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Bloody Good Time



Editeur
Ubisoft
Développeur
Outerlight
Distributeur
Xbox Live Arcade
Genre
FPS
Statut
Disponible
Date de sortie
  28.10.2010
  28.10.2010
Nombre de joueurs
1 à 8
Online
- Jeu en ligne
Classification PEGI
Prix de lancement
400 MS Points
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Suite spirituelle de The Ship, qui était déjà un FPS très particulier,

Bloody Good Time

est un jeu de tir multijoueur qui mise tout sur son gameplay original et l’animosité qui anime les différents personnages. Edité par Ubisoft sur le Xbox Live Arcade, le soft est vendu 400 MS Points, soit un tarif nettement inférieur à celui de la plupart des productions actuelles. Fallait-il alors y voir une tentative désespérée de nous vendre un jeu peu satisfaisant ?

Du fun, de l’originalité, du plaisir




Ce qu’il faut bien comprendre avec

Bloody Good Time

, c’est qu’il ne s’agit en aucun cas d’un FPS traditionnel. Le soft ne se rapproche d’aucun autre titre, si ce n’est de The Ship. N’espérez pas y découvrir un clone de Team Fortress 2 parce que son design vous rappelle celui des personnages du jeu de Valve…

Bloody Good Time

vous propose en fait de jouer sur trois cartes principales, de taille imposante, représentant des plateaux de tournage de films d’horreur. En solo comme en multijoueur, votre mission reste la même : réaliser les objectifs qui vous sont attribués. Concrètement, cela va d’abattre telle victime avec telle arme (pour obtenir davantage de points), à un massacre général, en passant par un mode infection zombie dans lequel il faut contaminer un autre joueur en le touchant, sans oublier des modes plus variés comme « garder un objet », etc. Ces différentes missions s’enchaînent à intervalles réguliers, un peu à la manière de ce qu’on a pu voir dans Killzone 2. Chaque mission gagnée vous fait obtenir un certain nombre de points. Ceux-ci, additionnés tout au long des épreuves, vous permettent ensuite de remporter ou de perdre la partie.

Là où cela devient intéressant, c’est dans le fait que le soft n’est pas du tout un FPS bourrin. Il mise beaucoup plus sur le fun et la stratégie. Ainsi, le joueur doit prendre en compte trois facteurs principaux : l’alimentation, le sommeil et les petits besoins. S’il ne se nourrit pas, ne dort pas et ne va pas au petit coin, il perd en force, en concentration, etc. Cela le rend moins efficace. Néanmoins, lorsqu’il dort, un autre joueur peut très bien venir l’étrangler ou l’électrocuter… Tout est donc une question de risques. A cela, il faut ajouter que le jeu se focalise sur les cibles. En d’autres termes, vous devez tuer les cibles qui vous sont attribuées, pas les autres joueurs, et ce de préférence avec les armes qui vous sont conseillées, celles-ci allant de la batte de baseball à la mitrailleuse, en passant par la poêle à frire ou le robot explosif. En outre, vous disposez de divers leurres, comme un hologramme. Egalement au niveau des facteurs à prendre en compte, les gardes, qui se promènent sur le plateau de tournage, n’hésiteront pas à vous électrocuter si vous sortez une arme en face d’eux. Il faut donc attendre le bon moment pour se jeter sur son adversaire, ce qui donne souvent lieu à des situations tendues, d’autant plus que l’autre joueur peut vous remarquer et jouer parfaitement le jeu pour vous piéger… D’ailleurs, divers pièges sont au programme, allant du feu de cheminée, qui carbonise tout dans une pièce une fois activé, à la piscine, qui électrocute ceux qui se baignent dedans à un moment donné. En d’autres termes, les réjouissances sont multiples et cette murder party s’avère plus qu’efficace !

Néanmoins, on regrette que le soft souffre d’un manque de finition flagrant, avec notamment un gameplay un poil imprécis, des musiques vraiment trop banales, qui contrastent avec les voix d’excellente facture, des déplacements globalement trop lents et seulement trois cartes… très grandes au demeurant, comme déjà évoqué. Au total, il y a donc bien de quoi s’amuser une demi-douzaine d’heures, de préférence en multijoueur, le tout pour 400 points, soit environ cinq euros. On peut dire sans mal qu’il s’agit d’un tarif plus qu’attractif pour un jeu complètement déjanté et très rigolo. Ce dernier bénéficie en outre d’une réalisation de qualité avec des décors vastes et jolis, mais manquant un peu de détails, et des personnages finement modélisés et parfaitement caricaturaux. Vu le tarif, il est difficile de râler bien que l’on aurait aimé davantage de contenu.

Point complet
Bloody Good Time s’impose finalement comme l’une des bonnes surprises de fin d’année grâce à son gameplay addictif et à ses idées ingénieuses. Pour seulement 400 MSP, les amateurs de FPS multijoueurs et de jeux originaux ont le droit à un soft intelligent, drôle, disposant d’un design attractif et offrant assez de contenu pour rester occupé une demi-douzaine d’heures au moins. Reste que la finition est très perfectible, avec des musiques banales, un gameplay imprécis, un manque flagrant de détails dans les décors, des déplacements qui auraient mérité d’être plus rapides et des cartes qui ne se comptent qu’au nombre de trois. Toutefois, ces dernières ont le mérite d’être très grandes.

On a adoré :
+ L’ambiance déjantée
+ Seulement 400 MSP
+ Un gameplay intéressant
+ Beaucoup d’objectifs différents
+ Le design général
+ Des cartes très grandes…
On n'a pas aimé :
- Seulement au nombre de 3
- Déplacements trop lents
- Ca manque de détails
- Gameplay imprécis
- Musiques banales


Consulter les commentaires Article publié le 15/11/2010 par Etienne F.


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