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Grand Theft Auto : San Andreas



Développeur
Rockstar Games
Genre
Action Aventure
Statut
Disponible
Date de sortie
  10.06.2005
  07.06.2005
Nombre de joueurs
1 à 2
Classification PEGI
Son
5.1
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La série des GTA a fait des ravages sur consoles, à tel point que l’on peut désormais la considérer comme une véritable révolution vidéoludique. Les anglo-saxons ont d’ailleurs rapidement attribué un terme bien de chez eux pour qualifier l’impact de la liberté d’action offerte par GTA sur les joueurs : « the emergent gameplay ». Chaque joueur peut imaginer ses propres objectifs, ainsi que la manière d’y arriver, dans les limitations (souvent techniques) du soft. Dans GTA on oublie rapidement les missions, ou même les personnages, on tente des choses, on expérimente, il existe de multiples challenges qui s’apparentent plus aux mini-jeux dans le jeu, mais qui, au final constituent quasiment intégralement l’ensemble du soft. Bien évidemment, GTA San Andreas conserve cet aspect, en l’approfondissant un peu plus, mais en plus il se paye le luxe d’offrir des personnages auxquels le joueur peut facilement s’attacher, pour peu que l’on s’intéresse à l’histoire.

You talkin’ to me ?




On quitte la mafia Italienne des épisodes précédents, ainsi que Liberty City, pour l’univers Gangsta (beaucoup plus à la mode du moment) de Los Santos, une ville de la côte ouest avec ses différents quartiers, avec des styles architecturaux bien différenciés, sa population mélangée, et bien sur les gangs qui ne parlent que de « respect », de « what the f*** ?» ou encore de « You talkin’ to me ? ». Au fil du jeu vous visiterez ensuite San Fierro, puis Las Venturas, où vous pourrez là aussi tester les talents du jeune loubard que vous incarnez. Parlons un peu de lui justement : Carl Johnson (CJ), il revient dans son quartier pauvre de Los Santos après cinq années de tôle, sa mère vient d’être assassiné. On a connu plus gai comme situation. Rapidement avec l’aide de son frère et ses anciens potes, il décide de faire payer l’auteur de ce crime, par tous les moyens. Vol, meutre, Carl Johnson met donc le doigt dans un vilain engrenage qui va le mener bien souvent à enfreindre toutes les lois de son état.

Les connaisseurs ne seront pas dépaysés puisqu’on retrouve tout ce qui fait le charme de la série, avec une panoplie de nouveautés assez sympathiques. Il est toujours possible d’arrêter n’importe quel véhicule, du camion de pompier au simple BMX, de jeter le conducteur sur la voie publique et de partir en virée pour visiter la ville. Celle-ci est particulièrement grande et assez détaillée pour sa taille, et le plus surprenant c’est qu’elle semble particulièrement vivante. On assiste à des scènes spontanées qui montrent une intelligence artificielle assez poussée chez les personnages non joueurs. Par exemple il m’est arrivé d’assister au crash d’un avion (sans raison apparente) dans un parc, les pompiers débarquent, la population fuit, c’est assez amusant (surtout si on en profite pour voler le camion de pompier...). On se sent toujours aussi libre, avec cette conviction d’être le grain de sable qui peut mettre tout un quartier sens dessus-dessous en quelques minutes.

Le jeu se déroule toujours de la même manière avec des missions qui suivent le scénario (le meurtre de la mère de CJ) et tout un ensemble de mini-jeux comme les missions en voiture de police ou camion de pompier, les spots pour faire des sauts, ou encore la recherches des tags dans la ville. Pour sauvegarder, rien de plus simple, il suffit de rentrer chez CJ. Dans sa maison vous trouverez nous seulement un point de sauvegarde, mais aussi la penderie pour... se changer !

Les nouveautés




Jusqu’à présent je n’ai parlé que du vieux, du connu, et bien évidemment il y a un paquet de nouveautés que nous allons tout de suite aborder. Celles-ci sont en nombre, et, bien que la plupart soient de l’ordre du détail, elles modifient le gameplay de manière subtile. La grosse nouveauté c’est le côté RPG, avec une gestion des caractéristiques (muscle, endurance, sex appeal, respect...) qu’il est possible de modifier en allant faire de la musculation, ou en mangeant (trop souvent ?) dans les fast food et les pizzerias. Vos caractéristiques influent sur votre apparence, mais surtout sur la vitesse du personnage en course ainsi que sa résistance à l’effort.

La liberté de mouvement a d’ailleurs considérablement augmenté puisqu’il est possible de s’accrocher sur des pans de murs, de nager, de sprinter, ce qui rend les courses poursuites véritablement passionnantes et réalistes. C’est simple : rares sont les endroits inaccessibles dans ce jeu et c’est un réel exploit d’offrir une telle liberté. Comme je l’ai expliqué plus haut, il est aussi possible de changer de vêtement, pour renforcer un peu plus l’immersion du joueur. Pour cela il suffit d’aller faire un tour chez Binco et d’allonger les dollars.

Ce nouveau GTA reprend donc le meilleur de son ainé et y ajoute une touche finale qui devrait achever les plus sceptiques. Le mot « emergent gameplay » prend tout son sens, et devient même un style à part entière, au même titre que les FPS, les Jeux de Plateforme ou les RPG. Les villes présentent des décors variés et permettent même de se mettre au vert en allant faire un petit tour dans la campagne.

Le prix de la liberté




Afficher sans temps de chargement l’ensemble des données du jeu a un prix, celui des graphismes. Associé au fait que GTA San Andreas est un jeu développé d’abord pour PS2 (donc n’exploitant pas nécessairement les capacités de la Xbox), cela peut laisser parfois sans voix certains joueurs face au découpage au scalpel de certains modèles et l’absence d’effets sur les textures. Ces dernières sont aussi assez peu détaillées mais c’est évidemment une contrainte nécessaire pour offrir au joueur toute la liberté qu’il réclame pour un jeu comme GTA. Alors oui, on peut crier partout que ce jeu n’est pas le plus beau de la terre, mais l’exploit technique est bel et bien là, faire vivre une ville, sans chargements, et pouvoir interagir presque à cent pour cent avec tous les élements, décors ou personnages sans contraintes. Maintenant je me tourne vers l’avenir, et je me prend à réver à ce que pourrait devenir GTA sur les next-gen... Et bien entendu son concurrent direct, à savoir Saint’s Row.

Point complet
Je l’avoue, je n’étais pas fan des GTA, n’y trouvant pas le fun que d’autres voyaient en faisant tout et n’importe quoi dans la ville de Liberty City. Mais là j’ai été conquis par ce hit. Il m’a bien fallu me forcer quelques minutes (je suis allergique au style Gangsta, cela n’aide pas) pour finalement découvrir un scénario assez riche, et aucune limitation dans ses idées les plus folles. Entre deux missions, rien ne vaut une petite virée en tondeuse à gazon, slalomant entre les passants apeurés pour finir par un grand plongeon dans le vide dans une ultime cascade. Finalement si parfois on se prend à pester contre le frame rate vacillant et les textures sans rondeurs, cela s’oublie très vite au milieu de la diversité offerte par ce soft.

On a adoré :
+ Fun
+ Immense
+ Durée de vie énorme
+ Bande son ultra complète
+ Plein de possibilités
On n'a pas aimé :
- Graphiquement très moyen
- Encore pas mal de bugs...
- Pas mal répétitif à force


Consulter les commentaires Article publié le 20-06-05 par KenHobbit


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