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FEZ



Editeur
Trapdoor
Distributeur
Xbox Live Arcade
Genre
Plateformes Réflexion
Statut
Disponible
Date de sortie
  13.04.2012
Nombre de joueurs
1
Online
- Classements
Classification PEGI
Son
Dolby Digital
Prix de lancement
800 MS Points
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Le moins que l’on puisse dire, c’est que

Fez

a su se faire désirer. Depuis son annonce en 2009, les renseignements et médias en tous genres sont restés plus que rares. Développé par Polytron Corporation, il avait éveillé l’intérêt des joueurs en arborant un aspect old-school couplé à un gameplay plateformes/énigmes. Bien sûr, la question que tout le monde se pose, c’est de savoir si cette longue attente valait vraiment le coup et si ce titre est aussi prometteur qu’il y paraît au premier abord…

Bienvenue dans la quatrième dimension




Du côté graphique,

Fez

se positionne dans la veine old-school, ravissant certainement au passage les joueurs les plus nostalgiques. Tout ce que l’on peut dire, c’est que le charme agit et qu’on se laisse séduire par Gomez et ses pixels. Certes, le titre se présente à première vue comme un jeu de plateformes en 2D, mais il est loin de se cantonner à cet aspect, car les développeurs ont ajouté une sorte de 3D : il suffit d’appuyer sur un bouton pour changer de « face ». Le monde en 3D est constitué de quatre côtés en 2D, permettant de tourner autour des îlots à 360°. Le gros intérêt de ces rotations, c’est que cela oblige le joueur à y naviguer pour trouver des passages vers des zones inaccessibles au premier abord, un peu à la manière d’un Paper Mario (entre autres). Le moins que l’on puisse dire, c’est que les joueurs devront se fier à leur représentation de l’espace, et que leurs neurones seront mis à rudes épreuves pour découvrir l’intégralité des zones proposées, le tout dans une très bonne fluidité de mouvement. Ici, pas de chemin dirigiste, seulement une grande liberté d’action et de déplacement à travers différentes zones de petite taille, reliées entre elles par des portails et portes. Diverses ambiances sont au menu. Ainsi, Gomez voyage d’un village à un cimetière en passant par des forêts et autres environnements marins, ou plus obscurs.

A cela, il faut ajouter l’alternance jour/nuit avec des effets de lumière et d’autres colorés très agréables à l’œil malgré le parti pris des graphismes à l’ancienne, preuve que l’on peut allier de façon satisfaisante modernité et nostalgie. Le temps qui passe est important dans les énigmes, car certaines sont accessibles seulement à certains moments de la journée. Heureusement, pour s’y retrouver dans ce véritable dédale d’îlots, le joueur peut compter sur la carte, sous forme d’arbre, dont les innombrables ramifications apparaissent au fur et à mesure de leur découverte, apportant par la même occasion quelques informations sur ce qui reste à découvrir dans chaque tableau. En plus de ces passages évidents, les développeurs ont intégré de nombreuses énigmes, plus ou moins ardues, mais le plus souvent assez retorses, obligeant à une grande réflexion pour en percer les mystères. Certaines énigmes seront assez faciles à percer, tandis que d’autres demanderont énormément de persévérance, voire même d’acharnement pour en venir à bout. Ainsi, les développeurs ont créé un univers bien à part avec ses propres symboles alphanumériques, renseignant ceux qui auraient réussi à en percer le secret sur divers aspects de cette étrange civilisation. Outre ce langage, il faut percer le secret de codes à rentrer avec les touches directionnelles, dont les symboles ressemblent aux briques de Tetris.

C’est donc un monde très abouti que l’on arpente, truffé de détails supposés aider les joueurs à en percer les mystères, « supposés » car certains sont si obscurs qu’il est vraiment difficile de les comprendre, en particulier lors du New Game+, recelant de nombreux secrets bien cachés. Il faut souvent s’armer de son papier et de son crayon pour rassembler les données et leur donner un sens, ou du moins essayer... Mais il est temps d’aborder le côté scénario du soft : Gomez rencontre le cube diabolique, qui dissout totalement l’hexaèdre garant de l’équilibre du monde. Si Gomez veut éviter que son monde ne s’écroule, il doit rassembler les fragments d’hexaèdre éparpillés à travers le pays. Pour l’aider dans sa tâche, il reçoit un drôle de petit chapeau qui lui permet d’envisager le monde sous un autre angle, au sens premier du terme, c’est à dire qu’il lui donne le pouvoir de naviguer entre les différentes facettes de son monde, découvrant ainsi la troisième dimension, jusque-là inconnue. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la tâche de Gomez (et du joueur) est loin d’être aisée, puisqu’il va devoir retrouver les 32 cubes, eux-mêmes divisés en fragments, ainsi qu’autant d’anticubes, nettement plus difficiles à localiser, sans compter divers artefacts et cartes. Les déplacements du héros sont assez basiques, mais efficaces malgré une certaine imprécision que l’on doit à l’inertie du personnage, une touche de saut lui permet de bondir plus ou moins haut selon la pression, et éventuellement de s’accrocher aux rebords et lierres pour gravir les étages. Ce côté plateforme est assez bien réalisé et, en cas de chute un peu trop haute, Gomez s’écrase… Heureusement, il réapparaît sur la dernière plateforme où il a posé le pied, de même s’il se fait aspirer par un trou noir, la difficulté est déjà suffisamment relevée par les énigmes sans la gonfler artificiellement avec des phases de plateforme trop tordues (mais attention, elles sont loin d’être simplistes pour autant !). Au final, c’est quasiment un sans faute de la part de l’équipe de développement. Pour pinailler, on peut signaler le souci d’affichage du «œ», qui devient «~» ainsi que quelques ralentissements et autres bugs. Toutefois cela reste vraiment mineur au regard de la qualité globale du jeu !

Point complet
Fez est vraiment une petite perle qui ravira les amateurs de casse-tête et énigmes en tous genres. Petit plus, ses styles visuel et musical à l’ancienne sauront faire vibrer la fibre nostalgique des joueurs plus âgés. Côté énigmes, il saura vous donner du fil à retordre, accompagné de son exploration plateforme assez agréable à parcourir (si on se fait à une certaine imprécision), nécessitant aussi de la réflexion en raison des différentes perspectives offertes. Le petit personnage (Gomez) est très sympathique, tout comme l’univers à parcourir. Sous une apparente facilité pour récupérer les premiers fragments se cache une difficulté redoutable pour mettre la main sur les derniers, ce qui séduira un public adepte de challenge, tout comme les autres pourront apprécier de petites incursions dans cet univers sans en percer tous les secrets. Les développeurs nous livrent un titre incontournable, qui valait vraiment l’attente, et de plus à un prix raisonnable au regard des nombreuses heures de jeu en perspective...

On a adoré :
+ Les graphismes old-school
+ Les musiques superbes
+ Les énigmes bien corsées
+ Les symboles à déchiffrer
+ Vaste monde à explorer
+ Les changements de perspective
+ Le prix (800 MSP)
+ Excellente durée de vie
+ Le côté plateforme réussi…
On n'a pas aimé :
- Malgré l’inertie du perso
- Quelques ralentissements et bugs


Consulter les commentaires Article publié le 20/05/2012 par Julie B.


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