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Breakdown



Genre
Action
Statut
Disponible
Date de sortie
  17.06.2004
  16.03.2004
  29.01.2004
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Son
5.1
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Développer un jeu où se mêle admirablement phase de shoot, baston, exploration, plateforme et pilotage sur une trame scénaristique imprévisible et cohérente. Un jeu à la réalisation sans reproche qui se vît exclusivement à travers les yeux de son avatar même lors des scènes cinématiques pour une immersion totale. Tel est l’audacieux défi que s’est lancé Namco malgré son manque d’expérience dans le domaine du FPS en annonçant Project Breakdown en 2002. Alors, pétard mouillé ou petite révolution du genre ?

Caméra embarquée




First Person Shooter, Adventure, Fighter, Action ou Simulator ? Agencer Breakdown dans une catégorie précise n’est pas chose aisée et de nombreux débats laconiques ont déjà pris forme autour de cette classification. Mais là où tout le monde tombera d’accord c’est sur le fait que Breakdown est un jeu très spécial et novateur qui offre une approche inédite du jeu vidéo à la première personne. Le commencement de l’histoire n’est pas sans rappeler celui de XIII puisque vous incarnez Cole Derrick, un soldat amnésique (pas l’inspecteur) qui après avoir subi diverses expériences se fait attaquer pendant son sommeil par un commando d’élite armé jusqu’aux dents. Sauvé in extremis par la gracieuse Alex, il lui faudra s’évader au plus vite du laboratoire qui lui sert de prison, pris d’assaut par des soldats et des brutes épaisses naturistes avant d’en apprendre davantage sur lui-même. Bien heureusement, Derrick retrouvera vite ses réflexes de belligérant (un grand merci à la visée automatique) et possède également sans trop le savoir de fantastiques notions de combat au corps à corps forts utiles pour venir à bout d’une armée de créatures insensibles aux tirs des armes conventionnelles et qu’il pourra régulièrement améliorer. Uppercut, crochet du droit, coup de botte glissé ou directement ajusté dans la face : la palette de coup est très basique au tout début du jeu mais pourra s’étoffer en s’injectant un liquide boostant qui vous permettra de maîtriser l’art du coup de pied sauté mais aussi celui un peu moins anodin de parer les balles, de réaliser des doubles sauts, d’envoyer des boules d’énergie et des ondes de choc ou encore d’enclencher un effet de bullet time pour éclater vos opposants en toute quiétude. L’arsenal n’a pas fait l’objet d’une attention particulière et semble presque avoir été mis de côté. Mais son manque d’originalité et de diversité est excusé au vue des nombreuses possibilités offertes lors des bastonnades paraissant brouillonnes au premier abord mais qui se révèlent au final intéressantes. Néanmoins perfectibles, ces phases de jeu alliant shoot nerveux et empoignades musclées se voient gâcher par une intelligence artificielle sommaire des opposants dont l’unique tactique est de foncer dans le tas et de se protéger de temps à autre mais aussi par une caméra un peu mouvementée qui pourra facilement écœurer les personnes sujettes au mal de mer !

Une réalité pas idéale...




Ceux qui suivent régulièrement l’actualité Xbox et plus précisément celle de Breakdown ont remarqué depuis un bon moment son faible potentiel graphique. Affichant des textures affreuses, un aliasing marqué, une animation cocasse (notamment celle d’Alex !) et une architecture des niveaux archaïque : le parpaing noir et vert est comme à l’accoutumée sous-exploité mais l’on retiendra tout de même des effets de déformations et de motion blur de bonne facture ainsi que le design des protagonistes de bon goût et très inspiré. De plus, Breakdown offre la possibilité de voir les parties de son corps. Ce détail pourtant minime, le démarque de la rude concurrence et permet de réaliser de nombreuses actions que les maîtres du genre comme ID Software avaient du mal à mettre en place dans un FPS. Ainsi, on peut apercevoir ses membres se mouvoir de manière réaliste lorsque l’on saisit un objet, lorsque l’on ouvre une porte ou actionne un interrupteur. L’exécution de ces gestes pourtant d’une banalité prodigieuse accentue profondément l’immersion et c’est un peu bluffé, que l’on ferme les yeux sur l’aspect graphique médiocre du jeu. Quant aux musiques, elles collent parfaitement à l’ambiance des endroits visités et s’intensifient lors des moments clefs du parcours. Les doublages ont été effectués avec conviction, ce qui n’est pas le cas des effets sonores de piètre qualité.

Toujours tout droit




J’ai cherché longuement, creusé dans mes plus vieux souvenirs numériques et je n’ai trouvé aucun jeu aussi linéaire que la dernière production de Namco ! L’action se résume à cogner, emprunter un couloir pour débouler dans la salle suivante et cogner de nouveau. Lors de cette avancée à la limite du soporifique, vous serez obligés d’agir en binôme avec Alex pour actionner des mécanismes ou atteindre des emplacements inaccessibles en solo. Ce système d’entre aide plaisant ainsi que les phases de plateforme et de pilotage de véhicule parviennent à faire oublier le dirigisme et donnent envie de connaître le fin mot de l’histoire ! Mais puisque l’on parle de l’histoire, sachez qu’elle vous mènera sur les traces de la vie de Cole, vous pourrez ainsi découvrir son passé et dissiper peu à peu le mystère qui plane autour de ce personnage via des hallucinations et flash-back interactives mais aussi en fouinant dans les fiches de renseignements disposées dans les salles du laboratoire. Mais en parallèle à cette quête sur soi même, Cole devra mettre un terme aux agissements de Nexus, un organisation malfaisante dont la modeste ambition est de détruire la planète. Le scénario est bien mené et de multiples rebondissements vous attendent, le tout sur un fond d’expérimentation scientifique, d’histoire d’amour, de voyages dans le temps et dans des dimensions parallèles visiblement inspiré par le chef d’œuvre des frères Wakowski qu’est Matrix.

Point complet

Malgré ses défauts, Breakdown est une expérience agréable à vivre et pourra plaire aux fans de FPS à la recherche d’un peu de non-conformisme. Le coup d’essai de Namco est plutôt concluant et mérite que l’on s’y essaye … Cependant, Riddick est très certainement un bien meilleur investissement pour les gamers que nous sommes.

On a adoré :
-Bande Son
-Immersion Totale
-Précurseur en lui-même !
-Intrigue et atmosphère prenantes
On n'a pas aimé :
-Durée de vie
-Graphiquement faiblard
-Beaucoup trop linéaire
-Caméra complètement ratée
-Souffre de la comparaison avec Riddick...


Consulter les commentaires Article publié le 29-12-04 par Frimy


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