attarde, cela ne permet pas de pardonner les gros défauts qui sont toujours de la partie. Ninja Gaiden 3 : Razor's Edge aurait dû être la version de base à découvrir l’an dernier, et non une version patchée et enrichie que l’on peut découvrir en dépensant une quarantaine d’euros supplémentaires. Au moins là, les fans seront ravis de trouver du challenge, de découvrir plus d’armes, de ninpô et de combos, ainsi que de pouvoir jouer avec Ayane, Momiji et Kasumi. A vous donc de voir si cette édition, clairement supérieure à l’originale mais en deçà des précédents volets, vaut vraiment le coup.

On a adoré :
+ 2 niveaux avec Ayane
+ Les DLC inclus
+ Plus d’armes et de ninpô
+ Démembrements/décapitations
+ Momiji et Kasumi jouables
+ Meilleure rejouabilité (défis et co)
+ Difficulté accrue
+ Gameplay plus intéressant
+ Une version améliorée…
On n'a pas aimé :
- Qui aurait dû être celle de base
- Le level design
- Pas mal de recyclage
- Le scénario
- Visuellement dépassé
- L’aliasing trop présent
- Caméra parfois à la ramasse
- Frustrant pour les acheteurs du jeu original


Consulter les commentaires Article publié le 23/04/2013 par Vincent P.


Actuellement, les membres connectés sont :
Flux RSS | A propos | La rédaction, nous contacter
Xbox Gamer est un magazine online de jeux vidéo informant sur les consoles Xbox Series X|S, Xbox One, Xbox 360 et Xbox de Microsoft. Copyright XGN © 2002-2024