Test - X-Men Origins : Wolverine - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

Se connecter  -  S'inscrire 
 
 

X-Men Origins : Wolverine



Editeur
Activision
Développeur
Raven Software
Genre
Action Beat'em All
Statut
Disponible
Date de sortie
  30.04.2009
  01.05.2009
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Thème
Super Héros
Mémoire
1 Mo
Résolutions gérées
720p, 1080i, 1080p
Son
Dolby Digital
Prix de lancement
69,00 €
Acheter ce jeu sur
Eneba.com

Pour accompagner la sortie du film X-Men Origins : Wolverine, Activision a fait appel à Raven Software pour développer l’adaptation vidéoludique de ce long métrage focalisé, comme son nom l’indique, sur Wolverine et plus particulièrement le passage de sa vie entre la découverte de son pouvoir et la perte de sa mémoire après s’être fait recouvrir le squelette d’Adamantium. Mais généralement, qui dit adaptation de film, dit titre bâclé vendu au prix fort et bien souvent raté. Est-ce le cas cette fois-ci ou a-t-on le droit à une de ces quelques exceptions qui ravissent finalement à la fois le joueur et le fan ?

Une version bestiale !




Avec un héros aussi sauvage que Wolverine, Raven Software a opté pour un beat them all (jouable uniquement en solo) que l’on peut qualifier de bestial. En effet, si le film est édulcoré pour toucher un plus large public, le jeu, quant à lui, ne fait clairement pas dans la dentelle. Les coups de griffes pleuvent et les membres et les têtes volent avec de jolies gerbes de sang. D’ailleurs le soft est affublé d’un 18+ qui donne tout de suite le ton et qui n’est pas pour déplaire aux fans des comics qui sont habitués à un héros brutal et impulsif. Côté scénario, c’est sans aucune surprise que l’on retrouve celui du film avec quelques passages réarrangés pour l’occasion et une « découpe » un peu particulière. En effet, dans l’optique de dépayser régulièrement le joueur, les développeurs ont opté pour une histoire entrecoupée de flash-back. Le bon côté c’est que l’environnement change à chacun de ces passages et permet d’alterner entre les séquences en forêt, dans les airs, dans un décor enneigé ou encore dans des bases militaires et autres décors en intérieur. Le moins bon, c’est que le scénario devient quelque peu diffus, voire confus par moments, à tel point qu’il est rapidement relégué au second plan pour laisser place à sept à huit heures d’un véritable massacre vidéoludique fort jouissif.

Si la durée de vie peut paraître courte pour un titre jouable uniquement en solo vendu au prix fort, il faut bien reconnaître qu’elle est très correcte pour ce genre de jeu, surtout quand l’action est intense et le gameplay de très bonne facture. Même si comme tout bon beat them all qui se respecte ce X-Men Origins : Wolverine est répétitif (phénomène inhérent au genre), il faut admettre que les développeurs ont fait du bon travail pour varier quelque peu les situations. Ainsi, notre cher Wolverine peut trancher à la verticale ou à l’horizontale mais il peut aussi se saisir de ses adversaires, se protéger, contre-attaquer, les balancer et sortir au total une quarantaine de coups différents (combinaisons comprises). A cela il faut ajouter la possibilité d’enchaîner les combos, celle de fondre sur un ennemi à distance avec un saut vif et parfois meurtrier, de s’infiltrer et de tuer un ennemi sur le coup en toute discrétion, de se servir du décor pour les balancer dans le vide, les empaler, les électrocuter, les brûler, etc. Les actions sont nombreuses et permettent de varier les plaisirs, tout comme certaines séquences orientées plates-formes, quelques énigmes à résoudre (avec l’intégration de QTE, histoire de suivre la mode) et pièges à éviter.

Ces passages permettent d’insuffler un vrai rythme en réservant des moments forts et dynamiques lorsqu’il faut se débarrasser de nombreux ennemis et d’autres plus calmes pour laisser la possibilité à Wolverine de reprendre son souffle tout en poussant le joueur à « réfléchir ». Difficile effectivement de parler de réflexion tant le jeu est facile (même en mode difficile, les énigmes ne sont pas plus complexes et avec un tant soit peu de réflexes, les ennemis ne posent aucun problème), linéaire et qu’il n’y a qu’une solution possible, mais ces passages sont loin d’être désagréables. Tailler du menu frottin c’est fort sympathique mais notre héros a besoin d’adversaires à sa hauteur qui constituent la lignée des boss et semi-boss. Et là quelle déception ! Les combats qui s’annonçaient comme titanesques et intenses ne sont en fait que des passages ennuyants et répétitifs au plus haut point. Les semi-boss comme le prototype Wendigo, pour ne citer que lui, reviennent fréquemment et il faut toujours appliquer la même méthode pour en venir à bout : esquiver, faire une fente dans le dos, matraquer le bouton d’attaque, sauter au bon moment pour éviter la riposte et répéter ces actions jusqu’à ce que mort (de l’adversaire) s’en suive. Mais le pire c’est que c’est cette même méthode que l’on doit appliquer contre la majorité des boss. Ca manque cruellement d’énergie, d’intensité et d’imagination…

Il aurait pu tailler ses griffes…




Malgré tout, ce point noir que l’on ne peut ignorer n’empêche pas le joueur de prendre du plaisir le reste du temps, surtout que les développeurs ont eu deux ou trois idées plutôt bonnes. Ainsi, le titre offre un léger côté RPG fort agréable à base de points d’expérience à engranger en trouvant des plaques sur des cadavres plus ou moins bien dissimulés et en tuant les adversaires (soldats, hommes la forêts avec des machettes, mutants, ghosts (soldats avec camouflages), robots…). Ces points permettent de gagner des niveaux accordant alors au joueur des points de compétence à répartir pour faire évoluer différentes caractéristiques (coups de griffes plus puissants, santé augmentée, coups spéciaux – fort sympathiques au demeurant, mention spéciale aux coups de griffes circulaires – exécutés pendant quelques secondes de plus, etc.). Wolverine devient alors plus fort, plus violent et la difficulté du titre, déjà basse, s’amenuise, mais la puissance qui en ressort est encore plus jouissive. A cela il faut rajouter la quête des mutagènes, des sphères dont on peu s’équiper selon le nombre de slots libres permettant d’accroître d’autres caractéristiques, à trouver ci et là. Dernier détail et non des moindres, les développeurs ont caché des statuettes de Wolverine à récolter afin de débloquer des défis spéciaux dans le but d’obtenir quatre costumes différents. On peut alors revêtir l’un d’eux à n’importe quel moment en reprenant une partie ou en rejouant l’un des niveaux débloqués. De plus, lorsqu’on termine le jeu pour la première fois, on débloque le niveau de difficulté difficile. Ceci lié à cela, nul doute que certains profiteront ce cette petite replay value pour recommencer une fois le titre. Dommage qu’il n’y ait pas plus de bonus…

Au premier abord, ce X-Men Origins : Wolverine est plutôt joli mais on se rend rapidement compte que la réalisation technique laisse à désirer. Les textures sont souvent pauvres, certaines baveuses, d’autres s’affichent avec du retard, les scripts sont visibles, les bugs de collisions sont innombrables et les baisses de frame-rate régulières. Pourtant le rendu visuel est plutôt agréable à l’œil et la décomposition/régénération de Wolvy en temps réel fait son petit effet. L’ennui, c’est que l’on sent bien que les développeurs ont bâclé leur travail pour coller à la sortie du film. Un goût d’inachevé amer qui aurait pu être en grande partie atténué avec un à deux mois de développement supplémentaires. C’est d’autant plus dommage que le soft a du potentiel avec des passages comme dans la forêt plutôt accrocheurs, le pire étant certainement les cinématiques faites à partir du moteur du jeu. A contrario, les quelques cinématiques réalisées en images de synthèse sont magnifiques et on prend un malin plaisir à les visionner et à les regarder à nouveau à partir du menu principal, quand on les a déverrouillées, cela va de soi. Au niveau de la bande sonore, le constat est plutôt positif puisque les musiques, loin d’être inoubliables collent bien à l’ambiance et on retrouve la plupart des voix des doubleurs du film. Dernier point, les chargements sont assez longuets mais pour compenser, Raven Software a incorporé quelques anecdotes fort appréciables.

Point complet

X-Men Origins : Wolverine est à la fois une bonne adaptation vidéoludique et un très bon beat them all. Néanmoins, tout n’est pas parfait et on a la désagréable impression que les développeurs ont bâclé le jeu afin de le sortir en même temps que le film. En effet, bien que le soft soit agréable à l’œil et plutôt joli de prime abord, la réalisation technique est loin d’être bonne. Les bugs de collisions sont innombrables, les baisses de frame-rate, régulières, les textures s’affichent parfois avec du retard et certaines sont ou pauvres ou baveuses, quand ce n‘est pas les deux à la fois. Si on rajoute à cela une difficulté moindre (même en difficile), des chargements longuets et des combats contre les boss et semi-boss ennuyants et rébarbatifs, on ne peut que penser qu’il n’aurait fallu qu’un ou deux mois de développement et quelques phases de tests supplémentaires pour corriger le plus gros des défauts. Reste qu’il est bien difficile de cracher dans la soupe puisque, en oubliant les points noirs inhérents au genre, on se rend compte que le gameplay est bien pensé, que les coups sont nombreux et les séquences diverses. Les costumes à débloquer et les cinématiques en images de synthèse font leur effet et le joueur prend un réel plaisir à découper pendant sept à huit heures (plus pour ceux qui refont des niveaux ou recommencent le jeu) des ennemis dans des environnements qui alternent pour éviter une sorte de monotonie trop prononcée. En définitive, Raven Software nous offre un excellent défouloir, avec quelques bonus sympathiques, entaché par un manque de finitions… mais le plaisir de jeu est là, et c’est bien là l’essentiel !

On a adoré :
+ Défoulant et jouissif
+ Gameplay solide
+ Les costumes à débloquer
+ Les anecdotes
+ Les voix
+ La régénération de Wolvy en temps réel
+ Les cinématiques en images de synthèse
+ Durée de vie correcte pour le genre
+ Plutôt joli de prime abord…
On n'a pas aimé :
- Mais réalisation technique bâclée
- Chargements longuets
- Scénario un poil confus
- Répétitif et linéaire, mais inhérent au genre
- Très facile
- Les combats contre les boss et semi-boss, rébarbatifs


Consulter les commentaires Article publié le 18-05-09 par Vincent P.


Actuellement, les membres connectés sont :
Flux RSS | A propos | La rédaction, nous contacter
Xbox Gamer est un magazine online de jeux vidéo informant sur les consoles Xbox Series X|S, Xbox One, Xbox 360 et Xbox de Microsoft. Copyright XGN © 2002-2024