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Splatterhouse



Développeur
Bottle Rocket
Genre
Beat'em All
Statut
Disponible
Date de sortie
  26.11.2010
  23.11.2010
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
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Pour booster ses parts de marché, Namco Bandai a décidé de mettre l’accent sur l’originalité. On l’a vu ces derniers mois, l’éditeur a lancé tout un tas de nouvelles franchises. Mais, outre les nouvelles IP, le géant a également décidé de remettre au goût du jour de vieilles franchises. C’est ainsi qu’est né le reboot de

Splatterhouse

, un beat them all ultra violent qui a souffert d’un développement pour le moins laborieux. Reste donc à voir si ce développement vivement critiqué par la division menant le groupe Namco-Bandai a influé sur la qualité globale du soft…

Une petite déception




Lorsqu’un studio décide de repenser de A à Z une franchise, sur base d’une trilogie vieille d’une dizaine d’années, cela donne forcément un mélange qui ne convient pas nécessairement à l’époque actuelle. Dans le cas de

Splatterhouse

, Namco a décidé de miser sur un cocktail de genres puisque le soft intègre deux types différents de gameplay : les séquences nostalgiques sur un plan 2D dans lesquelles on massacre des monstres à la chaîne et évite des pièges, et les séquences de beat them all 3D archi-classiques à l’heure actuelle. Des deux types, seules les séquences 3D parviennent à s’en tirer, les séquences 2D étant courtes, ultra basiques et sans réel intérêt si ce n’est de nous rappeler à quel point il est difficile de nos jours de remettre au goût du jour de vieux concepts. Cela dit, les amoureux de la franchise pourront toujours se régaler avec les trois premiers volets, déblocables dans le jeu. Comme nous l’avons déjà dit, ce nouveau volet est similaire à n’importe quel beat them all 3D. On évolue en ligne droite dans des décors linéaires plutôt lugubres, avec des décors relativement variés (château, égouts…) et un scénario plutôt agréable à suivre au début bien que bien trop peu exploité dans l’ensemble, comme c’est très souvent le cas dans ce type de jeu. Entre chaque balade dans les niveaux, on se retrouve bloqué dans une arène dans laquelle il faut combattre des dizaines de monstruosités.

On leur écrase la figure sur le sol, on leur colle des coups de poing, on leur arrache la tête… et on passe à la salle suivante. Concept un peu trop simple peut-être puisqu’on finit très vite par s’ennuyer. Pourtant, les mécaniques de jeu sont plutôt bonnes avec pas mal de combos à utiliser et à débloquer avec les points acquis, un mode furie pour massacrer ses ennemis avec ses griffes, la possibilité de récupérer de l’énergie en leur pompant le sang, et des combats de boss plutôt bien fichus. L’ennui, c’est que d’autres idées sont très mal exploitées, comme les Finish moves par exemple. Ces derniers ne sont activables par une touche que lorsque l’ennemi est suffisamment blessé et entouré d’une aura rouge. Dès lors, il suffit de presser le bouton pour voir un changement de plan et une séquence dans laquelle il faut orienter les sticks dans une direction pour démembrer son adversaire. Le problème, c’est que les finish moves sont très peu variés et que le fait de changer de champ (les décors étant remplacés par un environnement noir, pour accentuer le meurtre) finit très vite par agacer le plus patient des joueurs. Ce qu’on apprécie en revanche, c’est le côté ultra gore du jeu et les nombreux petits bonus à débloquer, allant des trois jeux d’origine aux six salles du mode survie dans lequel vous affrontez des vagues de plus en plus puissantes d’ennemis, en passant par des photos sexy de la copine du héros à récupérer dans les niveaux. Un côté plutôt mature franchement agréable.

Niveau réalisation en revanche, cela va du franchement sympathique – la bande sonore hard rock, le côté ultra gore très bien exploité, les voix d’excellente facture et l’humour de la voix aidant le héros très drôle – à du carrément décevant, avec la fluidité du soft, très maladroite, les temps de chargement trop longs ou encore les graphismes pas franchement jolis. On a déjà vu bien pire mais c’est également loin des standards actuels. Au final, on ressort pourtant à moitié convaincu par l’expérience du jeu, malgré ses nombreux défauts. Le soft a beau ne pas être très joli, partiellement raté, avec en plus un gameplay assez peu précis et des séquences 2D plutôt mauvaises, on apprécie l’ambiance, le côté gore, l’humour de la voix qui accompagne le héros dans sa transformation en véritable monstre, la quête du héros qui tente désespérément de sauver sa copine enlevé par un savant fou, les monstruosités, stylées, et les combats de boss. Bref, il n’a rien de bien original, une montagne de défauts, et il reste pourtant un beat them all agréable à parcourir et offrant tout de même un certain challenge. Dommage tout de même que le produit n’ait pas été peaufiné davantage car il aurait pu bien mieux s’en sortir.

Point complet
Le constat est finalement très moyen pour ce reboot de Splatterhouse, qui ne semble pas avoir été bien maîtrisé par ses développeurs. On sent une bonne volonté, quelques excellentes idées, mais rien n’est exploité comme il le devrait. Au final, on se retrouve donc avec un beat them all archi-classique, court et pas très joli, bourré de petits plus inutiles (les séquences 2D, les Finish moves), mais tout de même agréable à parcourir, gore comme il faut et offrant en bonus les trois premiers volets de la série.

On a adoré :
+ Les premiers volets à débloquer
+ Bien gore !
+ Quelques bonus sympas
+ L’humour
+ Bande son hard rock
+ Quelques boss
On n'a pas aimé :
- Pas très joli
- Pas bien long
- Pas très fluide
- Trop de chargements
- Les Finish moves
- Les phases 2D


Consulter les commentaires Article publié le 09/01/2011 par Etienne F.


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