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Counter-Strike : Global Offensive



Distributeur
Xbox Live Arcade
Genre
FPS
Statut
Disponible
Date de sortie
  22.08.2012
  22.08.2012
Nombre de joueurs
1 à 10
Online
- Classements
- Uniquement jouable en ligne
Classification PEGI
Son
Dolby Digital
Prix de lancement
1200 MS Points
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La licence Counter-Strike a une bonne douzaine d’années. Populaire auprès des joueurs PC, elle s’est principalement illustrée avec les versions 1.5 et 1.6. Après celles-ci, la série a essayé de cibler un public plus large en modifiant certains aspects du gameplay pour rendre le soft plus accessible. Cela s’est notamment vu sur Condition Zero et Source. En 2003, Valve Software a tenté d’amener la licence sur le territoire des consoles, mais il faut bien avouer que le résultat n’était pas des plus satisfaisants, surtout que le jeu était sorti au format boîte et au prix fort. Quelques années plus tard, Valve retente sa chance avec cette fois-ci un

Counter-Strike : Global Offensive

dont le développement a été confié à Hidden Path Entertainment. Point marquant, le soft arrive au format digital. Reste à voir s’il a les arguments nécessaires pour convaincre les fans de FPS…

Du CS, ni plus, ni moins




Si CS (pour les intimes) n’a plus aucun secret pour les PCistes, il reste moins connu des joueurs sévissant sur console. Avec ce Global Offensive, Valve Software tente de changer la donne. D’entrée de jeu, on remarque que Hidden Path Entertainment, le studio de développement, a fait en sorte de satisfaire les néophytes. Une rubrique « comment jouer » complète et plutôt bien faite, un mode d’entraînement aux armes et la possibilité de jouer hors-ligne contre des bots, il y a de quoi se faire la main avant d’aller affronter d’autres joueurs humains en ligne. Inutile de dire qu’il n’y a pas de mode en écran splitté, le cœur du titre étant le jeu online. De ce côté-là, nous retrouvons trois modes de jeu, dont un qui est divisé en deux. Le premier, c’est la Course à l’Armement, un mod venu de l’univers PC. En début de manche, on a une arme qui est imposée. A chaque ennemi descendu, on obtient une nouvelle arme, passant en revue à peu près tout l’arsenal du soft, de la mitraillette légère au couteau (arme finale), en passant par les mitraillettes lourdes, les pistolets ou encore les fusils à pompe. Il n’y a rien d’original, mais cela offre des parties dynamiques aux multiples rebondissements, puisqu’il faut réussir à bien manier chaque arme, le comportement de chacune étant relativement différent.

Le gros regret que l’on a, c’est de n’avoir que deux cartes à disposition. Du coup, on fait vite le tour de ce mode de jeu, à moins d’y revenir encore et encore pour débloquer des récompenses (badges octroyés en remplissant certaines conditions liées aux armes, à un mode de jeu ou encore à une situation). On passe alors au mode classique dans lequel cinq terroristes affrontent cinq antiterroristes. Deux choix s’offrent alors à nous. Le premier nous permet d’opter pour des parties centrées sur les otages. Les antiterroristes doivent aller les secourir, tandis que les terroristes doivent empêcher ces derniers d’y parvenir. Là encore, on observe rapidement une limite du jeu, le nombre de cartes. Il y a seulement deux maps (Office et Italy) qui tournent en boucle. Lassant à la longue ! Le deuxième choix rassemble les missions de type ‘bombe’. En clair, les terroristes doivent poser la bombe sur l’un des deux sites prévus à cet effet et les antiterroristes doivent soit les en empêcher, soit désamorcer la bombe avant son explosion si elle vient à être posée. Là encore c’est extrêmement classique, mais toujours diablement efficace. Au niveau des cartes, on est une fois de plus en terrain connu. Aztec, Inferno, Nuke, Train, Dust et Dust II, c’est du vu et revu. Néanmoins, les développeurs ont retravaillé toutes les cartes de ces deux « packs ».

Quelques passages ajoutés par ci, quelques cachettes et autres artifices par là, les cartes sont bien plus équilibrées qu’à l’époque. En plus, les développeurs ont réussi à garder un design relativement épuré pour ne pas entraver la lisibilité de l’action. Du tout bon à ce niveau là ! On note au passage que ce mode Classique est divisé en deux catégories. La première est réservée aux joueurs occasionnels. Les parties se font en dix manches (six manches gagnantes), les tirs amis sont désactivés, tout comme les collisions, et les joueurs sont d’office affublés d’un gilet pare-balles, en plus du kit de désamorçage pour les antiterroristes sur les cartes de type bombe. En plus, tous les joueurs dans la partie parlent ensemble, sans distinction d’équipe et les morts peuvent observer n’importe quel joueur encore en jeu, et ce que ce soit en vue à la première ou à la troisième personne. La deuxième catégorie est quant à elle dédiée aux joueurs qui ont l’esprit compétitif. Le but reste identique, mais les règles changent. Cette fois, les parties se déroulent sur 30 manches (16 gagnantes), avec un changement de côté à mi-parcours. En sus, les tirs amis et les collisions entre coéquipiers sont activées, seuls les joueurs d’une même équipe peuvent communiquer entre eux (les morts ne pouvant pas contacter les vivants), les morts ne peuvent observer que leurs coéquipiers encore en jeu en vue à la première personne, et tout le matériel est à acheter soi-même, hormis les balles, dont le plein est fait à chaque début de round.

Une question de feeling




Ces deux approches sont des plus intéressantes et correspondent clairement aux deux profils distincts ciblés par les développeurs. Le dernier mode de jeu, le mode Démolition, est un mixe entre la Course à l’armement et le mode Classique. En effet, nous avons le droit à six maps restreintes avec un point de bombe. La différence par rapport au mode classique, c’est que l’arme est imposée à chaque début de manche et qu’il faut nécessairement tuer au moins un ennemi pour débloquer la suivante pour la manche qui suit. Si on élimine d’autres ennemis, on obtient des bonus, comme des grenades. Là encore, on a une variante intéressante qui offre des parties rapides, dynamiques et à la fois très stratégiques au niveau du positionnement et de la progression dans le niveau. A noter que tout ceci est accessible à partir du mode Partie Personnalisée. Nous passons outre le mode Partie Rapide pour souligner la présence de groupes d’amis, avec notamment la possibilité d’inviter des amis dans une partie, que l’on peut configurer comme privée.

On regrette en revanche que les paramétrages des parties soient si peu souples. Vu les configurations des cartes, on aurait apprécié pouvoir mélanger les maps de type « bombe » et « otages », voire alterner les modes de jeu entre chaque partie, ou encore mieux profiter de chaque carte dans chaque mode de jeu. Hélas, il faut se contenter de ce qui est à disposition, en faisant en prime une croix sur toutes les petites maps qui font le bonheur des joueurs PC sur les précédentes versions (AWP_Map, AIM_Map, AIM_Aztec, etc.). Cela dit, il faut reconnaître que le titre est proposé à un petit prix, 1200 MSP, soit une quinzaine d’euros. Cela peut compenser un peu, en attendant de voir les évolutions qui pourraient être apportées, notamment au niveau des mods. La partie la plus difficile pour les développeurs, c’était certainement de permettre à des joueurs consoles de prendre du plaisir sur un FPS que tous les puristes ou presque associent au combo clavier/souris. Même si certains détracteurs de la manette éviteront toute ouverture d’esprit, il faut reconnaître que Hidden Path Entertainment a bien bossé son sujet. La bonne idée que le studio a eue, c’est d’intégrer un paramétrage très souple de la manette.

Sensibilité verticale, sensibilité horizontale, mode gaucher ou droitier, visée normale ou inversée, réaffectation des boutons, couleur du viseur, viseur statique ou dynamique, etc., les options sont vraiment complètes pour avoir un rendu très satisfaisant en cours de jeu. Bien sûr, la manette ne donne pas la même précision que la souris, puisqu’il faut viser et non pointer, ce qui joue sur la rapidité, mais on s’y fait facilement. En plus, la touche pour se retourner instantanément compense un petit peu cela dans les situations compliquées. En tout cas, manette en main, on retrouve une partie des sensations que l’on peut avoir avec CS 1.6, notamment sur le recul des armes et sur la dispersion des balles à prendre en compte selon ses mouvements et le fait que l’on tire en continu ou par rafales. Néanmoins, on retrouve aussi un côté CS Source avec une certaine permissivité, les HS (tirs à la tête) sortant assez facilement, parfois même en tirant dans la jambe. Il faut dire que les impacts ne sont pas toujours bien gérés, certains ne touchant pas, tout simplement. Cela est parfois frustrant, mais on arrive finalement à s’y faire lorsqu’on réussit à l’assimiler. De même, lorsqu’on est touché, notre personnage n’est nullement désorienté, il continue à cibler le même point, pouvant donc très rapidement riposter, même lorsqu’il est légèrement pris par surprise.

Une couche moderne sur du old school




Enfin, pour ceux qui aiment CS et qui n’ont plus l’occasion d’y jouer, le feeling reste vraiment bon. Au niveau de l’arsenal, on retrouve là encore du classique, la plupart des armes provenant des précédentes versions. Malgré tout, les développeurs ont réactualisé quelque peu la base de données en incluant des modèles plus récents, comme le MP7 au lieu du MP5 ou la M4A4 au lieu de la M4A1. Le P90, arme à la cadence de tir infernale, est aussi de la partie, au même titre que quelques nouveautés bienvenues, comme le taser (extrêmement efficace si on vise bien), les grenades leurres (pour détourner l’attention des ennemis) ou encore les grenades incendiaires/cocktails Molotov (selon l’équipe dans laquelle on se trouve). Ils apportent un aspect stratégique supplémentaire, surtout lorsqu’ils sont bien utilisés (pour boucher un accès par exemple en attendant que des coéquipiers prennent les adversaires à revers). Dans tous les cas, l’arsenal est efficace et on sent réellement les différences entre chaque arme. Le tout reste tout de même très arcade, avec des bruitages loin d’égaler ceux d’un Battlefield 3 notamment, même s’il y a eu une certaine progression à ce niveau. Il n’empêche que cela n’enlève rien au plaisir que le titre procure.

Au niveau des subtilités, on remarque une interface vraiment bien travaillée et un menu radial pour faire ses achats de manière simple et intuitive. En prime, les gâchettes hautes font office de raccourcis pour se procurer le meilleur arsenal ‘classique’ en fonction de son budget. Autres points importants, les parties intègrent forcément cinq joueurs de chaque côté. Du coup, s’il n’y a pas assez d’humains, des bots entrent en jeu. Certes, leur I.A. est archi limitée et ils ne savent que tirer avec une certaine précision lorsqu’ils vous repèrent. Si vous bougez un peu, vous réussirez facilement à en venir à bout. En revanche, la vraie bonne idée pour compenser cela, c’est la possibilité, lorsqu’un joueur meurt, de prendre le contrôle d’un bot encore en vie. Bien entendu, les victimes et les gains de la manche sont attribués au bot, mais c’est un gros plus tactique. Autrement, on note la présence de tout un système de vote, pour changer la carte, choisir la carte suivante, exclure un joueur, mélanger les équipes, etc. C’est plutôt bien fichu. Enfin, outre la possibilité de ‘Mute’ un joueur (de désactiver ses commentaires) qui se révèle parfois vitale, on peut consulter le tableau des classements pour voir l’argent dont dispose chaque membre de son équipe.

Là encore, si on joue avec des amis, cela peut s’avérer crucial lors des achats pour la tactique à mettre en place. Au niveau technique, ce CS GO ne brille pas par ses graphismes dépassés, et ce malgré quelques effets sympathiques ci et là et une gestion correcte de la luminosité, par ses animations atroces sorties d’un autre âge, par les mots non traduits et autres fautes qui se sont glissées ci et là, ou encore par ses bugs de collisions qui se comptent par wagons. Mais, en contrepartie, on a des parties qui sont d’une stabilité des plus appréciables. Au pire, si un joueur qui lag est dans la partie, il est toujours possible de lancer un vote pour l’exclure. On peut donc passer des soirées entières à s’amuser sans souci technique. En revanche, on ne peut que regretter l’absence d’optimatch, notamment en ce qui concerne la localisation des serveurs. Vu que la communauté peut être parfois très hostile, mieux vaut se préparer à entendre des insultes à tout bout de champ, sans compter les gamins qui crient dans leur micro. Cette communauté peut d’ailleurs être un réel frein pour le joueur solitaire qui va de partie en partie. Mieux vaut jouer avec des amis ou alors tourner sur tous les modes en cherchant des joueurs courtois, qui discutent et qui jouent le jeu, notamment pour les stratégies.

Point complet
Inutile d’y aller par quatre chemins, ce Counter-Strike : Global Offensive a beau se présenter comme un nouvel opus, il n’en reste pas moins un Counter-Strike. Entendez par là, qu’il reprend toutes les bases de la licence sans vraiment apporter de grandes nouveautés notables. Il y a bien entendu des ajouts qui font plaisir (actualisation de l’arsenal, grenades incendiaires/cocktails Molotov, taser et grenades leurres), mais le tout reste un mixe entre le gameplay de CS 1.6 et de CS Source. C'est-à-dire que les développeurs ont réussi à trouver une certaine balance entre exigence et accessibilité. Néanmoins, ceux qui n’aiment pas CS, n’accrocheront pas à ce CS GO et ceux qui apprécient la licence retrouveront les joies d’antan associées à une certaine modernité dirons-nous. Les cartes ont été retravaillées de belle manière, même si on reste dans du connu et de l’archi connu, les modes Course à l’Armement et Démolition apportent une certaine variété et il était bien vu de proposer un mode pour les joueurs occasionnels et un autre pour les amateurs de compétitions. Le jeu en ligne est stable, visuellement ça assure l’essentiel, tout en restant bien en deçà des standards du genre, c’est archi old school, pour ne pas dire rigide, mais les sensations sont là lorsqu’on accroche. Vu le prix, on peut lui pardonner certains défauts pour en profiter le temps de quelques soirées avec des amis, que ce soit pour la détente ou le challenge.

On a adoré :
+ Eléments pour les néophytes…
+ Avec une marge de progression
+ modes occasionnel/compétitif
+ FPS arcade old-school…
+ Avec de bonnes sensations
+ Cartes classiques rééquilibrées
+ Design offrant une action lisible
+ Les ajouts de l’arsenal
+ Options (paramétrage) complètes
+ Jeu en ligne vraiment stable
+ Incarner les bots
+ Le système des votes
+ 3 modes de jeu différents
+ Un tarif honnête
+ La communauté parfois…
On n'a pas aimé :
- La communauté d’autres fois
- Visuellement dépassé
- Pas de serveur localisé
- Paramétrage des parties rigide
- Animations ultra rigides
- Le plein de bugs de collisions
- L’I.A. des bots
- Quelques soucis d’impacts
- 2 maps en Course à l’Armement
- 2 maps en missions ‘otage’


Consulter les commentaires Article publié le 18/09/2012 par Vincent P.


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