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Vampire Rain



Développeur
Artoon
Genre
Action
Statut
Disponible
Date de sortie
  29.06.2007
  03.07.2007
  25.01.2007
Nombre de joueurs
1 à 8
Online
- Contenus
- Jeu en ligne
Classification PEGI
Résolutions gérées
720p, 1080i, 1080p
Son
5.1
Prix de lancement
59,00 €
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Depuis Blinx 1 et 2, Artoon n’avait plus vraiment fait parler de lui. Pourtant, le studio de développement n’en est pas à son premier projet sur Xbox 360, étant donné qu’il a déjà travaillé sur le tant attendu Blue Dragon en partenariat avec Mistwalker. Un premier essai en solitaire qui laissait plus d’un rédacteur dubitatif lors de nos premiers contacts avec le jeu. Restait à voir si Vampire Rain parviendrait à copier correctement Sam Fisher, en transposant l’univers de l’espionnage dans celui des B horror movies ou si, au contraire, Artoon aurait complètement loupé son objectif principal en se contentant d’un plagiat du pauvre.

The Devil Inside




Les vampires se multiplient à la vitesse grand V. Il faut dire que cette menace était considérée comme mineure jusqu’à ce jour, en raison du manque de preuves bien sûr mais aussi d’intérêt du gouvernement pour ces êtres qui ne représentaient jusqu’à présent qu’un très maigre danger. Seulement voilà, à présent, les vampires sont plus nombreux que les humains dans certaines villes et les autorités commencent à tirer la sonnette d’alarme. Pour éradiquer ce problème, le gouvernement envoie plusieurs équipes de commandos sur place afin d’éliminer les maîtres vampires et réduire l’ennemi à néant. Tout paraît parfaitement planifié et même le ciel semble être du côté des forces humaines étant donné que la pluie, qui altère les sens des vampires, n’en finit plus de tomber depuis 24 heures…

C’est sur la base de ce synopsis de série B que commence le scénario de Vampire Rain, un jeu d’infiltration bas de gamme qui met en scène les aventures d’une petite équipe de quatre commandos dont vous faites partie. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, les vampires ne sont pas des ennemis faciles à vaincre. Ils sont bien organisés, rapides mais aussi et surtout très puissants. Une morsure de vampire et c’est le Game Over ! Vous aurez compris que dans de telles circonstances, il vaut mieux éviter de jouer les gros durs et ramper dans l’ombre sans se faire repérer… Une fois ce concept bien assimilé, l’aventure commence avec plusieurs missions qui s’enchaînent sans temps mort pour nous expédier aux quatre coins de la ville.

De prime abord, les ressemblances avec Splinter Cell sont troublantes. Outre le look de notre héros, on retrouvera de nombreuses similarités entre les deux softs au niveau du gameplay qui joue littéralement dans le plagiat avec les traditionnels sauts et autres acrobaties en tous genres. On passe donc son temps à se coller contre les murs, grimper aux tuyaux, s’accrocher en l’air, ramper, glisser ou se pencher pour éviter tant que possible le champ de vision des ennemis. Et à la moindre incartade, le vampire se jette sur vous sans crier gare. Inutile de dire qu’une fois repéré, vos chances de vous en sortir sont plutôt maigres. Car en plus d’être très puissant et extrêmement rapide, le vampire est aussi très résistant aux armes conventionnelles, ce qui fait qu’après un bon chargeur de mitraillette dans la tête, la bête continue de courir à pleine vitesse sans éprouver le moindre malaise. Seule solution pour s’en sortir in extremis : s’armer d’un bon gros shotgun pour faire valdinguer ces sales bêtes à plusieurs mètres du sol… Deux autres armes s’avèrent également assez pratiques lors de vos longues balades nocturnes : le couteau qui vous permettra d’éliminer un ennemi sans que celui-ci ne s’en rende compte, et le sniper, particulièrement efficace pour faire le ménage à distance. Voilà donc pour les bases du jeu.

Pour ce qui est des objectifs, il faut la plupart du temps repérer un endroit en s’y infiltrant et dans d’autres cas éliminer une cible potentiellement dangereuse. Au début de chaque mission, un bref briefing permet de faire le point sur les dangers rencontrés et les lieux à traverser. Une phase particulièrement utile pour les stratèges en herbe qui pourront préparer leurs attaques avec minutie…

Un Live envoûtant




Malheureusement, le titre d’Artoon souffre de nombreux défauts. A commencer par l’aspect particulièrement répétitif des missions qui suivent généralement le même schéma et qui ont sincèrement du mal à se renouveler. Une conception du jeu d’infiltration difficile à éviter pour des développeurs qui débutent en la matière et qui souffrent par conséquent d’un cruel manque d’expérience. Résultat ? Un jeu agréable à prendre en main mais extrêmement répétitif et qui manque cruellement de profondeur dans son gameplay. Car vampires oblige, l’IA des ennemis est plutôt limitée… Du coup, on en vient à une théorie très simple : pas vu, pas pris, vu, mort… Dans de telles conditions, il est plutôt difficile de comparer le titre d’Artoon avec Splinter Cell tant ce dernier se révèle plus complet de ce point de vue là. Reste que pour un premier essai, il faut reconnaître qu’Artoon s’en est plutôt bien sorti avec de vastes environnements à explorer, des ennemis très puissants et un scénario plutôt agréable à suivre.

Du point de vue de la durée de vie, Vampire Rain assume le minimum syndical avec plusieurs demi-douzaines de missions solo plutôt sympathiques à parcourir et un mode multijoueur relativement bien conçu mais incontestablement déserté par les joueurs. On regrettera tout de même le manque de variété dans les décors qui surfent tous dans le même design des plus nocturnes.

Passé l’étape du solo, le jeu nous réserve tout de même quelques surprises avec un mode multijoueur en ligne assez agréable à jouer. Au programme : les inévitables missions VR téléchargeables gratuitement, histoire de rallonger un peu l’aventure solo, mais aussi et surtout des Matchs à mort en solitaire ou en équipe, des captures de flamme (engranger les points en gardant un objet) seul ou en équipe, un mode Destruction seul ou en équipe où il faut engranger des points en restant à proximité d’un objet, et enfin le mode Périr ou devenir vampire, qui nous propose d’affronter des humains et des vampires dans un grand n’importe quoi général. De bonnes idées de bases qui sont malheureusement desservies par des serveurs totalement vides. Dommage, car il faut reconnaître que l’initiative était plutôt prometteuse…

Des vampires octogénaires




Techniquement parlant, Vampire Rain souffre également de très gros défauts. A commencer par sa bande sonore composée d’une version originale sous titrée et de quelques musiques qui ont décidément beaucoup de difficulté à nous émouvoir…

Un constat relativement similaire pour les graphismes qui oscillent entre l’honnêteté et la pauvreté, avec des effets spéciaux assez impressionnants dans l’ensemble, des décors vastes et fouillés et des modélisations plutôt réussies des personnages qui contrastent radicalement avec les animations plutôt ridicules des vampires et les textures blafardes des murs… Difficile dans de telles conditions de crier au génie tant le titre d’Artoon manque de peaufinage dans sa réalisation.

Point complet

Au final, Vampire Rain se révèle être un petit jeu de seconde zone qui ne ravira que les amateurs de série Z et de jeux d’infiltration. Derrière un concept franchement génial se cache un jeu qui manque cruellement de profondeur et souffre d’un gameplay qui peine à se renouveler. Dommage, car l’idée de base était bonne et le jeu disposait de sérieux atouts en sa faveur.

On a adoré :
+ Les effets spéciaux
+ Le multijoueur
+ La difficulté
+ Le design des vampires
+ L’aspect infiltration
On n'a pas aimé :
- Pas très joli
- Trop répétitif
- Décors toujours similaires
- Manque de profondeur
- Le scénario de série B
- Bande sonore


Consulter les commentaires Article publié le 24-08-07 par Etienne F.


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