|
|
|
Car Bloody Roar possède bien un style assez original. Comprenez par là que son gameplay se démarque assez bien de la concurrence grâce au système de transformation des personnages au beau milieu des combats, un peu comme dans Dragon Ball Z en fait, mis à part qu’ici vos personnages ne se transformeront pas en super sayans mais bien en bêtes…
Cette originalité offre au jeu une petite dimension tactique des plus appréciables, d’autant plus que la jauge qui vous permettra de vous transformer en bête se remplit au fur et à mesure que vous donnez des coups à votre adversaire et que si vous attendez un peu plus ce n’est as en bête que vous transformerez mais en hyper bête, une super transformation en quelque sorte… Cependant ces transformations ne sont pas illimitées en temps car si elles vous confèrent une force beaucoup plus grande, elle vous fait aussi diminuer votre barre de transformation, à chaque coup encaissé… Au final on reste généralement avec cette transformation une dizaine de secondes, le temps de venir à bout de son adversaire ou bien de lui enlever un maximum d’énergie.
|
|
|
Les arènes de jeu sont beaucoup moins élégantes pour leur part : elles sont toujours fermées et ne s’aggrandissent que lorsque que vous expédiez votre ennemi un certain nombre de fois contre les barrières… Un type d’arène un peu dépassé actuellement, d’autant plus que les décors ne sont pas vraiment exceptionnels si ce n’est le niveau du pont et du porte avion, vraiment agréables au regard. Mais dans l’ensemble il faut bien avouer que les développeurs d’Hudson ont manqué d’originalité et ne se sont pas vraiment retournés dans leurs lits pour nous sortir des arènes ouvertes du style DOA.
Du côté des modes de jeu ce sont les modes Arcade et Versus qui vous tiendront le plus longtemps. Dans le premier vous vivrez un scénario inintéressant mais débloquerez un peu de contenu supplémentaire tandis que dans le mode Versus vous pourrez affronter un de vos potes. Les quelques autres modes de jeu demeurent trop classiques que pour vraiment vous intéresser : survie, attaque chronométrée, entraînement, combat équipe… Cela s’adresse plus aux aficionados du genre qu’aux joueurs occasionnels que nous sommes. D’où une durée de vie très moyenne : deux à quatre heures tout au plus en solo et une durée qui variera pour le multijoueur en fonction de vos affinités avec celui-ci. On est très loin des durées de vie de Soulcalibur 2, DOA Ultimate ou MK Mystification…
|
|
|
Les graphismes sont tout le contraire de la bande son : on voit que les développeurs ont tenu à proposer aux gamers Xbox des graphismes plus fins et en haute résolution avec plusieurs nouveaux effets spéciaux et une vitesse de 60 images par seconde, ce qui n’est pas rien ! Un aspect technique qui, malgré le multi portage du titre, demeure d’assez bonne qualité. Entre des personnages très stylés et bien modélisés, des effets spéciaux relativement classes et des transformations réussies il y a de quoi faire. Reste encore une fois que les décors restent en retrait, beaucoup trop simples que pour attirer le coup d’œil. Dommage.
Point complet
On a adoré : + Des graphismes stylés + Des personnages charismatiques + Un système de combat inédit sur Xbox |
On n'a pas aimé : - Graphiquement assez moyen - Les niveaux, insipides - Pas de Xbox Live - La cinématique d’introduction… ridicule |
Consulter les commentaires | Article publié le 23-09-05 par Rédempteur |