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Stoked



Distributeur
Tradewest Games
Genre
Sport
Statut
Disponible
Date de sortie
  02.10.2009
  27.02.2009
Nombre de joueurs
1
Thème
Snowboard
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Eneba.com

Disponible depuis le début de l’année aux Etats-Unis,

Stoked

ne sort de son trou qu’en cette fin 2009 en Europe. Cette période automnale étant propice aux grands froids et autres premières neiges, le titre arrive dans un créneau bien enclin à l’accueillir chaleureusement. Mais, développé par un studio beaucoup moins connu et prestigieux que ceux qui sont derrière les Amped ou autres SSX, le titre est-il vraiment prêt à conquérir nos consoles ?

Amped 4 ?




Tout commence avec un tutorial des plus complexes. En effet, il faut oublier tout ce qui est combo de boutons à la Tony Hawk et glisse à la SSX pour ne se concentrer exclusivement que sur les sticks analogiques. On s’apprête à sauter avec A, on tourne son stick droit dans un sens ou dans l’autre pour effectuer une rotation et on fait des combos avec les gâchettes pour ajouter un peu de score à cette jolie figure. Par contre, il faut prendre extrêmement garde à l’accélération et, pour cela, il faut déraper de gauche à droite avec les petites gâchettes souvent oubliées mais rarement inutiles dans les jeux de sport. On dérape, on prend de la vitesse et on tente de s’aligner avec le premier tremplin naturel venu. Ca y’est, on est en hauteur, on fait sa figure, on est fier de soi, mais encore faut-il retomber correctement sur la poudreuse. On aligne son surf et on prie pour qu’aucun obstacle ne vienne entacher notre progression.

Stoked

n’est pas un jeu que l’on peut qualifier de réaliste, mais il l’est en tous les cas bien plus que la plupart des jeux du genre !

Oubliez SSX et ses feux d’artifices,

Stoked

fait dans le sérieux. Même les figures ne nécessitant aucun saut en hauteur, telles que le Melon ou le NoseGrab doivent s’effectuer avec le stick analogique droit. Les figures positionnées sur les diagonales sont diaboliques à placer. Comme dans la série des Amped, le titre propose d’abord au joueur une montagne puis d’autres au fil de sa progression. Chacune d’elle représente plusieurs défis que ce soit de figures ou de style, le joueur devant alors les effectuer positivement pour gagner quelques points de carrière. Au fur et à mesure de la progression, ces points permettent de débloquer des montagnes, mais aussi quelques options de jeu amusantes comme l’appareil photo. Bref, le soft ne laisse pas le joueur seul au milieu de la poudreuse sans aucun but : une vraie progression est mise en place et gravir les échelons prend du temps, le jeu ayant une très bonne durée de vie. C’est déjà ça !

Ramasse Bugs




Stoked

n’est pas vraiment critiquable sur beaucoup de points tant, s’en toucher à la perfection, il ne parvient pas à décevoir que ce soit sur le court ou le long terme. Enfin, ça c’est sans compter sur de gros défauts qui viennent gâcher le plaisir de jeu à tous les niveaux : les bugs. Le plus souvent, ces bugs apparaissent en pleine descente où, rapide, le joueur s’écroule à terre pour avoir percuter... rien. Des obstacles invisibles, sans doute quelques lignes de codes égarées dans cet amas de poudre blanche qui nous sert de décor, viennent ennuyer la progression du joueur quel que soit le moment. Alors que se prendre un sapin de plein fouet n’est pas toujours fatal, ces bugs nous obligent à recommencer la mission en cours indubitablement. Ne le nions pas : c’est on ne peut plus énervant et cela risque de décevoir pas mal de puristes qui aiment avoir un jeu bien réglé qui ne les déçoit pas lorsqu’il faut gérer quelques collisions.

On peut aussi parler des « stars » du surf présentes dans le jeu et de leur doublage, particulièrement raté, toutes les voix anglaises semblant avoir été enregistrées à la va-vite sur un coin de route avec le magnétoscope du petit neveu. Franchement dommage, vu ce que peu apporter une bonne mise en scène des personnages importants dans un jeu de glisse. On le voit très bien avec Shaun White par exemple. Enfin, la playlist déçoit quelque peu car si elle est très variée, proposant un large choix de genres musicaux, on ne peut pas en dire autant sur la qualité des titres proposés. On joue souvent de la manette pour passer les quelques sons un peu trop bruyants, pour ne pas dire vomitifs, et on se contente de sa propre playlist. Merci le disque dur ! En clair, le titre souffre d’un vrai manque de finition. Les bugs sont nombreux et font généralement très mal lorsqu’ils apparaissent. Avec une correction de ces légers mais persistants problèmes,

Stoked

aurait pu être un hit. Mais il n’en est rien.

Point complet
Stoked surfe, sans mauvais jeu de mots, sur le jeu de glisse qui ne se prend pas la tête en proposant une multitude de montagnes à conquérir. Niveau durée de vie, on en a donc pour son argent. Mais il est franchement dommage que le gameplay, assez original, soit entaché de nombreux et énormes bugs. En l’état et même sans concurrence, le soft est difficilement défendable. Ajoutez à cela une sortie française gonflée d’environ trente euros sur son prix de base américain et vous aurez de quoi définitivement vous faire un avis sur le jeu.

On a adoré :
+ Un bon rendu graphique
+ Une excellente durée de vie
+ Un gameplay original
On n'a pas aimé :
- Des voix catastrophiques
- Des bugs...
- ... qui rendent la progression insupportable
- Une playlist peu raffinée


Consulter les commentaires Article publié le 20/11/2009 par William B.


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