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Phantasy Star Universe



Editeur
Sega
Développeur
Sonic Team
Genre
Jeu de rôle massivement multijoueurs (MMORPG)
Statut
Disponible
Date de sortie
  24.11.2006
  25.10.2006
Nombre de joueurs
1 à 6
Online
- Jeu en ligne
Classification PEGI
Résolutions gérées
720p, 1080i
Son
5.1
Prix de lancement
65,00 €
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Forte de son expérience, et d’un moral à toutes épreuves, la Sonic Team a décidé de renouveler l’une des plus prestigieuses licences de Sega sur les consoles actuelles. Il s’agit bien entendu de Phantasy Star Universe qui, après avoir été annoncé sur Playstation 2, fut porté sur Xbox 360. L’occasion rêvée pour les nombreux fan boys de la firme au hérisson bleu de tenter une brève incursion sur le territoire de Bill Gates.

Sega, c’est plus fort que toi !




L’univers est en danger. Après plus d’un millier d’années de paix dans la galaxie, les SEED, une espèce extraterrestre envahissante qui contamine les êtres vivants et végétaux, ont commencé à se répandre sur les différentes planètes du système solaire. Les forces militaires et les soldats d’élite Guardians répondent présents à l’appel et décident d’embaucher quantité de jeunes recrues pour satisfaire les exigences d’effectif. Parmi eux, un jeune garçon qui ne va pas tarder à faire connaissance avec un groupe qu’il n’appréciait guère auparavant…

Ainsi donc commence l’aventure de ce Phantasy Star Universe. Passé la sublime cinématique d’introduction, le joueur se voit projeté dans la peau de ce jeune homme accompagné par sa jeune sœur. Tous deux vont devoir se sortir d’une bien mauvaise situation en échappant à l’attaque des SEED à bord d’un vaisseau. Ces premières minutes de jeu seront surtout l’occasion de découvrir le gameplay du titre, et de faire connaissance avec les différentes fonctions du jeu.

Passé les 3 heures de jeu, vous commencerez à comprendre le système de jeu, qui se base d’une part sur un système de combats en temps réel, façon hack & slash, et d’autre part, sur une gestion pointue de l’équipement et des points d’expérience. L’introduction à l’aventure est donc plutôt longue, raison pour laquelle nombre de joueurs confirmés auront tendance à abandonner la quête principale dès les premières minutes tant celle-ci se révèle ennuyante. Mais ce serait gâcher une belle aventure tant le scénario de PSU vaut le coup d’œil. Il est vrai que rien ne vaut une partie en coopératif en ligne, mais les quelques joueurs offline qui décideront de se procurer le jeu pourront tout de même passer un agréable moment en tête à tête avec ce RPG.

L’aventure solo se découpe donc en 12 chapitres, que vous bouclerez en à peu près 15 heures. Chacun de ces chapitres sera l’occasion de découvrir de nouveaux personnages, ennemis, armes et pouvoirs que vous pourrez ensuite utiliser à bon escient. Le cœur du jeu de PSU se situe entre un mélange de RPG et de hack & slash. Il y a tout d’abord l’aspect gestion, qui vous proposera de créer une équipe, de discuter avec de nombreux contacts, d’améliorer vos points d’expérience en éliminant les ennemis qui s’opposeront à vous, mais aussi d’acheter des armes, de découvrir de nouveaux pouvoirs, sans oublier d’interagir avec votre groupe. Ensuite vient l’aspect hack & slash, lors des scènes d’action en dehors de la cité. Chaque scène sera chronométrée et vous plongera dans des décors à chaque fois différents. Globalement, il s’agit d’avancer à travers des décors très linéaires et d’exterminer de sales bestioles contaminées à coup d’épée. Mais le fait que ce soit en groupe, avec des pouvoirs variables et un système d’évolution ajoute pas mal d’intérêt au soft. De plus, les combats contre les bosses (à chaque fin de chapitre donc) ajoutent un intérêt supplémentaire. De part leur design fantastique, mais aussi par leurs approches différentes. Enfin, il faut savoir que de nombreuses missions annexes viennent se greffer à l’aventure principale, ces dernières permettant de gagner un peu d’argent supplémentaire et d’améliorer ses points d’expérience.




Un agréable mélange de genres en somme, qui prend toute sa signification une fois branché en ligne. Cependant, il faudra débourser une bonne dizaine d’euros avant de pouvoir s’amuser à chasser du monstre en équipe. Un prix plutôt élevé pour un jeu au moteur graphique vieillissant. Mais le jeu en vaut la chandelle, surtout lorsque l’on sait que les serveurs de Phantasy Star Online ont fermé il y a peu de temps de cela…

Contrairement aux précédents opus, le mode solo et le mode multijoueur sont cette fois-ci bien distincts. Finies les transitions de personnages entre l’un et l’autre. Place à un scénario scripté, scénarisé et présenté dans la peau d’un seul et unique personnage. Cependant, certains liens continuent d’exister entre les deux modes de jeu. A commencer par la possibilité d’importer vos amis du solo dans le mode multijoueur, dans le cas où vous seriez du genre asocial qui n’a pas d’ami… Ensuite, du nouveau contenu téléchargeable devrait régulièrement être mis en ligne pour le mode multijoueur bien sûr, mais également pour l’aventure solo.

Passons à présent à l’aspect MMORPG du titre de Sega. MMORPG est peut-être un bien grand mot. En fait, il s’agit de créer un groupe de plusieurs aventuriers qui vont partir à l’aventure dans les différentes régions de l’univers. Ne vous attendez donc pas à bringuebaler une centaine de guerriers dans votre dos. Ici, l’aspect MMO est minimaliste au possible. Chaque petit groupe de quatre à six personnes part à l’aventure seul. Les autres groupes en font de même. Chaque mission rapportera donc un certain nombre de points d’expérience et de mesetas (la monnaie du jeu), que vous pourrez dépenser à travers une large panoplie d’armes, de vêtements et d’autres articles hors de prix.




Pour évoluer rapidement, il faudra créer un groupe fiable, fait d’amis ou de connaissances sérieuses, qui n’hésiteront pas à vous venir en aide lorsque vous êtes en mauvaise posture. Il faudra aussi vérifier que votre groupe est le plus hétérogène possible. Une seule classe de soldats serait probablement risquée. Mieux vaut que chaque joueur dispose d’un avatar différent, avec sa propre classe et ses propres caractéristiques.

Enfin, il faut savoir que les objets et armes sont nettement moins nombreux à traîner sur le sol que dans les précédents volets. De même qu’il est difficile d’amasser une grosse fortune tant les dons en mesetas sont faibles et tant les articles sont chers. Seule solution ? Jouer beaucoup, et évoluer… Ou bien monter sa propre boutique pour y vendre les articles désirés à prix coupés ou, au contraire, très élevés ! Une excellente manière de se faire un peu d’argent de poche en revendant divers articles aux autres joueurs de PSU !

Quant au système de sauvegardes, n’ayez aucune inquiétude car celui-ci est très bien conçu. Aussi bien en solo qu’en multijoueur ! En solo, il faudra se rendre sur une sphère bleue, généralement présente dans chaque aire de jeu (comprenez par là toutes les 15 minutes), tandis qu’en multijoueur, un point de téléportation est établi pour les joueurs entrant dans la partie, qui rejoindront directement leurs petits amis… Simple mais rudement efficace !

Un seul bémol ressort donc de l’aventure multijoueur, et c’est sans aucun doute la fracture qu’il y a entre les joueurs. Auparavant, le maître mot était coopération. Un mot qui semble avoir perdu toute sa signification en raison de l’ajout d’un système de pénalité pour l’équipe toute entière en cas de mort d’un des membres du groupe. Inutile de dire qu’il sera difficile pour les débutants de rentrer dans un groupe déjà formé, avec un haut niveau d’expérience. Mieux vaut donc trouver des personnes de confiance, parlant de préférence votre langue et stagnant à votre niveau. Une manière efficace pour Sega de rendre les joueurs accros au jeu, et par la même occasion de booster artificiellement la durée de vie de son titre !

Pas si fantastique que ça…




Portage oblige, Phantasy Star Universe ne bénéficie pas des dernières nouveautés en matière de moteur graphique. En fait, la Sonic Team s’est contentée de remettre au goût du jour le moteur de Phantasy Star Online 1&2 en améliorant sensiblement la résolution, les modélisations et en rendant le tout compatible HD. Rien de vraiment bouleversant en somme, surtout sur une console aussi puissante que la Xbox 360.

Néanmoins, il faut avouer que la touche Sega est bien présente, et nous emmène dans un monde fantastique, mélangeant allègrement Science Fiction et Heroic Fantasy. L’univers que vous découvrirez dans Phantasy Star Universe ne ressemble à nul autre, et propose une variété d’environnements impressionnante. Le character design semble avoir bénéficié, lui aussi, d’une attention très particulière. Le héros tout comme ses amis proches est doté d’une esthétique extraordinaire et est franchement charismatique. Difficile dès lors de décrocher à pareille splendeur…

Cependant, ne nous leurrons pas. Sega n’a fait aucun effort sur le moteur graphique qui a été copié/collé de la Dreamcast à la Playstation 2 pour ensuite être vaguement amélioré sur Xbox 360. Inutile de dire qu’avec une sérieuse mise à jour, PSU se classerait sans problème parmi les meilleurs titres disponibles sur notre chère boîte blanche. Mais malheureusement, la réalité est toute autre. Dommage.

Pour ce qui est de la bande sonore, par contre, aucun problème. L’univers resplendit à travers de somptueuses mélodies qui accompagneront vos voyages aux quatre coins de la galaxie. Mieux encore : elle va de paire avec les magnifiques cinématiques qui entrecoupent le scénario. Pour ce qui est des voix, le constat est mitigé. D’une part, les quelques cinématiques importantes sont accompagnées de commentaires en français franchement inspirés, et d’autres part, les commentaires de moindre importance ne bénéficient que de quelques bulles écrites à l’écran. Un choix non désintéressé qui va de paire avec le nombre impressionnant de dialogues présents dans l’aventure solo.

Point complet

Phantasy Star Online avait, en son temps, marqué les esprits sur Dreamcast. Ce nouveau volet s’inscrit dans la continuité des deux précédents avec une aventure solo plus prenante et un mode multijoueur online toujours au divertissant. Nul doute que les adeptes de la série seront ravis. Néanmoins, il est regrettable que la Sonic Team n’ait pas procédé à quelques ajustements graphiques pour le support. Car pour l’heure, PSU se révèle un RPG vraiment satisfaisant, que ce soit en solo ou en multijoueur, mais qui souffre malheureusement d’un moteur graphique en retard de deux générations de consoles… Dommage. Croisons les doigts pour que le prochain opus bénéficie d’une sérieuse mise à jour graphique !

On a adoré :
+ L’univers du jeu
+ La touche Sega
+ Le multijoueur, très prenant
+ Un mode solo accrocheur
+ Le character design
On n'a pas aimé :
- Pas très beau
- La licence, un peu chère
- Le début de l’aventure solo, fade


Consulter les commentaires Article publié le 11-01-07 par Etienne F.


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