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Baldur's Gate : Dark Alliance II



Développeur
Black Isle Studios
Genre
Action Jeu de rôle (RPG)
Statut
Disponible
Date de sortie
  06.02.2004
  20.01.2004
Nombre de joueurs
1 à 2
Classification PEGI
Son
5.1
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Série mythique pour les joueurs PC, Baldur’s Gate s'était vu doté d'une première adaptation console des plus réussit il y a maintenant près d'un an. Les premières aventures de la porte de Baldur avaient en leur temps impressionné à la fois par leur réalisation et leur compromis de gameplay convenant au plus grand nombre d'entre nous. Aujourd'hui, c’est Baldur’s Gate : Dark Alliance 2 qui arrive en nos mains en manque de RPG de qualité et avide de Diablo Like digne de ce nom. Alors, suite incontournable ou facultative, réponse tout de suite...

 

Affrontez les démons !



À peine la tour d’Onyx détruite que voilà les velléités du mal qui refont surfaces. En effet, bien qu’Eldrith l’orgueilleuse se soit fait battre lors des précédentes aventures de la porte de Baldur, les intentions maléfiques pesant sur la cité populaire demeurent et s'avèrent de plus en plus inquiétantes pour la tranquillité de ses 40 000 citoyens. Mais nos trois anciens héros s’étant retirés de la dure vie d’idole des jeunes, la résistance se doit à nouveau de partir en quête de vagabonds foux et courageux, afin de protéger le monde d’Abeir-Toril (berceau de la vie) d'un nouvel ennemi encore plus puissant et influent.

Ces nouveaux héros sont au nombre de cinq ce qui garantit une variété d'action conséquente et l'assurance pour chaque joueur de trouver chaussure à son pied. Afin de débuter une aventure, vous aurez donc le choix d'incarner soit Allessia la prêtresse de Helm, Borador le voleur nain, Dorn le barbare, Vhaidra la moniale ou Ysuran le nécromancien. Tous ont des capacités bien distinctes, que cela soit pour le combat au corps à corps où la facilité à utiliser des sorts magiques. Pour exemple, le nain et le barbare pourront avec une grande facilité manier de lourdes haches à deux mains, tandis que leurs sorts seront limités à une faible portée. La prêtresse et le nécromancien constituent eux les mages purs et durs. Disposant d'une grande palette de pouvoir magique, ils peuvent au choix faire apparaître des morts, créer des boucliers protecteurs ou immobiliser leurs ennemis à distance etc... Revers de la médaille, ils seront plus vulnérables lors de corps à corps un peu musclés mais auront l'avantage de pouvoir se retrancher à tout moment derrière des sorts défensifs ou d'améliorations. Enfin, Vhaidra est une guerrière agile aux coups puissants qui peut apprendre une grande variété d'attaques spéciales. Sa technique de prédilection est le combat à mains nues, ce qui est synonyme d'une grande rapidité pour des dégâts relativement réduits.

Tous disposent donc de stratégies de combat bien distinctes qu'il vous faudra manier avec brio pour venir à bout de ce Dark Alliance 2. Seul bémol à cette multiplicité d'aventuriers, leur character design. En effet, leur look n'est pas leurs points forts, faisant regretter les Van, Adrianna ou autre Kromlech du premier épisode. S'attacher à votre héros ne sera donc pas chose aisée, bien que l'on puisse les faire évoluer et progresser à loisir.

Le Hack and Slash is Back :

En Rpg qui se respecte, Dark Alliance 2 vous propose de suivre une aventure parsemée de donjons à nettoyer, dans le but ultime de créer un héros puissant. L'évolution au sein des niveaux est aisée, notamment par le caractère linéaire du titre. On avance dans les cartes sans problèmes, les seules libertés d'action se résumant à des choix de directions lors de certains embranchements. Choix constituant juste un accès à des quêtes annexes, puisque dans tous les cas vous reviendrez au tracé scénaristique principal, commun à tout gamer. Une chose a néanmoins évoluée dans ce Dark Alliance 2. Là où son prédécesseur était une sorte de Road movie où Baldur’s Gate ne constituait qu'une étape, sa suite utilise comme point d'ancrage cette même ville. Concrètement, c'est seulement à la porte de Baldur que vous trouverez les missions. Une fois celle-ci choisie, vous accéderez à une carte du monde où vous aurez alors la possibilité d'accéder à plusieurs points. Si ce système s'avère simple à l'utilisation, il présente l’énorme défaut de hacher l'action, au point que l'on en vienne à ce désolidariser du scénario.

L'évolution des capacités des personnages est elle d'autant plus simple. Chaque ennemi tué vous donnera des points de compétences qui, ayant atteint une certaine quantité, vous feront passer un niveau d'aptitude. Vous aurez alors le choix de répartir ces points entre diverses caractéristiques, que cela soit des sorts ou des attributs physiques tels que la capacité à reprendre plus rapidement de la vie ou à porter plus d’objets. Cette dernière sera d'autant plus utile que l'inventaire des héros est plutôt réduit. Chaque objet ramassé a en effet diverses caractéristiques. Les dégâts causés, son prix de revente et son poids. Il conviendra donc d'en ramasser le plus possible à fin de pouvoir aller voir le marchand et lui revendre un maximum d'objets. L'argent ainsi récolté pourra servir de diverses façons. Soit en achetant des armes, des armures ou potions, soit en allant à l'atelier pour forger vous-même votre propre équipement. Pour ce faire, il faudra combiner un objet avec diverses matières premières (Pierre de lune, rune, diamant…) conférant une puissance supplémentaire à l'objet, soit d'attaque ou de défense. Et l'on peut dire que l'ajout de cet atelier constitue la seule réelle innovation de gameplay de ce Baldur’s Gate : Dark Alliance 2, la maniabilité n'ayant elle absolument pas bougée.

À un c'est bien, à deux c'est génial !

Bien que faisant appel à la totalité des boutons de la manette, la maniabilité est on ne peut plus simple est abordable. Le stick gauche pour se diriger, le droit pour faire tourner la caméra, un bouton d'attaque de base, un pour lancer des sorts et plusieurs raccourcis d'actions. Une fois ceux-ci programmés, les attaques s'enchaînent sans mal et ce même à deux joueurs, grâce à une adaptabilité du gameplay très bien pensée.

En effet, le jeu à deux joueurs s'effectue sur un même écran. Ainsi l'action est lisible et il faudra évoluer dans une même direction, sous peine de bloquer la progression. Désormais, et contrairement à Baldur’s Gate : Dark Alliance, la récolte de l'or finit dans un même compte commun aux deux protagonistes. Terminées donc les courses à l’or, puisqu'il va falloir apprendre à partager les richesses lors d'achat un peu conséquent. Par contre, les inventaires sont toujours bien différenciés, garantissant une certaine autonomie à chaque joueur. Là où le jeu à deux devient carrément jouissif, c'est lors des parties impliquant 2 héros complémentaires. En effet, l'un attaque de front pendant que l'autre couvre l'action par l'utilisation de multiples sorts de protections et d'immobilisations. La coopération est alors totale et le jeu en équipe devient l'un des aspects essentiel de ce Baldur’s Gate : Dark Alliance 2. C'est simple, si à un joueur la durée de vie s'avère plutôt limitée, elle devient quasiment infinie pour peu qu’un ami accepte de trucider de l’orc et du zombie avec vous.

 

Une technique superbe, mais sans innovation…

Graphiquement, Baldur’s Gate : Dark Alliance 2 est en tous points similaires à Dark Alliance premier du nom. Ainsi, Black Isle Studio nous offre la des environnements très soignés, parsemés d’effets de lumière hallucinants. La variété des monstres est elle aussi au rendez-vous, le bestiaire allant de l'ombre maléfique aux squelettes. Les héros sont eux aussi fort bien modélisés et disposent d'une palette d'équipement, influant sur leurs aspects, assez impressionnante. Les sorts sont eux aussi l'occasion de déluge d'effets spéciaux, à tel point que l'on se perde un peu dans l'action lors de parties en coopération où les sorts magiques fusent.

Cotées sons, les musiques collent agréablement à l'aspect quête de l'anneau du titre en proposant des morceaux oniriques à souhait. Par contre, la gestion de la balance sonore est exécrable. Les dialogues des personnages étant quasiment inaudibles. Concernant cet aspect, il faut d'ailleurs saluer l'effort d’Interplay qui nous propose là un titre entièrement traduit en français, que ce soit les sous-titres où les dialogues. Ceux-ci sont d'ailleurs joués avec une extrême finesse, preuve qu'interpréter une grenouille humanoïde ne signifie pas toujours doublage façons bébête show.

Point complet

S’il ne procure pas le même émerveillement que son illustre prédécesseur, Baldur’s Gate : Dark Alliance 2 n'en demeure pas moins la continuation directe des péripéties que traverse la porte de Baldur. Qui dit continuation scénaristique, dit aussi similarité de la réalisation pour les développeurs de Black Isle Studio, puisque Dark Alliance 2 est graphiquement en tous points similaire au premier titre de la série. Cependant, l'ensemble n'en demeure pas moins d'une qualité bien supérieure à la moyenne, grâce notamment à une trame scénaristique solide et une évolution des différents héros très bien pensée. Ce qui ravira les amateurs de Rpg, qui disons-le tout net, sont en pleine disette sur Xbox. Si à cela on rajoute un mode coopération à deux joueurs tout simplement splendide, vous l’aurez compris, la famine est finie, le rpg au bon sens du terme est enfin disponible.

On a adoré :
+ Durée de vie
+ Maniabilité
+ Le nombre de personnages
+ La grande diversité des niveaux
+ L'éventualité de forger son équipement
+ Les effets de lumières
On n'a pas aimé :
- Graphismes similaires au premier épisode
- Une visibilité de l'action parfois confuse
- La gestion de l'avalanche sonore
- Trame scénaristique perfectible
- Ecart de puissance entre les héros trop important


Consulter les commentaires Article publié le 03-03-04 par Goulitch


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