Test - A Kingdom for Keflings - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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A Kingdom for Keflings



Editeur
NinjaBee
Développeur
NinjaBee
Distributeur
Xbox Live Arcade
Genre
Gestion
Statut
Disponible
Date de sortie
  19.11.2008
  19.11.2008
  19.11.2008
Nombre de joueurs
1 à 4
Online
- Jeu en ligne
Prix de lancement
800 MS Points
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De sortie en même temps que la grande mise à jour du Dashboard de la Xbox 360, incluant les avatars en première ligne des nouveautés, A Kingdom for Keflings se vend 800 Microsoft Points pour une expérience qu’on nous promet originale. Qu’en est-il vraiment après achat ?

Un pas de géant pour l’humanité...




En pleine découverte de leur nouvelle interface, les heureux possesseurs d’une Xbox 360 ont appris en même temps l’existence d’un achat promis comme indispensable par ces développeurs de NinjaBee, déjà responsables d’autres titres Xbox Live Arcade originaux. Son nom ? Un Royaume pour les Keflings. Sortant complètement de l’ordinaire et vendu tout de même à 800 Microsoft Points, ce petit jeu de gestion prend en compte les avatars créés par les joueurs. De sorte que le quidam assis derrière son téléviseur soit réellement propulsé dans un univers tout mignon peuplé d’habitants plein de bonne volonté, mais auxquels il faut absolument tout apprendre. Imaginez alors n’importe lequel des jeux de stratégie du marché et enlevez-lui ses ennemis, ses bâtiments d’attaque et de défense. Laissez seulement le côté The Sims ressurgir de toute cette formule à base de collecte de ressources et vous obtiendrez tout ce qui fait le gameplay de ce jeu Xbox Live Arcade. Bienvenue au royaume de l’ennui pour les uns, de la découverte pour les autres.

Car c’est certain, A Kingdom for Keflings ne fera clairement pas l’unanimité. Certains trouveront cela extrêmement ennuyant pour rester poli. Mais les autres découvriront un monde fait de graphismes simples, d’un environnement classique qui changera au fil des saisons et d’un non-stress impeccable qui rend le jeu plaisant à vivre. En effet, rien dans le jeu n’est sujet à une course contre-la-montre. Tout se fait au rythme du joueur, aucun chronomètre ne s’affiche jamais à l’écran. Bref, c’est un monde paisible fait d’un travail quotidien pas forcément intensif, juste effectué proprement et efficacement. On choisit son avatar personnel ou un des personnages déjà créés et on se retrouve dans la peau d’un géant, chargé d’aider les Keflings à vivre heureux. On commence à collecter des ressources soit même : du bois et de la pierre pour commencer. On trouve quelques nouveaux outils permettant l’exploitation de pierres précieuses et de laine tout droit tirée de moutons qui gambadent sur la carte et nous voilà fin prêts à construire nos premières maisons. Un atelier principal doit être alimenté en ressources. Celui-ci permettra la construction de plusieurs parcelles de bâtiment.

Rien que de la gestion !




Chaque bâtiment a son Blueprint, sa carte de construction, permettant d’assembler correctement les parcelles créées via les ressources. Une fois construit, chaque bâtiment aura besoin d’un Kefling. Une école formera un étudiant, un collège formera un Kefling diplômé et ainsi de suite. Les seuls bâtiments à ne pas produire de Keflings originaux sont les bâtiments de modifications qui changent par exemple le bois en planches ou la pierre en briques. Ceux-ci désirent avoir un Kefling dès le début qui sera ensuite vite oublié puisque n’apparaissant plus sur la carte. On se met alors à construire des maisons et à leur donner un coeur en ressource. Cela permet l’apparition de deux nouveaux Keflings utiles à la société. Mais les coeurs ne s’obtiennent que via les quêtes proposées par le maire. Sans quête menée à bien, pas de coeur, donc pas de Kefling. Dur de gérer tout ce beau monde ! Mais il y a pire...

Chaque Kefling pourra avoir un rôle prédéfini par le joueur. Prenez un Kefling dans vos mains et bottez lui ensuite les fesses. Et plus sérieusement, après avoir bien joué avec votre serviteur, dirigez-le vers une ressource. Il se chargera automatiquement de l’extraction. Il faudra ensuite le mener vers le bâtiment que vous voulez alimenter en ressources pour qu’il fasse le chemin lui même. Mais les possibilités de l’I.A sont diverses. Il est par exemple possible de demander à un Kefling de faire un petit tas de ressources et d’en prendre un autre pour prendre dans le tas et ramener le tout en ville. C’est comme bon vous semble, vous disent les développeurs. Et quelque part, le pari est gagné. Dommage que les trois musiques du jeu passent en boucle et soient d’une telle mauvaise qualité qu’elles finissent par énerver le joueur. Le menu des options sera alors le plus précieux des alliés. Ainsi, le jeu saura se faire distrayant pour tous ceux qui ont l’âme d’un grand bâtisseur. Surtout que le jeu propose un bon panel de bâtiments à découvrir. Certains plus imposants et majestueux que d’autres. Serez-vous à la hauteur ?

Point complet

Certains joueurs ne pourraient presque pas qualifier ce titre de jeu vidéo à part entière tant il fait dans la construction de village pure et dure, sans aucun ennemi à combattre, sans un véritable épuisement de ressources, bref... sans difficulté. Mais le concept est amusant plusieurs heures. Reste qu’il faudra rapidement couper les musiques sous peine de faire une véritable dépression auditive. Sans cela, c’est une vraie bouffée d’air frais à laquelle nous avons affaire ici.

On a adoré :
+ Mignon tout plein
+ Très distrayant
+ Assez innovant
+ L’envie de découvrir toujours plus de bâtiments...
On n'a pas aimé :
- Ennuyant pour les férus d’action
- Les avatars vraiment gadgets
- Les musiques énervantes


Consulter les commentaires Article publié le 25-11-08 par William B.


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