Test - O.To.Gi 2 : Immortal Warriors - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Otogi 2 : Immortal Warriors



Editeur
Sega
Genre
Action Aventure
Statut
Disponible
Date de sortie
  11.02.2005
  21.10.2004
  25.12.2003
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Son
5.1
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Note : Ce test d'O.To.Gi 2 a été réalisé à partir d'une version import du jeu. La version Européenne, fraîchement reçue par l'éditeur, nous apprend que le titre n'est pas traduit en français. Pour cause, les voix et les textes sont dans la langue de Shakespear.

Le premier volet des aventures de Raikoh est sorti il y’a un peu plus d’un an en Europe sans pour autant faire l’unanimité. Le jeu de From Software n’avait malheureusement pas su s’imposer face à la concurrence tant ses qualités indéniables furent dissipées par une jouabilité approximative, une difficulté mal dosée et un intérêt limité à long terme. Ayant pris conscience des faiblesses de leur premier titre, les développeurs nippons affichent le désir d’offrir un Hyakki Toubatsu Emaki au gameplay remanié et plus profond que celui de son aîné afin de gommer certaines erreurs de jeunesse. L’occasion pour nous de faire un premier état des lieux au sein de ce Test Import, avant la sortie européenne prévue pour février 2005.

On a appelé des renforts




Les mécaniques de jeu de O.To.Gi reposent sur un cocktail plutôt réussi d’action brute, de plateforme et de RPG se déroulant dans un Japon médiéval où mythologie, mysticisme et magie prennent une place prépondérante. La Cour Impériale étant de nouveau en proie aux attaques de bestioles assez belliqueuses, c’est à vous que revient la noble tâche de tous les anéantir. Pour ce faire, vous prendrez le contrôle d’une escouade formée de six guerriers légendaires dont Haruaki Abe est la meneuse.

Principale (et seule ?) nouveauté de cet épisode, l’ajout de nouveaux combattants jouables apporte un léger renouveau mais également un vague aspect stratégique puisque chaque soldat possède ses points forts, ses lacunes et des caractéristiques particulières. Certains, à défaut d’être très sensibles aux agressions, pourront se déplacer rapidement et avec aisance dans les airs ou encore frapper les ennemis à distance. D’autres, au détriment d’une lourdeur et d’une balourdise atterrante disposent d’une force de frappe et d’une robustesse à faire rougir Hulk tandis que les guerriers polyvalents comme Raikoh proposent un bon compromis entre puissance physique, psychique et dextérité. Cependant, la confrontation avec des ennemis de plus en plus hargneux et nombreux vous obligera à améliorer sans cesse votre équipement ainsi que vos aptitudes comme la force, l’intelligence, l’endurance, l’agilité et la résistance. Pour ce faire, vous devrez mener à bien les missions en solo mais aussi des défis inintéressants en contre la montre à la fin desquelles des points seront répartis dans les attributs du héros, mais l’achat d’items au prix exorbitant pourra vous amener au même résultat.

A l’attaque !

Puisant de nombreux éléments au monde du RPG, Hyakki Toubatsu Emaki n’en demeure pas moins un jeu extrêmement bourrin. Et bien que les combats ne laissent que très peu de place au raffinement, les missions se sont énormément diversifiées par rapport au premier épisode : vous devrez par exemple escorter l’âme de Raikoh vers un autel, protéger un pont contre l’assaut d’une flotte entière de navire de guerre, libérer vos alliés fait prisonniers et de nombreux autres objectifs alternatifs qui brisent la monotonie dont Myth of Demons était imprégné. Renouvelant ainsi l’intérêt que l’on porte au jeu en permanence. Sans être insurmontable, la difficulté se montre parfois ardue rendant la progression dans les niveaux et les oppositions aux boss laborieuses. Il n’est pas rare de recommencer maintes et maintes fois le même stage mais c’est à chaque fois avec une jubilation non dissimulée que l’on vient à bout de ces missions peu évidentes.




Pour ce qui est de la maniabilité, toutes les touches de la manette sont parfaitement exploitées apportant ainsi un jeu facile à prendre en main dès le début. Cette simplicité dans les commandes ne limite pourtant aucunement les possibilités en cours de baston puisque la combinaison des touches d’attaques, de saut et de boost offre des enchaînements très stylés aussi puissants qu’impressionnants visuellement. Cette accessibilité est malheureusement effacée par une gestion honteuse de la caméra qui a bien du mal à suivre le rythme frénétique de l’action, rendue brouillonne dès que l’on se trouve littéralement de dos aux opposants. Le système de lock automatique est très mal pensé et ne clarifie d’aucune manière les affrontements.

Comme c’est bôôô

La réalisation est bien sûr l’attrait essentiel du titre, les graphismes qui ont bénéficié d’un soin extrême sont magnifiques et possèdent un style très particulier assimilable à celui des aquarelles. Cette touche singulière ainsi que l’animation, la modélisation et le niveau détail exemplaire des personnages et des environnements démarque fortement O.To.Gi des autres productions du moment. Mais toutes ces prouesses seraient superflues si elle n’étaient pas épaulées par un moteur à tout épreuve qui permet une destruction quasi-intégrale des éléments de la map, une prise en compte poussée des déformations de terrain et l’affichage d’un nombre hallucinant de détails tout en faisant tourner l’ensemble avec une insolente fluidité. Les lieux visités sont également très diversifiés, vous prendrez donc part aux mêlées dans d’immenses cités dévastées, des vallées enneigées, des plaines verdoyantes presque bucoliques, des cavernes de magma ou encore dans des temples infestés d'adversaires. Les musiques sont de bonne facture et les voix très convaincantes mais il est assez attristant et risible à la fois de constater la fainéantise des développeurs qui ont réemployé les effets sonores utilisés dans Myth of Demons !




Il est néanmoins regrettable de ne pas avoir inclus un mode multijoueur d’autant plus que la présence de cinq nouveaux protagonistes permet une telle mise en place. J’ignore si il faut allouer cette omission à un manque de temps, un manque de moyens, un manque d’imagination ou un manque d’ambition mais cela aurait apporté l’innovation dont la série avait besoin en bouleversant la vision du jeu d’action qu’on se fait encore aujourd’hui. Ce sera pour la prochaine fois …

Point complet
Faisant plutôt office d’extension, Hyakki Toubatsu Emaki présente de nombreuses inégalités aussi bien sur l’aspect sonore que celui de la jouabilité ou encore de la difficulté. Graphiquement beau, le titre de Sega ne fait néanmoins pas autant d’effet que son prédécesseur, faute à un moteur technique ayant peu ou pas évolué. Mais quoi qu’il en soit, Otogi 2 est un formidable défouloir qui connaîtra peu être quelques améliorations ou perfectionnement lors de sa sortie sur notre territoire l’année prochaine.

On a adoré :
+ Le coté RPG mieux exploité
+ L’ajout de combattants
+ Les graphismes bluffant
+ Des musiques enchanteresses
On n'a pas aimé :
- Répétitif à souhait
- Encore assez Difficile
- Pas de multijoueur
- Une caméra cauchemardesque


Consulter les commentaires Article publié le 19-11-04 par Frimy


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