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Tales of Vesperia



Distributeur
Atari
Genre
Jeu de rôle (RPG)
Statut
Disponible
Date de sortie
  24.06.2009
  26.08.2008
  07.08.2008
Nombre de joueurs
1 à 4
Online
- Contenus
- Classements
Thème
Heroic-fantasy
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La série des Tales of de Namco est bien connue des amateurs de RPG. Appréciée par beaucoup, celle-ci débarque sur Xbox 360, et en exclusivité temporaire, avec un premier volet nommé

Tales of Vesperia

. Sur le papier, celui-ci propose une nouvelle aventure, une robe HD et un système de jeu dans la lignée de ses prédécesseurs. Mais la réalité peut réserver quelques surprises et les fans du genre et/ou de la licence sont en droit de se demander si les développeurs ont bien fait preuve d’idées novatrices ou s’ils se sont contentés d’un nouvel opus des plus classiques…

En avant pour de nouvelles aventures…




Tales of Vesperia

place le joueur dans la peau de Yuri Lowell, un ancien chevalier qui a renoncé à sa fonction avant de décider de suivre ses propres règles et de venir en aide aux habitants du quartier inférieur de Zaphias qui en ont besoin. Mais suite à une rencontre, son destin va changer… A la base, l’histoire parait plutôt banale, et ce même si elle est agrémentée par une thématique sur les blastia, des sortes de pierre précieuses alimentées par l’Aer (une source d’énergie). Conférant des pouvoirs aux hommes qui ne peuvent user de magie, elles permettent aussi de protéger les villes de Terca Lumireis contre les créatures extérieures. Les éléments de départ sont bien en place et servent finalement de base solide à un scénario qui se complexifie tout au long de l’aventure. Même si les ficelles utilisées sont assez voyantes, il n’empêche que le joueur est totalement absorbé par une histoire bien écrite, intéressante et surtout bien plus mature qu’elle n’y paraît au premier coup d’œil. La petite cerise sur le gâteau étant la présence d’humour. Certains regretteront peut-être quelques phrases pouvant créer quelques lourdeurs, mais au final, beaucoup passeront outre pour apprécier le travail scénaristique.

Bien entendu, comme pour tout bon RPG qui se respecte, la trame est alimentée de plusieurs manières : les dialogues qui permettent de récupérer quelques informations mais aussi et surtout les cinématiques, nombreuses et superbes, qui lui confèrent sa véritable architecture. Le tout est soutenu par une bande originale très agréable, offrant des thèmes variés, et une version américaine de bonne facture sous-titrée en français, un plus non négligeable pour les non anglophones. Outre la bande sonore,

Tales of Vesperia

offre des graphismes de toute beauté en cel-shading lui donnant une véritable touche artistique et un cachet animé qui plaira à tous les fans du genre. C’est coloré, joli, les chargements sont rapides et peu nombreux, les animations sont bien réalisées et le character design est réussi, les héros étant de surcroît charismatiques. Ceci dit, l’illusion est parfaite jusqu’à ce que l’on s’attarde un peu plus sur l’écran. On découvre alors un manque de détails flagrant et une certaine simplicité technique. Enfin, ceux qui ne feront pas les fines bouches et accepteront de fermer les yeux sur ces petits manquements resteront émerveillés par la diversité des environnements (avec un dépaysement garanti) et le rendu global.

Mais rendez-vous en terrains connus




Les artifices et le bel enrobage décortiqués, on peut attaquer le cœur du jeu : son gameplay. Les habitués de la série, et particulièrement ceux qui ont fait les opus The Abyss et Symphonia, retrouveront alors leurs marques. Exploration, carte vaste, villes et villages à visiter, donjons, boss, combats en temps réel en arènes fermées, tous les éléments du parfait petit RPG se retrouvent dans ce Vesperia et s’enchaînent de telle manière que l’on ne trouve que rarement le temps de s’ennuyer. Par contre, les joueurs qui iront à l’essentiel en se concentrant uniquement sur les objectifs principaux pourront rechigner en pointant du doigt une aventure plutôt linéaire, voire dirigiste. Ce sentiment s’estompe quelque peu dès lors que l’on participe activement aux diverses et nombreuses quêtes annexes. La durée de vie est elle aussi touchée par cette manière de jouer puisqu’elle passe d’une quarantaine d’heures en ligne droite à un peu plus de soixante-dix en prenant en compte les à-côtés. Celle-ci dépasse allègrement la centaine pour peu que l’on décide de recommencer le jeu en profitant du mode New Game + (nouveau jeu avec la possibilité de garder les éléments magiques, équipements, etc. que l’on avait en le terminant une première fois). Autant dire que le contenu est conséquent et que les joueurs en ont pour leur argent.

Toutefois, afin de profiter pleinement du soft, il faut passer les cinq premières heures (plutôt simplistes, répétitives et plates) pour commencer à découvrir le vrai potentiel du jeu, celui-ci s’exprimant pleinement après huit heures. Autant dire que ce passage un peu en deçà, qui n’en est pas pour autant mauvais, ne représente qu’un faible investissement avant de profiter pleinement du soft de Namco Bandai Games, surtout que le gameplay évolue constamment et se complexifie. Au fil des heures, de nouvelles possibilités sont ajoutées pour le bonheur de tous, les combats devenant toujours plus intéressants (principalement contre les boss, les autres étant plus faciles) avec notamment un système de frappes fatales permettant d’achever un ennemi (sauf les boss) dans un certain contexte. Les affrontements se passent en arènes fermées et en temps réel. Le joueur contrôle un personnage et les trois alliés sont gérés par l’intelligence artificielle. Celle-ci est d’ailleurs de bonne facture, nos compagnons étant réactifs et assez vifs pour nous aider sans forcément mâcher le travail. On note au passage qu’il est possible de jouer en coopération à quatre en local. Outre l’aspect ludique intéressant, il faut reconnaître que ce n’est pas forcément la meilleure solution à adopter, l’aspect un peu beat them all des combats incluant une certaine répétitivité voire parfois quelques passages confus, ce que l’on trouve aussi en solo...

Ceci dit, les affrontements sont dynamiques, les menus permettent de donner quelques ordres et il est possible de changer de joueur à contrôler afin de faire évoluer tout le monde comme bon nous semble. Notons tout de même que le système de jeu prend tout son intérêt quand on use de la gâchette pour désactiver certains automatismes pratiques mais limitant la liberté d’action. Chacun trouvera en tout cas chaussure à son pied. Au niveau de la complexité, outre les nouvelles compétences (à apprendre grâce à des points à engranger) à associer aux pièces d’équipement (une pièce retirée supprime la compétence associée) qui s’accumulent et un système d’affinités élémentaires, on retrouve la possibilité (comme dans tout bon RPG qui se respecte) d’utiliser de la magie (Artes)… Mais celle-ci consomme des MP. Les joueurs ont intérêt à bien surveiller ces derniers car ceux-ci sont très rapidement utilisés, surtout dans la deuxième moitié du jeu. Fort heureusement, les développeurs ont bien pensé à intégrer un système d’overdrive permettant pendant quelques secondes d’enchaîner les Artes. Vous l’aurez compris, au fil des heures qui s’écoulent, le gameplay gagne en richesse, ce qui lui permet de se renouveler quelque peu pour éviter une certaine monotonie. Bien entendu, en plus de tout cela, on retrouve avec joie divers éléments provenant des opus précédents comme la possibilité de cuisiner pour créer des items et autres éléments ou encore celle de synthétiser des objets.

Point complet
Avec Tales of Vesperia, Namco Bandai Games réussit haut la main à intégrer la série sur les consoles de nouvelle génération. L’histoire, bien qu’utilisant des ficelles assez grosses, est très intéressante, l’univers est merveilleux (malgré un manque flagrant de détails) et le design très réussi. Les fans de la série trouveront vite leurs marques, le gameplay n’offrant pas de bouleversements par rapport aux anciens opus. Enfin, une fois passé le cap des cinq premières heures (pas forcément mauvaises mais peu palpitantes), les amateurs du genre découvriront un RPG enchanteur au gameplay évolutif qui se complexifie au fil des heures. La durée de vie est des plus solides, la replay value est un minimum assurée et il est même possible de jouer en coopération à quatre. Les développeurs n’ont pas vraiment pris de risques avec cet épisode mais, malgré certains défauts, il n’en reste pas moins un titre que l’on se doit de faire sur Xbox 360.

On a adoré :
+ Character design adorable
+ Décors variés
+ Bande sonore de qualité
+ Durée de vie solide
+ Mode New Game +
+ Gameplay évolutif excellent
+ Cinématiques
+ Rendu global très agréable
+ Bonne I.A.
+ Tous les éléments annexes
+ Jouable à 4 en local
+ Histoire intéressante
+ Combats incisifs…
On n'a pas aimé :
- Mais répétitifs pour certains
- De grosses ficelles scénaristiques
- Premières heures un peu moins intéressantes
- Graphismes qui manquent de détails
- Peu novateur


Consulter les commentaires Article publié le 18/01/2010 par Vincent P.


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