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WRC



Editeur
Black Bean
Développeur
MileStone
Genre
Course
Statut
Disponible
Date de sortie
  07.10.2010
  2010
  2010
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
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Les jeux de rallye ne sont pas vraiment légion sur consoles HD. A vrai dire, sur cette génération, Codemasters a acquis le monopole intégral avec sa série des Dirt, très typée arcade. Fort heureusement pour le consommateur, Black Bean et Milestone se sont associés pour sortir un nouveau jeu basé sur la licence WRC, et ce sur plusieurs supports. Restait alors à voir ce qu’allait donner ce nouveau partenariat entre un éditeur pas forcément très connu et un studio à la gloire passée qui s’est depuis engagé dans la production massive de suites…

Une bonne surprise…




Après avoir inséré la galette dans le lecteur de notre console, une courte cinématique se lance et nous dévoile cette édition 2010 de la célèbre franchise automobile WRC, auparavant détenue par Sony mais désormais entre les mains du petit éditeur Black Bean, qui a confié le développement du nouvel opus au mythique studio de Milestone. Responsable des excellents Screamer, de la très bonne série des SBK et du génial Racing Evoluzione, Milestone s’imposait comme l’un des meilleurs choix pour relancer la franchise. Restait alors à voir si le studio parviendrait, en un peu plus d’une année et avec plusieurs projets à mener à terme simultanément, à nous proposer un bon jeu. Aussitôt arrivé dans les menus, on se rend compte que le studio de développement n’a pas été avare en contenu ! Le premier écran à s’afficher nous permet de sélectionner le mode de difficulté, auquel correspond un gameplay bien précis. En Débutant, les aides au freinage et à la stabilité sont activées. Les débuts s’avèrent alors plus que faciles. En Intermédiaire, les aides disparaissent, les marques vertes au sol indiquant le bon parcours à suivre s’effacent et seule l’aide au freinage reste activée. Nous ne pouvons que trop conseiller ce mode de jeu aux joueurs traditionnels, d’une part parce que la difficulté est assez poussée pour rendre le challenge intéressant, et d’autre part parce que cinq vues différentes sont au programme : une extérieure éloignée, une extérieure rapprochée, une vue cockpit, extrêmement bien faite et dynamique, une autre tableau de bord et une capot. En Professionnel, toutes les aides sont désactivées et seule la vue cockpit est disponible, pour plus de réalisme.

Une fois le menu principal atteint, on a le choix entre de nombreux modes de jeu : L’académie des champions nous propose 12 challenges assez variés qui nous permettent d’améliorer sensiblement nos compétences, le mode En route pour la WRC nous propose de créer une écurie, un joueur et de se lancer dans un mode carrière composé de dizaines de compétitions. Il faut notamment y gérer les sponsors permettant d’engranger plus de crédits pour acheter de nouveaux véhicules, gérer l’esthétique de nos bolides, choisir nos compétitions et tenter de grimper les échelons jusqu’au sommet. Le mode a de quoi vous occuper facilement huit heures, voire bien plus si vous éprouvez des difficultés. Ensuite vient le mode solo composé de quatre sous modes de jeu. Le mode Spéciale unique s’apparente tout bêtement à une course simple. Treize destinations officielles de la WRC sont au programme, sur chaque continent, avec cinq catégories différentes de véhicules (WRC, S-WRC, P-WRC, J-WRC et WRC B à acheter via un DLC à 5€ sur le Live). De plus, chaque destination compte pas moins de six circuits, ce qui nous fait un total de 78 circuits ! Inutile de dire qu’il y a de quoi s’amuser, d’autant plus que chaque circuit comporte bien des pans de décors souvent très différents. Les autres sous modes proposent de participer à un rallye (composé de plusieurs spéciales), d’un contre-la-montre et enfin de suivre le championnat WRC. Ce dernier est en fait le second mode de jeu principal puisqu’il offre une compétition solo acharnée face aux grosses pointures du championnat.

Qui manque de finition




Vous pouvez y sélectionner le nombre de destinations et de spéciales. Autrement dit, vous avez le choix entre quatre destinations avec deux spéciales minimum (huit circuits donc) et tout ce qui se trouve au-dessus de ce nombre, jusqu’au total des 78 circuits si vous le souhaitez. Ensuite, le mode Tour de rôle, comme son nom l’indique, n’est autre qu’une sorte de défi à relever à plusieurs, le but étant d’établir le meilleur chrono. Quant au mode online, il permet également de participer à des spéciales, rallyes et compétitions jusqu’à 16 joueurs. Bien entendu, les véhicules de ces derniers ne sont pas simultanément affichés à l’écran, comme dans tout vrai jeu de rallye ! Enfin, des statistiques et réglages multiples sont au programme. Cette dernière option permet d’ailleurs de strictement tout corriger, des éléments affichés sur le HUD à la vitesse des indications du copilote (normale, en avance, très en avance), en passant par les assistances, les transmissions, le niveau des adversaires, les couleurs et les commandes de base. Il est difficile de faire plus complet. Une fois une course lancée, on se rend compte que les sensations sont très différentes selon le mode choisi. Tantôt très arcade en Débutant, tantôt assez simu’, sans égaler du Richard Burns Rally,

WRC

offre une conduite très agréable et relativement réaliste, même s’il manque parfois de précision, souffre de petits bugs (lorsqu’on passe sur un pont par exemple, la caméra se déboîte un poil) et que le grip au sol n’est pas toujours très visible (sur le tarmac notamment, l’impression de glisser est assez présente).

Pour le reste, c’est absolument du tout bon : les sensations de vitesse sont excellentes avec les différents modèles, le jeu est réaliste, tout comme les crashs souvent synonymes d’échec et, par-dessus le marché, Milestone a poussé assez loin le souci du détail avec, en vue cockpit notamment, le capot qui se relève et bloque la vue, la vitre qui se fracture, etc. On regrette néanmoins que la physique soit un peu fantaisiste, avec une tendance à l’exagération, lors d’un tête à queue par exemple. En revanche, la voix du copilote est absolument excellente puisque celui-ci commet parfois des erreurs… Justifiées ! Suivant l’excitation de votre remontée dans le classement, il vous signalera tout excité « qu’on vient de gagner quelques places dans le classement, c’est trop bon ! », en oubliant de préciser le virage à venir. Cela crée parfois des situations assez hilarantes et stressantes. Néanmoins, il faut admettre que le tout est extrêmement bien fichu puisque le copilote donne des répliques réalistes en rapport direct avec le classement de l’épreuve, de la spéciale ou encore du général, avec par exemple « On est à présent en tête du championnat si tu ne perds pas de place ! »

Pour le reste, la réalisation fait peine à voir. D’une part on admire les doublages français et le rendu des menus, simples et clairs, et d’autre part on ne peut que reprocher le manque de finition du soft, avec des petits bugs pas très gênants qui traînent un peu partout, des bruitages qui manquent de peps et de réalisme, et une réalisation graphique complètement à la rue, en dehors des modèles des voitures, superbes. Les décors fourmillent de détails mais semblent tout droit sortis d’un jeu pour console 128 bits. De quoi donner un sacré coup au moral ! Néanmoins, si vous passez outre ce défaut majeur, vous découvrirez un titre extrêmement complet et jouissif pour tous les amateurs de rallye. On ne peut s’empêcher de penser qu’avec six mois de développement supplémentaires,

WRC

aurait pu être un excellent titre, les bases étant bel et bien là.

Point complet
Plutôt pénible au début, WRC est un jeu de course exigeant qui demande qu’on s’y investisse à fond pour montrer toute sa richesse. Le soft offre un contenu en abondance aux amateurs de jeux de rallye, avec toutes les licences officielles, des décors nombreux et variés (plusieurs spéciales différentes par étape), des modes de jeu en pagaille et des tas de réglages possibles. En outre, le gameplay offre plusieurs approches très différentes, tantôt arcade et assistée pour les débutants, tantôt nettement plus réaliste pour les joueurs confirmés. Néanmoins, on regrette sincèrement que le manque de finition affecte autant la qualité globale du soft, avec tout d’abord une réalisation graphique honteuse à l’heure actuelle, une réalisation sonore qui s’en tire à peine grâce à la voix du copilote, une politique honteuse avec un DLC payant pour débloquer certains véhicules et un manque global de finition pour ce qui est de la conduite, parfois un peu imprécise, et la physique, parfois à la rue. Dommage, car avec six mois de plus au compteur, WRC aurait pu s’imposer comme une véritable surprise.

On a adoré :
+ Du contenu en abondance
+ Des tas de réglages
+ Une conduite mi-arcade mi-simu
+ Des décors très variés
+ Toutes les licences officielles
+ Des modes de jeu passionnants
+ Toutes les vues sont intégrées
+ La voix du copilote
+ Les menus
+ La modélisation des voitures
On n'a pas aimé :
- Ca manque un peu de précision
- Que c’est moche…
- Quelques petits bugs
- La physique parfois extrême
- La classe B en téléchargement payant
- Des bruitages qui manquent un peu de peps


Consulter les commentaires Article publié le 19/11/2010 par Etienne F.


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