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Ce King Kong est divisé en deux parties : une première où vous dirigez Jack Driscoll, l’un des membres de l’équipage qui tente sauver la belle Ann Darrow, prisonnière du Kong. Ces phases se jouent à la première personne, tel un bon vieux FPS et se révèlent beaucoup plus orientées action que les quelques moments de plates-formes et de combat avec King Kong, peu nombreuses, à la troisième personne et moins évidentes.
Par rapport à l’ensemble du jeu, ces phases où l’on dirige King Kong représentent environ un quart des parties. Cependant, il faut avouer que ces quelques scènes font parties des meilleures. Le but consiste en une succession de passages de plates-formes et de combats contre des T-Rex géants. Là où Ancel et son équipe marquent des points, c’est dans ces terribles affrontements où le gorille déverse toute sa fureur à travers une multitude de coups, le tout sans ralentissement et avec des animations criantes de réalisme.
Durant les phases en vue subjective, Jack est, à la différence du gorille, secondé d’une équipe. Contrairement à d’autres FPS, King Kong ne propose pas le moindre renseignement à l’écran sur la vie du personnage ni sur ses munitions. Franchement original et novateur, il est également appréciable de dialoguer avec ses compagnons ou encore d’échanger ses armes. Autre particularité de ces phases de jeu : un stress garanti en raison de votre petite taille face aux mastodontes que vous combattez. A ce titre la première rencontre avec un T-Rex est un moment de jeu vidéo assez dantesque.
Cependant une question de taille devait encore être résolue : en l’absence de toute indication, comment savoir où l’on en est ? C’est bien simple, Michel Ancel a une fois de plus pensé à tout : une fois touché par un dinosaure, la vision se trouble et à chaque nouveau coup, la visibilité décroît, poussant le joueur à s’éloigner pour récupérer. Si vous n’arrivez pas à vous en défaire, c’est la mort qui attend au tournant. Une mort qui survient rarement étant donné que King Kong reste assez simple à boucler, ne demandant pas une adresse surhumaine.
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En plus de toutes ces qualités, King Kong se voit également pourvu d’une maniabilité très simple. Le manque d’indication à l’écran ne gêne pas, au contraire même puisqu’il propose une approche pour une fois différente du genre FPS. Les phases où l’on dirige Kong sont parfois moins inspirées et plus difficiles, étant donné les nombreux changements d’angles, mais le plaisir reste immense, là est le principal.
Le plus gros défaut de King Kong, en dehors de sa linéarité, est sans aucun doute sa durée de vie, allant de quatre à cinq heures tout au plus. Certes, ce sont cinq heures de plaisir intense et de sensations rarement procurées mais au prix actuel des jeux il a de quoi avoir du mal à avaler la pilule. Une unique fin alternative a été introduite en vue de vous faire recommencer l’aventure. Inutile de dire que l’intérêt n’y est pas une seule seconde et que les joueurs occasionnels auront tendance à revendre le soft le lendemain de leur achat…
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Le moteur graphique du jeu, particulièrement réussi, a lui aussi rien à envier au reste. Si les modélisations restent dans l’ensemble assez sommaires et les effets spéciaux somme toute très communs, on admire la touche esthétique très stylée et l’animation excellente des différents protagonistes. Une chose est sûre : On ne revient pas sain et sauf de ce périple.
Point complet
On a adoré : + Une expérience unique + Une touche graphique sublime + Bande Son de qualité + Des idées géniales |
On n'a pas aimé : - Ultra linéaire - Très court |
Consulter les commentaires | Article publié le 04-12-05 par Etienne F. |