Welcome in the mix !
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Passé ce pan du jeu, il est temps de nous plonger dans son menu principal et notamment son championnat. Pour faire simple 12 circuits sont déblocables au fur et à mesure des courses remportées dans les deux grandes familles d’épreuves : la course simple et la course en série. Si la première ne nécessite aucun approfondissement, la seconde se limite à aligner trois courses d’affiler à la première place. En sachant que pour chaque course 16 joueurs sont sur la ligne de départ, autant dire que le challenge est bien présent sur le papier. Au sein de ces deux catégories, plusieurs modes de jeux vous sont proposés. Si la course simple reste bien sûr la plus représentée, l’on en trouve d’autre beaucoup plus sympathiques. Ainsi le mode Kamikaze fera partir 8 véhicules en sens inverse, le but étant de rallier l’arrivée indemne. Le mode Bomb Tag impose lui de toucher l’adversaire pour lui coller une charge explosive. Le mode Assassinat nécessite lui de détruire le leader de l’équipe adverse et enfin le mode Survivant vous donnera comme objectif d’éliminer l’ensemble de vos adversaire. D’un jeu de course classique l’on passe donc à un Destruction Derby Like où malheureusement le gameplay fait défaut.
Coté gameplay, les courses se déroulent en 6 ou 8 tours sur des circuits atrocement petits et manquant totalement d'originalité. Miami, Le Bronx ou encore Alcatraz seront donc vos terrains de jeux pour de très courtes parties. En sachant qu’il faut au maximum 3 à 4 minutes pour terminer une courses disposant d’un nombre de tour conséquent, cela vous donne une idée de la superficie des tracés. Généralement pourvus d’une seule difficulté, les circuits se résument à de long virages ou à des chicanes ayant pour seule mission, la rencontre des carrosseries de chaque protagoniste. En effet, les accidents constituent le point central de ce Crash’n Burn. Votre véhicule dispose d’une jauge de dégâts qui, une fois vidée, signifie l’échec de la course et l’abandon des diverses primes servant à faire évoluer les caractéristiques de vos bolides. Il faut donc apprendre à éviter les chocs et surtout à en donner afin de mettre hors courses vos adversaires et ainsi gagner du turbo.
Sur le papier, une fois le premier tour terminé, votre jauge de turbo se remplit complètement et à vous les joies des accélérations dantesques. Problème, celle-ci se vide très vite et pour la remplir il convient d’endommager les autres véhicules. Là où cela se complique, c’est que l’ordinateur est très pingre et qu’à moins d’exploser un concurrent, il est très rare d’avoir des bonus de dégât. L’on se retrouve donc vite dépourvu de tout boost, alors que les autres joueurs font eux parler la nitro à grand renfort de rugissement de moteur. Rageant, d’autant plus que généralement on se trouve seul sur la piste, les quelques survivants ne venant que trop peu se frotter à vous. Bref, à part ralentir dans l’objectif de récupérer le peloton ou trajecter comme un dieu pour rattraper les premiers, le choix est mince.
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Mais tout n’est pas noir dans le titre de Eidos. Il faut avouer que les courses à 16 protagonistes sont palpitantes et que les rares cas où l’on utilise le boost produisent pas mal d’émotion. Malheureusement, encore une fois tout ceci est à des années lumières de la concurrence, notamment si l’on s’attarde sur la réalisation.
Eh oui, à l’époque sortait Burnout 2, un jeu ultra rapide à la réalisation superbe. Pourquoi ce rapprochement me direz-vous. C’est simple, Crash’n Burn arrive péniblement au niveau graphique de son illustre aîné. Et encore, sur bien des points ce jeu de la gamme classic le surpasse. Alors imaginez une quelconque comparaison avec Burnout 3 ou pire Flat Out. D’un autre temps la réalisation fait presque honte à la Xbox. Textures bâclées, vitesse de défilement édifiante, circuits rikiki et sans saveur, reflet sur les voitures quasi inexistant. La catastrophe couplée au cataclysme en quelque sorte. Seul les effets d’explosion et de flammes sont bien rendus et encore, il n’en faut pas trop sous peine de voir le jeu ralentir dangereusement. Les dégâts sont eux acceptables sans pour autant révolutionner le genre, mais apparemment cela n’est pas du domaine de Climax.
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On a adoré : + Une compatibilité Xbox Live + Une localisation française complète + Le prix + Aspect tuning |
On n'a pas aimé : - Des graphismes dépassés - Un aliasing omniprésent - Circuit très court - Gameplay sans sensations - Que 12 circuits et 4 types de véhicules - Quelques ralentissements |
Consulter les commentaires | Article publié le 25-12-04 par Goultich |