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The Gunstringer



Genre
Action Tir
Statut
Disponible
Date de sortie
  16.09.2011
  2011
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Thème
Western
Résolutions gérées
720p, 1080i, 1080p
Prix de lancement
39,00 €
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Pour prouver que Kinect n’accueille pas que des party-games et des jeux de danse/fitness, Twisted Pixel Games s’est mis au travail pour nous concocter

The Gunstringer

, un rail shooter à l’ambiance déjantée mettant en scène un cow-boy, ou du moins ce qu’il en reste (un squelette en poncho)... Initialement prévu pour une sortie sur le Xbox Live Arcade, l’éditeur a fait le pari de retarder son arrivée pour nous le servir en version boîte. Les créateurs de succès comme Splosion Man ou Comic Jumper ont-ils su relever le défi ?

Retour au théâtre…




Twisted Pixel Games a fait le choix de "transformer" son jeu en pièce de théâtre. Tout est bon pour mettre le joueur dans l’ambiance, à commencer par les imposants rideaux rouges et la mise en place du spectacle. Après être entré dans le théâtre, le joueur assiste aux derniers préparatifs sur scène, ainsi qu’à l’arrivée des autres spectateurs. La représentation peut alors commencer, au son de la voix rauque du narrateur, digne des meilleurs westerns spaghettis auxquels il est d’ailleurs souvent fait référence. Une fois le décor posé, place au jeu ! Des pancartes viennent expliquer le maniement très simple de la marionnette, puisque le héros est un pantin suspendu par des fils à sa "croix directionnelle", visible tout au long du jeu au dessus de sa tête. Rien de plus facile pour diriger notre cow-boy : la main gauche gère ses déplacements (à droite, à gauche et saut), tandis que la main droite fait office de viseur et peut locker jusqu’à six cibles, il suffit alors de lever rapidement l’avant-bras pour mimer le recul d’un pistolet, et hop, les ennemis tombent sous les balles. Précisons que les joueurs atteints de "latéralisation défectueuse" peuvent inverser les commandes... L’essentiel du soft se joue ainsi, mais quelques phases de tir à deux mains, de plate-forme (très basiques) ou encore de vol viennent rompre le côté un peu répétitif du titre. Certaines phases se déroulent avec d’autres armes comme le lance-flamme, le fusil à pompe ou le sabre, mais sont moins intéressantes car il suffit de s’agiter suffisamment, sans vraiment viser, pour pulvériser les ennemis. Vous l’aurez compris, le gameplay est très accessible et rapide à prendre en main, d’autant plus que la reconnaissance est assez efficace. Le seul souci rencontré, c’est le franchissement de passages étroits, qui s’avère assez ardu car la détection est parfois un peu trop sensible. Et en cas de grosse fatigue, il est même possible de jouer assis, mais on perd légèrement en précision en cédant à la paresse.

Le joueur se trouve dans une ambiance western totalement délirante, traversant des décors faits de cartons, de boîtes de conserve et de rouleaux de papier toilette, parmi lesquels surgit parfois un poing s’abattant sur les décors ou une main nous envoyant rochers et autres troncs d’une simple pichenette (certains passages nous renvoient au style des Monthy Python)... L’humour est omniprésent, très décalé et il nous fait passer un excellent moment. On regrette juste que la localisation ne consiste qu’en l’ajout de sous-titres assez petits, ardus à lire en pleine action de par leur abondance, car le narrateur expose l'histoire, mais aussi vos gestes. Puisque l’on se trouve en pleine représentation, chaque action entraîne une réaction dans le public, que ce soit un murmure de désapprobation ou des acclamations. On nage dans le kitsch et la série B totalement assumés, avec un public surjoué à l’extrême et des personnages abracadabrants, tels que le bûcheron-crocodile, dont les développeurs se font un plaisir de détailler la création... Graphiquement, le jeu est loin d’être inoubliable, sans doute à cause de ses débuts en tant que projet Xbox Live Arcade, mais il compense sa légèreté technique par une ambiance imprenable et colorée, assortie de musiques du plus bel effet qui achèvent de nous transporter aux côtés du Gunstringer. Car ce tas d’os en poncho et santiags, assoiffé de vengeance, arpente le monde pour tuer les associés qui l’ont ignominieusement trahi. Parmi ses "amis", on trouve une maquerelle, un magnat du pétrole, un maître ninja, une prêtresse vaudoue... Autant d’occasions pour notre héros de visiter différents décors de la muraille de Chine aux enfers...

Du kitsch assumé ?




D’un aspect plus pratique,

The Gunstringer

se divise en quatre séances de cinq actes chacune, sans compter le prologue. Chaque acte est sanctionné par une note sous forme d’étoile de shérif, en fonction des dollars récoltés. Comme il s’agit d’un rail-shooter, le but est bien évidemment de scorer. Pour cela, il faut enchaîner les tirs, récolter les tacos bonus et surtout éviter de mourir, car même si la marionnette reprend son chemin juste avant son trépas, sa "mort" vous coûte de précieux dollars. Les deux points faibles du jeu sont sa courte durée, puisqu’il se boucle en environ trois heures, et sa trop grande facilité (heureusement, le mode hardcore est là pour relever un peu le challenge). Pour étoffer un minimum le contenu de base, dont on sent qu’il était à la base prévu en téléchargement, de nombreux modes bonus et modificateurs sont à acheter dans la boutique grâce aux dollars amassés en route. S’il y a une chose que l’on peut dire au sujet des bonus, c’est que Twisted Pixel Games a vu grand car, en plus des modes ghostringer, sépia, hardcore et autres, on peut refaire l’aventure avec des commentaires de diverses personnalités (malheureusement non traduits !), s’offrir des vidéos et photos du making-of, etc. Mais ils ne se sont pas arrêtés là puisqu’un DLC gratuit (suffisamment rare pour être souligné), nommé "The Wavy Tube Man Chronicles" (soit "Les chroniques du Grand Inconstant") vient prolonger l’aventure d’une demi-heure.

Et attention les yeux, le studio a fait appel à l’équipe de Troma pour le réaliser. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’une société indépendante incontournable dans la production de films de série B du meilleur goût... On se retrouve donc face à un film interactif à la hauteur des meilleurs (ou des pires, selon le point de vue) Troma : effets spéciaux dignes des premiers Power Rangers, tirs à tout va sans la moindre goutte de sang et agonies plus que spectaculaires des ennemis, mais qu’est ce que c’est bon ! D'autant plus que Lloyd Kaufman, le gourou de Troma, tient un rôle important dans cet étrange croisement entre Dr Quinn et les Power Rangers ! En sus, en finissant le titre, on débloque un thème et une tenue pour son avatar, et le jeu est fourni avec un code pour télécharger

Fruit Ninja Kinect

. De ce côté, les joueurs sont gâtés. De plus, on reviendra facilement aux niveaux précédents pour profiter des détails qui auraient pu nous échapper, ou tout simplement améliorer son score et débloquer les derniers bonus. L’aventure peut également se parcourir à deux, mais ce n’est pas l’option la plus réussie, puisqu’elle consiste juste en l’ajout d’un second viseur, le premier joueur gardant le contrôle de la marionnette et du tir. Cette option est plus à considérer si vous souhaitez faire découvrir le titre à un ami, qui peut ainsi rentrer immédiatement et à tout moment dans la partie pour dégommer tout ce qui bouge.

Point complet
Même si l’aventure de base qu’il offre est très courte, due à la condition initiale de jeu téléchargeable, Twisted Pixel Games a su se rattraper avec proposant une ambiance délirante et de nombreux bonus, comme le DLC offert, le code pour Fruit Ninja Kinect, le thème et la tenue pour avatar, qui viennent garnir le disque. Pour 40 euros, The Gunstringer s’inscrit comme un incontournable de Kinect à l’univers western coloré et totalement déjanté. La mise en scène théâtrale apporte un petit plus qui nous fait nager dans le second degré du début à la fin, permettant aux joueurs de passer un excellent moment.

On a adoré :
+ Humour décalé
+ Nombreux modes…
+ Et bonus à débloquer
+ Le concept
+ L'ambiance western
+ Bonne reconnaissance
+ Gameplay simple et original
+ Un DLC gratuit…
+ Avec un code pour Fruit Ninja
On n'a pas aimé :
- Très court (3h)
- Très (trop) facile
- Graphiquement léger
- Localisation très minimaliste
- Coopération accessoire


Consulter les commentaires Article publié le 29/10/2011 par Julie B.


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