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Call of Duty 2 : Big Red One



Editeur
Activision
Développeur
Treyarch
Genre
FPS
Statut
Disponible
Date de sortie
  18.11.2005
  01.11.2005
Nombre de joueurs
1 à 16
Online
- Jeu en ligne
- Réseau local
Classification PEGI
Thème
Guerre Historique
Son
5.1
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Attendu depuis plus d’un an par quantité de fans, Call of Duty 2 n’a pas déçu. Doté d’une réalisation splendide, le jeu d’Infinity Ward est arrivé à nous surprendre une seconde fois deux ans après la sortie de son prédécesseur. Développé au sein des studios Treyarch, Big Red One, variante consoles actuelles de CoD 2, propose de vivre une aventure inédite en pleine seconde guerre mondiale. Suite directe du Jour de Gloire, Big Red One s’annonçait comme l’un des principaux acteurs de cette fin d’année. Qu’en est-il donc aujourd’hui ?

CoD et ça repart…




Globalement, Call of Duty 2 : Big Red One reprend tout ce qui a fait le succès de son prédécesseur. Il faut dire que les FPS pop-corn semblent être particulièrement appréciés ces derniers temps. Prenons comme exemple le catastrophique Medal of Honor : Les Faucons de Guerre qui s’est fait lyncher par la presse du monde entier et qui s’est tout de même vendu par milliers d’exemplaires… Big Red One c’est le même mais façon Hollywood.

Treyarch, très classique dans son approche de la seconde guerre mondiale, propose une balade à travers de nombreux champs de bataille de la seconde guerre mondiale sur fond de musique patriotique et avec une mise en scène digne d’Il faut sauver le soldat Ryan. La nouveauté de ce second volet provient du fait que vous n’incarnerez qu’un seul et unique soldat, épaulé de son équipe Big Red One tout au long de l’aventure solo. Ainsi, le joueur traverse la France et l’Italie avant de venir botter les fesses d’Hitler et de sa mère patrie en Allemagne.

Le problème de Big Red One est justement de ne pas arriver à correctement retranscrire l’intensité de la seconde guerre mondiale, façon CoD 2 sur Xbox 360. A aucun instant on a l’impression d’y être. On avance, on tue quelques nazis, on prend un véhicule et puis… mission terminée. Le concept en lui-même n’est pas mauvais, au contraire, mais plonger le joueur au beau milieu d’une campagne solo on ne peut plus linéaire face à une bande de dégénérés incapables d’imaginer la moindre tactique a quelque chose de navrant. Call of Duty 2 sur Xbox 360 propose au joueur de vastes champs de bataille. Big Red One, lui, ne vous propose que peu de variantes. La largeur du chemin étant limitée à trois ou quatre mètres, il est assez difficile de mettre à contribution son imagination. D’autant plus que la plupart des scènes d’action sont scriptées, ce qui signifie qu’arrivé à tel endroit, vous déclenchez l’apparition de plusieurs soldats ennemis qui tenteront tant bien que mal de vous empêcher d’avancer. Il en résulte donc l’impression d’être définitivement scotché sur un rail, et ce du début à la fin de l’aventure (qui dure moins d’une dizaine heures soit dit en passant).

Au niveau de la progression, même constat : si l’action est suffisamment variée que pour retenir l’attention, et ce, grâce à un subtil mélange de phases d’action en vue subjective, de tir à bord de mitrailleuses fixes et de balades en char, on ne peut que déplorer l’absence quasi totale d’intensité. Déjà que Bid Red One est linéaire, scripté et classique, il se paye le luxe d’être en plus mou. Lents au possible, les déplacements de votre personnage font régulièrement bailler, et c’est sans compter sur les multiples phases en véhicules qui ont le mérite de faire partie des plus ennuyantes que l’ont peut voir dans un FPS. Il n’y a pas de quoi s’attarder sur le sujet : Big Red One fait encore pire que son prédécesseur et ce n’est pas le mode multijoueurs ultra classique et navrant qui fera dire le contraire.

Sans surprise




D’un point de vue technique, The Big Red One s’en sort plutôt bien, sans jamais décrocher la mâchoire. Les effets spéciaux sont réalistes, les graphismes assez détaillés et les explosions en mettent plein les yeux. Reste que l’on aurait vraiment apprécié découvrir des niveaux plus vastes et moins linéaires… Il faut dire qu’un level design de cet acabit n’a pas grand-chose de renversant ni de surprenant, d’où une impression de trop peu. Au niveau de la bande sonore, même constat : c’est classique, trop même. Les musiques patriotiques ne tarderont pas à lasser, de même que les bruitages qui ont tendance à crépiter. Si Treyarch a limité la casse niveau contenu, on ne peut pas dire pour autant que Big Red One soit alléchant. Autant lui préférer le véritable Call of Duty 2, disponible sur Xbox 360.

Point complet
Très classique, ce Call of Duty 2 : Big Red One n’offre rien de très innovant. Globalement, il s’agit d’une suite sans grande surprise du déjà très moyen Le jour de gloire sorti il y a plus d’un an déjà. Comme son prédécesseur c’est sa linéarité et l’IA des ennemis qui font de lui un jeu trop moyen pour mériter votre attention. Et puis, n’oublions pas qu’un certain CoD 2 sévit actuellement sur Xbox 360.

On a adoré :
+ Simple à prendre en main
+ Quelques effets spéciaux de qualité
On n'a pas aimé :
- Durée de vie limitée
- Mode Xbox Live inintéressant
- Bande sonore un peu chiche
- IA minable
- Beaucoup trop linéaire


Consulter les commentaires Article publié le 11-02-06 par Etienne F.


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