Test - Aces of the Galaxy - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

Depuis un certain temps déjà, Sierra développe une multitude de softs à petit budget pour la Xbox 360 et le PC. Parmi ceux-ci, on trouve quelques perles comme notamment les excellents Assault Heroes. Aujourd’hui, l’éditeur s’attaque à un nouveau style de jeu avec Aces of the Galaxy, un shoot them up 3D qui n’est pas sans rappeler Xyanide dans son approche du genre. La question qu’il reste à se poser est : un shoot them up en « couloir » est-il capable de créer la surprise ?

Les ailes de l’enfer

Le shoot them up fait sans aucun doute partie des plus vieux styles de jeu. Depuis le lancement du Xbox Live Arcade, le genre bénéficie d’un second souffle et parvient à se refaire un petit nom auprès des mordus du genre, grâce à des titres innovants tels que Geometry Wars, Omega Five ou encore Assault Heroes 1&2. Pour apporter sa pierre à l’édifice, Sierra a décidé de mettre sur pied un shoot them up révolutionnaire avec une progression en « couloir ». Un pari particulièrement risqué lorsque l’on sait que la plupart des essais se sont soldés par de cuisants échecs…

Heureusement, Sierra a particulièrement bien dosé ses efforts. A des années lumières d’un Ikaruga ou d’un Radiant Silvergun, Aces of the Galaxy est un shoot them up purement arcade qui se déroule à travers des environnements entièrement en 3D. Concrètement, pas de progression verticale ni horizontale mais une progression « en profondeur », à la manière d’un Project Sylpheed, à ceci près qu’ici le joueur est sur un « rail » et ne peut se déplacer que dans la limite de l’écran. Là où on aurait pu s’attendre à un shoot bête et méchant, on découvre un titre incroyablement fun, rapide et particulièrement stylé. Chaque niveau propose en effet des affrontements extrêmement dynamiques contre plusieurs dizaines d’opposants qui canardent sans concession. En plus des ennemis, le joueur devra tenter d’éviter les différents éléments du décor tels que des astéroïdes ou des bases interstellaires. Bien sûr, tout cela est un peu brouillon et clairement « arcade », mais il faut reconnaître que la vitesse de jeu offre un rythme particulièrement soutenu et des affrontements très funs. Du côté des armes, on retrouve le traditionnel blaster, pratique lors des combats « groupés », mais aussi divers missiles et quelques têtes chercheuses qui permettent de verrouiller les ennemis les plus résistants tout en évitant les tirs grâce à diverses pirouettes.

Le nec plus ultra, c’est qu’en plus de proposer un gameplay solide et des niveaux riches en détails, Aces of the Galaxy offre une expérience de jeu relativement longue, variée (plusieurs « chemins » étant proposés au joueur, le tout dans des décors totalement différents les uns des autres) et très agréable à parcourir. En plus du mode solo, les amateurs du genre découvriront avec surprise un mode multijoueur coopératif assez bien pensé qui leur permettra de rallonger l’aventure de plusieurs dizaines de minutes. En bref, un bon jeu, un contenu très satisfaisant, une bonne dose d’innovation et un prix de vente plus qu’attractif : 800 points seulement…

L’espace, c’est beau

D’un point de vue technique, Sierra nous en met plein les yeux et les oreilles avec une bande sonore qui nous plonge parfaitement dans l’ambiance des combats interstellaires et un moteur graphique qui pousse dans ses retranchements la puissance des jeux estampillés « Xbox Live Arcade ». C’est beau, ça fourmille de détails, c’est varié, il y a parfois plusieurs dizaines de vaisseaux ennemis à l’écran et aucune chute de frame rate n’est à constater. Difficile dans de telles conditions d’être déçu par ce shoot hors norme qui se pare d’une esthétique de haute voltige qui aurait à elle seule justifié une sortie en version commerciale. Pour une dizaine d’euros, difficile de dire non à un soft d’une telle beauté…

Point complet

On a adoré : + Incroyablement fun + Une esthétique léchée + Du multijoueur + Pas cher (800 pts)

On n'a pas aimé : -Un peu brouillon -Très « arcade »

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Article publié le 18-06-08 par Etienne F.